Vers d’avantage de contrôle et moins de liberté


La France pour laboratoire


Par Amar − Février 2019

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Tout le monde pense, à tort ou à raison, que ce mouvement des gilets jaunes qui se nourrit de la colère fondée et légitime du peuple, n’est rien d’autre qu’une révolte primesautière née du racket généralisé des classes moyennes par les élites. Or rien n’est moins sûr. Et si en réalité, et c’est là toute l’hypothèse et l’objet de cet article, toutes ces manifestations n’avaient pas déjà été prévues en coulisses depuis longtemps, projetées, préparées et organisées depuis au moins la réunion du Bilderberg en 2014 pour que la France, second poumon de la pensée helléno-chrétienne dans le monde, soit la nouvelle zone d’expérimentation psychosociale européenne comme le fut la Grèce en son temps ?


Et si notre pays, la France ; pays des hommes libres, pays de la culture et de l’architecture ; des grands penseurs et des idées ; des inventions et des brevets ; de l’égalité et de la liberté ; de la fraternité et de la solidarité ; de l’éducation et de la santé ; de la sécurité sociale et des congés payés ; du savoir-faire et du savoir-vivre, du code civil et des droits de l’homme ; et si notre pays n’était en fait, pour toutes ces élites mondialistes, qu’un gigantesque laboratoire de psychosociologie choisi pour réaliser une expérience d’ingénierie sociale inédite ?

Surprenant n’est-ce pas ! Et bien sachez qu’il ne s’agit pas du tout d’une nouvelle « théorie du complot » pour lecteurs gentils et s’il faut crever l’abcès sur cette question, crevons-le tout de suite.

Oui, les conspirations et les complots existent et les gens sérieux, intelligents et rationnels, savent pertinemment que lorsque l’on parle de complot ou de conspiration, on ne parle pas de la planéité de la terre ou de reptiliens extra-terrestres qui dirigeraient le monde.

Les complots existent, ont toujours existé et existeront toujours. Ils font partie de notre histoire, de notre patrimoine commun et de notre mémoire collective. Ils font partie de notre habitus, de notre éducation, sociale et culturelle, et de notre nature. Celle qui réside en notre propension à convoiter et à œuvrer discrètement, en fonction de nos moyens et de nos stratégies, dans le but unique de nous accaparer les richesses des autres. Ils font partie de nous aussi quand il s’agit de protéger et défendre, ou de gérer intelligemment les calories et les ressources que le sort naturel, la providence en quelque sorte, nous a attribuées en fonction de l’endroit où l’on naît. Les complots font partie des systèmes, des jeux politiques et géopolitiques, des interactions dynamiques collectives, du champ du pouvoir et du champ de domination des hommes.

Le nier, c’est refuser de reconnaître que les hommes, au nom du monothéisme libéral ou du calcul rationnel, mentent habilement pour arriver à leurs fins ; qu’ils mettent en esclavage, emprisonnent et tuent sans vergogne et sans pitié dans le seul but de s’accaparer les richesses enfouies dans les sous-sols des États et des nations les plus faibles tout en commettant, bien souvent, massacres et génocides par millions.

Ceux qui font l’histoire officielle, désignent les bons et les méchants, déforment les faits historiques et inventent des fables, ont trouvé un antidote contre les chercheurs de vérités : la théorie du complot. Dès que quelqu’un cherche à comprendre et s’interroge sur les incohérences de l’histoire officielle, on lui accroche autour du cou la pancarte « COMPLOTISTE ». Comme si l’histoire n’était pas le fait de minorités actives.

Aymeric Chauprade

N’en déplaisent aux journalistes du JDD ou du journal Le Monde, oui les complots existent bel et bien et ils existent depuis la nuit des temps. D’Alexandre à Kennedy et Kadhafi en passant par les centaines de crimes commis par la CIA en Amérique Latine, l’histoire est aussi truffée de complots qu’un ciel d’été est truffé d’étoiles.

De la révolution anglaise à la révolution bolchévique en passant par la révolution française, aucune ne s’est faite sans complot ou réunion d’intérêts et de circonstances. La révolution française par exemple, qui a donné la république ploutocratique, bourgeoise et financière dans laquelle nous vivons aujourd’hui, n’est rien d’autre que le fruit d’une conspiration spéculative des hautes classes marchandes et bourgeoises du XVIIème siècle regroupées en loges maçonniques  contre la monarchie de droit divin qui régnait pourtant en bonne harmonie sur son peuple.

Chaque période de l’histoire a eu ses rapports de force et ses rapports de classes, ses prédations et ses révolutions, ses guerres et ses sacrifiés. Allons ! Quel individu ou groupe d’individus n’a pas essayé un jour de s’enrichir ou de se construire une position plus confortable en tirant vers lui tous les marrons du feu ?

Pourquoi les États-Unis ont-ils envahi illégalement l’Irak en 2003 au nom de la lutte contre le terrorisme alors que la totalité des 15 boucs-émissaires accusés d’avoir perpétrés « les attentats » du 11 septembre 2001 étaient tous de nationalité saoudienne ? N’est-ce pas l’Arabie Saoudite qu’il fallait plutôt envahir et à qui il fallait demander des comptes dans les règles du droit international ?
Alors dire que les complots et les manipulations n’existent pas est aussi insensé que de dire qu’aucun césar n’est mort assassiné des mains de sa garde ou que le nuage de Tchernobyl s’est arrêté net à la frontière franco-allemande. C’est tout simplement prendre les gens pour des enfants à défaut de les prendre pour des imbéciles.

De nombreux éléments factuels et de nombreuses coïncidences sont venus ces dernières semaines renforcer l’hypothèse que j’avais déjà émise sur l’origine même du mouvement des « gilets jaunes ». Selon moi, ce mouvement populaire aux semblants impromptus avait été créé de toute pièce par l’oligarchie mondialiste dans le seul but de tester et éprouver la réaction d’un peuple historiquement et notoirement contestataire et réactionnaire avant que ne commence la grande purge de l’espèce humaine, laquelle ramènerait drastiquement le chiffre de la population mondiale de 7 milliards à 500 millions d’individus. Cependant, j’avais aussi émis une réserve en disant que cette opération sans précédent ne pouvait pas se faire en claquant des doigts et que le ton qui était donné à ce mouvement risquait bien, en raison justement de sa dynamique et de la psychologie aléatoire des foules, d’échapper à ses manipulateurs comme par ailleurs toute expérience scientifique inédite à l’issue incertaine.

J’ajouterai aujourd’hui que si les élites ont bien cet objectif en ligne de mire et que leur détermination pour l’atteindre est sans faille, elles doivent rester cependant très prudentes quant à la mise en œuvre des moyens militaires, techniques, opérationnels, tactiques et stratégiques à déployer en vue d’obtenir le succès certain de ce sordide projet car il s’agit d’une opération d’envergure où la moindre erreur pour l’une ou l’autre des parties, l’élite ou la plèbe, peut se révéler fatale et faire renverser irrémédiablement la donne de ce rapport de classes terminal. Un rapport ultime qui se fera probablement et inévitablement dans une violence inouïe eu égard aux enjeux vitaux de cette partie historique où les joueurs jouent directement leur vie et la survie de leur groupe social mais jouent aussi le scellement ferme, radical et définitif de leur pouvoir et des actifs lui étant rattachés.

Et si je ne fais pas abstraction du fait que cette révolution néo-prolétaire qui se lève se réalise à un moment donné où toutes les conditions financières, économiques et sociales sont plus ou moins favorablement réunies pour crier au grand jour les raisons de la colère, je ne nie pas non plus le fait que tout a été fait, ou presque, par les gouvernements pour pousser les gens à bout et pour enfin « tester » la vieille doctrine française de lutte contre-insurrectionnelle héritée des guerres d’Indochine et d’Algérie.

Car il devient de plus en plus évident que les élites françaises ne souhaitent qu’une chose : c’est amorcer et éprouver une bonne fois pour toute le jalon 1 de ce sinistre projet qui consiste en un affrontement radical du peuple contre lui-même ou en un affrontement entre le peuple et les forces de l’ordre afin de déterminer quelles sont les forces et les faiblesses, les piliers et les failles qui pourraient ressortir d’un tel exercice. L’idée de fond étant probablement de continuer le travail d’analyse intellectuelle et militaire effectué par le Général David Petraeus  2 au Moyen  Orient en matière de lutte anti-insurrectionnelle et de lutte contre-révolutionnaire tout en changeant de contrée et de sujets.

Si les Afghans et les Irakiens sont de valeureux résistants et de courageux combattants, force est de reconnaître qu’ils n’ont pas les mêmes aspirations, les mêmes outils, les mêmes codes, les mêmes règles ou ni les mêmes façons de voir, d’analyser et de penser que les occidentaux.

N’oublions jamais que la France a donné au monde certains des plus grands et des plus fins stratèges militaires de l’histoire comme Napoléon, Gallieni, Lyautey, Trinquier ou encore Galula.

Une guerre civile française en cette période serait effectivement une guerre étrange et d’un nouveau genre en raison notamment de la composition très hétérogène de sa population, en termes de classes et de races, mais aussi en raison de sa position géographique attrayante et vulnérable si l’on repense à la prise de Rome par Hannibal. Dans cette situation complexe et internationalement tendue du point de vue financier, économique, social, militaire, géopolitique, et aux frontières de toutes les incertitudes et de tous les embrasements possibles, seules la rationalité, la connaissance, le bon sens et l’intuition, l’intelligence et l’induction peuvent éclairer lucidement notre désir de comprendre les événements et les faits.

Le cours des choses semble effectivement et étrangement aller dans ce sens et je vais maintenant vous présenter les différents éléments qui m’amènent à penser que nous sommes sans doute, au cœur même de la plus grande expérience d’ingénierie sociale de tous les temps.

Dans la première partie, je vais d’abord vous parler de trois expériences psychosociales mondialement connues et reconnues, que j’ai eu le plaisir de découvrir et d’étudier à l’université de Strasbourg et que j’ai revues par la suite dans le cadre d’une formation professionnelle en management et en organisation du travail. Je ferai ensuite le lien entre ces trois expériences et ma vision d’ensemble s’agissant de cette révolte citoyenne et je terminerai ensuite sur les limites et les portées d’un tel soulèvement.

Nous verrons également que pour comprendre correctement les choses touffues et plutôt complexes ou ne serait-ce qu’en appréhender une modeste part de vérité, il faut bien souvent savoir faire preuve de distanciation tout en maintenant le cap d’une réflexion générale et contextuelle. Ce n’est qu’à la fin et seulement après avoir étudié les faits sous tous les angles possibles et imaginables que l’on doit se poser la question : à qui profite vraiment le crime ? Toujours dans le temps long et en n’étant jamais sûr de rien. Si l’on ne tient pas compte de ces règles épistémologiques et que l’on n’observe pas les choses à partir de cette méthode rigoureusement « scientifique », avec une certaine neutralité axiologique – dira-t-on en hommage à Weber, il devient alors presque impossible de saisir toute la complexité, l’articulation ou la mécanique sociale d’un fait, d’une action ou d’un mouvement.

CRS contre gilets jaunes ou la mise en place grandeur nature de 3 expériences d’ingénierie sociale à la fois

L’expérience de Laborit, l’expérience de Milgram et l’expérience de Zimbardo.

Pour entrer doucement dans le vif du sujet de ce 2nd article, à savoir la révolte des peuples ou le triomphe du nouvel ordre mondial des temps messianiques 3, je dirai d’abord que l’année 2019 a bien commencé pour les élites et elle a même démarré, pour elles, sur le ton de l’humour et du cynisme.

Humour qui n’amuse qu’elles car notre cher et taquin président, Monsieur Macron, lequel nous avait bien habitué à l’insulte et l’arrogance dans la continuité de Messieurs Sarkozy et Hollande, renfonça une nouvelle fois le clou dès les premiers jours de janvier en annonçant, alors même que des millions de nos compatriotes sortaient des fêtes de fin d’année financièrement exsangues et que le mouvement des gilets jaunes n’a pas encore faibli d’un joule, que beaucoup de français n’ont pas « le sens de l’effort » puis intarissable comme à son habitude, il récidiva quelques jours plus tard en qualifiant une partie de nos concitoyens « d’irresponsables ».

Aux différents services de police, et plus particulièrement aux policiers des Compagnies républicaines de sécurité, il avait promis une prime exceptionnelle de 300€ qui finalement, et on l’apprend par la bouche même d’Alexandre Langlois 4, ne sera jamais versée ou perçue tant les critères pour y avoir droit sont nombreux. Cerise sur le gâteau, le total des heures supplémentaires effectuées par les fonctionnaires de police pour l’année 2018 et qui représentaient un montant total de plus 275 millions d’euros n’a, à ce jour, toujours pas été réglé.

Étaient-ce des boutades de fin d’année ou de nouvel an ? Non. Était-ce un poisson de janvier ? Non plus, et que je sache, il n’y a pas de poisson de janvier.
Monsieur Macron était en fait on ne peut plus sérieux et son objectif, et c’est ce que nous allons voir plus loin, n’est pas du tout d’apaiser les choses mais bien de les envenimer et tout comme le sujet aux manettes dans l’expérience de Stanley Milgram, expérience sur laquelle nous reviendrons un peu plus loin, il continue d’infliger aux Français choc sur choc après chaque prise de parole et chaque acte de manifestation.

Alors moi qui ai également un peu d’humour, je me demande bien quand est-ce que Monsieur Macron demandera solennellement aux français de fournir un jour, via des prélèvements chirurgicaux qui se feraient dans une très belle maison jaune du 93, maison dans laquelle Bernard Kouchner serait le directeur des prélèvements à la source, une cataracte ou un rein pour aider au renflouement d’une filiale bancaire en faillite pour l’un de ses amis banquiers ?

Beaucoup de nos concitoyens aujourd’hui restent pessimistes quant à l’amélioration conjoncturelle de notre pays pour les années qui viennent et ne comprennent pas vraiment pourquoi Monsieur Macron souffle sur les braises au lieu de les éteindre. L’opinion publique ne comprend pas non plus pourquoi les CRS reçoivent des ordres insensés et disproportionnés comme l’ordre de tirer sur les manifestants et parfois même, de tirer dans le visage ou dans le dos tout en visant la tête. Quant aux CRS eux-mêmes et c’est là toute la complexité paradoxale du problème, ils ne comprennent plus ces ordres qui du jour au lendemain sont les strictes opposés de ceux de la veille. Pourtant, en qualité de bons fonctionnaires en phase « agentique », pour reprendre les termes de Milgram, ils les exécutent sans hésitation.

Alors pourquoi les forces de l’ordre exécutent-elles machinalement ces consignes et qu’elles ne semblent pas comprendre qu’elles tirent sur la seule partie de la population qui contribue aux paiements de leurs salaires via le versement de l’impôt ? Pourquoi ne se rendent-elles pas compte qu’en réalité, elles acculent et violentent ceux et celles qu’elles sont censées protéger au regard de la loi et de la morale, de la justice et de l’équité et qu’en parallèle elles protègent et sauvegardent les agents « Smith » de cette oligarchie mondialiste ploutocratique et kleptocratique ?

Oligarchie, rappelez-vous, qui montait systématiquement au créneau pour défendre au nom de la démocratie et des droits de l’homme, les manifestations « arrangées » de Syrie contre Bachar mais sans une certaine dissonance, n’hésite pas une seconde à réprimer dans la violence et le sang, les manifestations de ses concitoyens au cœur même de cette prétendue patrie des droits de l’homme. Quelle hypocrisie !

Que dirait-on maintenant si les Syriens venaient armer les gilets jaunes pour que ceux-ci renversent ce régime ploutocratique mondialiste qui ne gouverne la France qu’avec moins de 21% de soutien populaire ? N’est-ce pas ce qu’a fait la France en Syrie ?

Nous allons essayer de comprendre cette situation étrange et complexe en analysant cette expérience psychosociale française inédite sous un prisme d’observation, de lecture et d’analyse également inédit. Lors de ce second article consacré aux gilets jaunes, nous parlerons donc de trois expériences qui ont été menées dans un passé pas si lointain dans les domaines de l’ingénierie sociale et plus particulièrement dans les domaines de la psychologie, de la neurologie et de la psychosociologie.

Le parallèle entre ces 3 expériences et les actes de manifestations hebdomadaires qui se déroulent en France depuis le 17 novembre avec ce mouvement des gilets jaunes contre les élites est si frappant et si troublant que je tenais absolument à écrire et à partager sur ce sujet.

L’expérience de Laborit

Henri Laborit était un médecin, chirurgien dans la marine, neurobiologiste et philosophe français. Suite à ses recherches, Laborit a démontré à l’aide de ses expériences avec des rats qu’ils plaçaient dans une double cage électrifiée, toute l’importance de l’inhibition de l’action, du stress et de ses relations avec le cerveau et les systèmes neuroendocriniens et immunitaires.

Outre son apport à la médecine et plus particulièrement celui qu’il apporte à la pharmacologie, il apporte à la science et surtout au monde une découverte extraordinaire et c’est celle-ci qui nous intéresse tant sont grandes les similitudes entre la prise au pièges des rats dans la cage et la prise au piège des gilets jaunes lors manifestations répétées, sans la moindre possibilité de s’échapper.

Notre monde est un système dans lequel il y a en fait 3 réalités. Celle qui se cache derrière le pouvoir, l’ordre établi et les apparences, c’est la réalité de la haute bourgeoisie et la réalité des dominants. Celle que nous subissons et qui nous contraint, c’est la réalité des dominés, du salariat et des esclaves des temps modernes. Et enfin il y a celle qui nous échappe et qui nous est inconnue, que nous voudrions vivre mais qui est extrêmement difficile. C’est la vie des parias, des marginaux, des penseurs fous et de ceux qui ne veulent pas rêver dans le système, dans la Matrice. Car au fond la matrice n’est rien d’autre qu’une cage dans laquelle nous évoluons comme des rats.

Déroulement des expériences

Expérimentation n°1 :  un rat est placé dans une double cage au sol grillagé et séparée en deux compartiments par une cloison dans laquelle se trouve une porte. Un signal sonore et un flash lumineux sont enclenchés et après 4 secondes, un courant électrique est envoyé dans le plancher grillagé. La porte est ouverte. Le rat apprend très vite la relation temporelle entre les signaux sonores et lumineux et la décharge électrique qu’il reçoit dans les pattes. Il ne tarde pas à éviter cette punition en passant dans le compartiment adjacent. À peine est-il arrivé que le plancher bascule légèrement et active les signaux et, 4 secondes plus tard, le choc électrique. Il doit cette fois parcourir le chemin inverse et le jeu de bascule recommence, ainsi que les signaux et les chocs électriques. Il est soumis à ce va-et-vient 10 minutes par jour pendant 8 jours consécutifs.

⇒ À l’auscultation, son état biologique est excellent.

Expérimentation n°2 : deux rats sont placés dans la cage mais la porte de communication est fermée.  Ils vont subir les chocs électriques sans pouvoir s’enfuir. Rapidement ils se battent, se mordent et se griffent.  Après une expérimentation d’une durée analogue à la phase 1, (et une scène analogue à Paris avec des hommes),

⇒ À l’auscultation, leur état biologique, à part les morsures et les griffures, est excellent.

Expérimentation n°3 : Dans cette nouvelle expérience, un rat est placé seul dans la cage avec la porte de communication fermée.  Le protocole est identique aux précédentes expérimentations.

⇒ Au 8ème jour, les examens biologiques révèlent : – une chute de poids importante ; – une hypertension artérielle qui persiste plusieurs semaines ; – de multiples lésions ulcéreuses sur l’estomac. Le sujet développe un cancer et mourir devient une issue à son calvaire.

Conclusion

L’animal qui peut réagir par la fuite (expérience n°1) ou par la lutte (expérience n°2) ne développe pas de troubles organiques. On peut même supposer qu’il développe une forme de résilience particulière qui lui serait propre car selon moi – mais ce n’est que mon avis – si l’homme est en mesure de développer différentes formes de résiliences, en situation maritale forcée, en détention ou en zone de guerre ou de stress économique et sanitaire, etc… l’animal peut aussi le faire dans sa dimension. En revanche, l’animal lui, qui ne peut ni fuir ni lutter (expérience n°3) est inhibé dans son action et présente très rapidement de graves perturbations pathologiques pouvant aller du psoriasis à la tumeur.

Moralité : Je pense qu’il en est de même pour l’être humain. Dès qu’il se retrouve stressé, enfermé ou coincé dans une situation analogue et qu’il ne peut ni réagir par la fuite ni se défendre par l’attaque, celui-ci se retrouve très vite dans une spirale qui provoque, tout comme dans la mécanique des forces, des symptômes plus ou moins importants en fonction de son état de santé physique et psychique. Dans certain cas, il deviendra agressif, violent, fou ou développera toutes sortes de maladies biosomatiques, psychosomatiques ou de violentes formes de cancer, ou de façon plus radicale, il se suicidera ou demandera le droit à mourir en prenant la tête d’un collectif de détenus pour demander le rétablissement de la peine de mort comme le fit le plus ancien détenu de France en 2006, Abdelhamid Hakkar, avant d’être libéré quelques années plus tard, en 2012, après avoir purgé une peine de 27 années pour un homicide qu’il a toujours nié avoir commis.

Expérimentation n°4 : l’expérience n°3 est à nouveau reconduite avec un rat différent cette fois mais avec le même protocole. Chaque jour, l’animal isolé, est soumis immédiatement après les 10 minutes d’inhibition en cage, à un électrochoc convulsivant avec coma. Au bout des 8 jours, et malgré l’intensité agressive de l’électrochoc, l’état de santé du rat est excellent.

Conclusion

Dans cette expérience, il est démontré que l’électrochoc interdit le passage de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. L’oubli forcé est ici, pour le rat, un moyen efficace de sauvegarde face à une situation inhibitrice qui se répète.

Par la suite, Henri Laborit a découvert que la mémoire d’une action gratifiante n’utilise pas les mêmes voies centrales (canaux neuronaux) ni les mêmes médiateurs que celles d’une punition. Cela lui a permis de mettre en évidence des médiateurs biochimiques capables de rétablir la mémoire de l’inhibition ou d’en favoriser l’oubli. Les découvertes scientifiques de Laborit permettent ici de comprendre que, pratiquement l’essentiel des accidents physiopathologiques, psychopathologiques et autres maladies psychosomatiques et biosomatiques sont intrinsèquement lié aux rapports entre l’individu et son environnement, particulièrement social. S’il existe des facteurs multiples, microbiens, viraux, génétiques, environnementaux, à l’origine des infections et des processus tumoraux, un système immunitaire et une résilience efficaces sont généralement capables d’empêcher leur développement.

L’expérience de Milgram

Stanley Milgram était un psychologue américain spécialiste des relations sociales et sociétales. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des psychologues les plus importants du XXème siècle. Son expérience, qui porte également son nom, avait été conçue au départ comme une expérience visant à valider ou infirmer les thèses de la défense du Lieutenant-Colonel nazi Adolf Eichmann lors de son procès à Jérusalem, qui se défendait lors de son procès en arguant n’avoir fait qu’obéir aux ordres.

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Cette expérience a été initié dès le début des années 60, c’est-à-dire peu de temps avant la guerre du Vietnam, et les premiers résultats ont été publiés en 1974 dans un livre intitulé : Obedience to Authority (soumission à l’autorité). L’objet de cette étude psychosociale était donc centré autour de l’obéissance, le rapport à l’autorité et les relations inter-individuelles observables le long d’une chaîne hiérarchisée de commandement. L’objectif était avant tout d’évaluer le niveau ou le degré d’obéissance d’un individu devant une autorité hiérarchique qu’il jugerait légitime d’une part, et d’analyser le processus de soumission à l’autorité d’autre part, notamment quand elle induit des actions qui posent des cas de conscience au sujet comme par exemple le fait de refuser d’user ou de prêter son Famas lors d’une prise d’otages dans un concert à des policiers qui demandent à intervenir, de tirer sur un peuple qui se bat pour ses droits et de le blesser grièvement en causant des dommages irréversibles, etc.

Tandis que j’écris ces lignes, des êtres humains hautement civilisés passent au-dessus de ma tête et s’efforcent de me tuer. Ils ne ressentent aucune hostilité contre moi en tant qu’individu, pas plus que je n’en ai à leur égard. Ils se contentent de « faire leur devoir », selon la formule consacrée. La plupart, je n’en doute pas, sont des hommes de cœur respectueux de la loi qui jamais, dans leur vie privée, n’auraient l’idée de commettre un meurtre. Et pourtant, si l’un d’eux réussit à me pulvériser au moyen d’une bombe lâchée avec précision, il n’en dormira pas moins bien pour autant.

Georges ORWELL

Déroulement de l’expérience

Selon l’auteur lui même, 5 :

Une personne (le moniteur) entre dans un laboratoire de psychologie sociale où on lui demande d’exécuter une série d’actions qui vont entrer progressivement en conflit avec sa conscience. La question est de savoir jusqu’à quel point précis, elle suivra les instructions de l’expérimentateur avant de se refuser à exécuter les actions prescrites. (…) Deux personnes viennent dans un laboratoire de psychologie qui organise une enquête sur la mémoire et l’apprentissage. L’une d’elles sera le « moniteur », l’autre « l’élève ». L’expérimentateur leur explique qu’il s’agit d’étudier les effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Il emmène l’élève dans une pièce, l’installe sur une chaise munie de sangles qui l’enlacent et permettent de lui immobiliser les bras pour empêcher tout mouvement désordonné et lui fixe une électrode au poignet. Il lui dit alors qu’il va avoir à apprendre une liste de couples de mots ; toutes les erreurs qu’il commettra seront sanctionnées par des décharges électriques d’intensité croissante. Le véritable sujet d’étude de l’expérience, c’est le moniteur, celui qui doit actionner les décharges. Après avoir assisté à l’installation de l’élève, il est introduit dans la salle principale du laboratoire où il prend place devant un impressionnant stimulateur de chocs. Celui-ci comporte une rangée horizontale de trente manettes qui s’échelonnent de 15 à 450 volts par tranche d’augmentation de 15 volts et sont assorties de mentions allant de Choc léger à Attention : choc dangereux. On invite alors le moniteur à faire passer le test d’apprentissage à l’élève qui se trouve dans l’autre pièce. Quand celui-ci répondra correctement, le moniteur passera au couple de mots suivants. Dans le cas contraire, il devra lui administrer une décharge électrique en commençant par le voltage le plus faible et en augmentant progressivement d’un niveau à chaque erreur. En vérité, seul le moniteur est le sujet naïf, l’élève étant un acteur qui ne reçoit aucune décharge électrique.

Et l’expérience fonctionne…trop bien : non seulement les moniteurs administrent tranquillement décharge sur décharge, du moins au début, et certains continuent, même lorsque les plaintes deviennent fortes et la souffrance manifeste. En fait, le sens moral est bien moins contraignant que ne le voudrait faire croire le « mythe social ».

Le véritable sujet de l’expérience a tendance à se tourner vers l’expérimentateur en blouse blanche lorsqu’il commence à réaliser la souffrance de l’élève. Son processus d’adaptation de pensée le plus courant, au conflit entre la conscience de cette souffrance et la promesse faite de mener jusqu’au bout l’expérience, est de se focaliser sur le très court terme, sur la procédure de l’expérience, au besoin en répétant la question, d’oublier les conséquences lointaines, et lorsque ce n’est plus possible, à un certain degré de voltage, d’abandonner toute responsabilité personnelle, et de l’attribuer entièrement à l’expérimentateur. Lequel endosse bien entendu, face aux hésitations du moniteur, l’habit de l’autorité légitime, lui rappelant au besoin sa promesse de collaboration.

De manière concomitante, Stanley MILGRAM note une propension à dévaloriser l’élève, et à reporter sur lui la responsabilité de ce qu’il lui arrive (…). Nombre de participants exprimaient en cours d’expérience leur hostilité au traitement infligé à l’élève, beaucoup protestaient, sans pour autant cesser d’obéir. Dans une variante de l’expérience, le moniteur est secondé par un adjoint qui abaisse lui-même la manette, et là, les chocs sont les plus violents (jusqu’au niveau le plus élevé). C’est comme si l’extension de la chaîne des actions de punition favorisait la dilution des responsabilités et de la culpabilité du moniteur.

Conclusion

Sur les 636 sujets qui ont participé à l’expérience de Milgram et dont les 1er résultats ont été publié en 1963, près des 65% (soit 2 personnes sur 3) ont obéi aux consignes et administré à l’élève des décharges allant jusqu’au niveau « danger de mort ».

50 ans plus tard, en Pologne, une équipe de chercheurs de l’université des sciences sociales de de Varsovie a obtenu des résultats totalement invraisemblables comparé à ceux qu’avait obtenu Milgram à l’époque. Leur étude, publiée en mars 2017 dans la revue Social Psychological and Personality Science, montre que 72 des 80 participants (90%) ont accepté d’administrer à leur « victime » le niveau d’électrochoc le plus élevé (450 volts), soit le 10e niveau dans l’expérience de Milgram alors que pour la même expérience Milgram lui, n’avait obtenu qu’un taux de 65%.

Dans notre modèle de société d’aujourd’hui, l’Obéissance à l’Autorité est nécessaire au bon fonctionnement des règles de vie en commun. L’autorité est une force sociale régulatrice et puissante, c’est l’une des règles fondatrices de nos sociétés et c’est une règle universelle. Peu importe d’où l’on vient, les hommes sont tous soumis à l’obéissance parentale et aux règles de la maison, du microcosme, c’est l’éducation parentale. Puis quelques années plus tard, c’est la société qui prend le relais grâce à l’école publique. Les hommes y apprennent les règles de la vie en collectivité et du macrocosme, c’est l’éducation nationale. La conjugaison convergente de ces deux éducations vers un façonnement de normal de l’individu, qui sont les deux mamelles morales, philosophiques et autoritaires qui nous accompagnent tout au long de notre existence, représentent ce qui nous permet à tous, nous autres être sociaux et sociables, de vivre en harmonie tous ensemble tout en recherchant un perpétuel consensus.

Ceci étant, l’obéissance, qui est a priori une qualité nécessaire à la vie en commun, a aussi ses effets pervers et peut même se révéler un jour être extrêmement dangereuse. Tout dépend à qui on obéit, à quelle autorité en d’autres termes et à qui on se soumet. Est-ce que cette autorité est légitime ou non et est-ce que cette autorité œuvre pour le bien commun ou contre ?
C’est exactement ce que démontre l’expérience de Milgram en prouvant que plus on est obéissant, moins on est intelligent et rationnel mais là, si vous voulez en savoir plus, il faut lire le livre.

Un proverbe arabe qui illustre parfaitement les risques et les dangers de l’obéissance aveugle parabole très bien l’œuvre de Milgram : « Tout le monde se lève pour celui qui est debout, même quand c’est un âne ». Combien de braves malheureux se sont fait massacrer dans des guerres ou des batailles folles et absurdes pour des projets égoïstes ou des raisons stupides ?

En réalité, on ne fait jamais la guerre pour son pays mais pour les seuls intérêts privés des grandes puissances qui en coulisses, dirigent et gouvernent vraiment le pays et il n’y a qu’à voir comment les États traitent leurs vétérans pour comprendre que les hommes, les soldats et les populations qui meurent, ne sont rien d’autre que des pièces interchangeables à souhait pour ne pas dire de la chair à canon. Si l’Irak a été envahi et rasé en 2003 ce ne certainement pas du fait de la volonté du peuple américain ni même de celle des néo-conservateurs américains dont la famille Bush fait partie. Tous les membres du congrès mangent et vivent de la main des lobbies militaro-industriels et énergétiques et c’est un fait. Quant à la guerre de Syrie, si ce ne sont pas les US Marines qui ont débarqué cette fois-ci pour vider les sous-sols du pays mais des mercenaires musulmans venus du monde entier, elle n’en reste pas moins une guerre pour la spoliation des matières premières. Aujourd’hui encore en Syrie, comme le titre le journaliste malhonnête [Pléonasme, NdA] Georges Malbrunot, la bataille de l’or noir fait rage.

L’expérience de Zimbardo

Philip Zimbardo est un psychologue américain encore controversé qui a enseigné la psychosociologie à l’université de Stanford en Californie, une école proche de l’université de Palo Alto pour ceux qui ont étudié Mead ou Bateson et qui s’intéressent aux recherches que financent les fondations Rockefeller en terme de recherche et plus particulièrement dans les domaines de l’ingénierie sociale. En 1971, il a réalisé avec la collaboration d’une cinquantaine de chercheurs américains, une expérience dont l’objet d’étude portait sur les interactions inter-individuelles dans un environnement contraint et son hypothèse était la suivante. Selon lui, c’est le poids des rôles et la pression sociale et structurelle d’un environnement contraint qui influent, beaucoup plus que l’éducation, la morale et l’éthique, sur les comportements et les actions des individus.

 

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Déroulement de l’expérience

Autour d’un cadre carcéral copié à l’identique d’une véritable prison californienne, Zimbardo recruta 24 étudiants à qui il proposa, moyennant 15$ par jour [100 dollars en 2018, NdSF] durant une période de 12 jours, de se prêter au jeu du détenu et du surveillant pour ne pas dire du chat et de la souris. L’expérience se déroula dans les sous-sols de l’université de Stanford dans des conditions plus vraies que nature même si un jeune chercheur français du nom de Le Texier conteste toujours la validité de cette expérience. Après avoir contrôlé que tous les sujets étaient en excellente santé physique et mentale, Zimbardo les sépara en 2 groupes : 12 détenus/12 surveillants. Sans avoir prévenu aucun des sujets (détenus), il fit intervenir la police qui alla tous les faire arrêter chez eux à leur domicile à la vue de la famille et du voisinage, et de surcroît, il les fit tous passer par la procédure judiciaire normale du comté (menottes, prise d’empreinte, fouille à corps, entraves aux pieds, déshumanisation, etc…). Les 12 détenus ont été soumis à la procédure juridique légale et en vigueur de l’époque, puis ont été immédiatement incarcérés dans les sous-sols transformés en prison. Aux surveillants, il donna tout le matériel dont disposaient leurs véritables homologues des autres prisons du comté (uniformes, matraques, lunettes de soleil, menottes, etc…). Zimbardo informa ensuite les surveillants qu’ils pouvaient gérer la prison comme ils l’entendaient dès lors qu’ils ne pratiquaient pas de violences physiques sur les détenus.

Si la première journée fut plutôt calme, la seconde fut particulièrement houleuse car une partie des détenus se révolta et s’opposa aux surveillants qui scindèrent le groupe en 2. Les détenus calmes et les détenus récalcitrants. Le 2ème groupe commença alors à subir toutes sortes de brimades, de punitions, d’insultes et de sévices en public. Les détenus étaient parfois mis à nu et obligés de dormir à même le ciment. En à peine quelques jours, certains des gardes étaient devenus de véritables tyrans et faisant preuve d’un sadisme inouï alors que les détenus étaient tous devenus dépressifs et soumis, dans un état proche du traumatisme critique. 2 détenus ont été extraits au bout du 4ème jour tant leur état était devenu alarmant, l’expérience fut arrêtée au bout 6ème jour alors qu’au final celle-ci devait durer 12 jours.

Conclusion

Outre le fait que cette expérience ait soulevé des questions d’ordre éthique 6 tout à fait fondées, elle a permis, à l’instar de celle de Milgram, de valider et de mettre en lumière la thèse confirmant qu’un environnement contraint et une situation donnée ont beaucoup plus d’impact sur les actions et les interactions des individus que les acquis, l’éducation et les prédispositions personnels.

Pour ceux qui sont sur la même longueur d’onde que moi et qui ont immédiatement compris le lien entre cette expérience immorale, légalement et juridiquement impossible à reproduire aujourd’hui en Occident, et les transferts massifs de détenus musulmans à Guantanamo et Abou Ghraïb, et bien sachez pour info que ceux qui ont financé cette expérience sont le United States Marine Corps et l’US Navy : c’est à dire l’armée américaine.

L’expérience de Stanley Milgram quant à elle fut financée par le pionnier des études sur le contrôle mental, le célèbre Tavistock Institute, lequel sera également l’éditeur de son livre Obedience to Authority paru en 1974, institut étroitement lié à l’armée américaine.

Corrélation entre la situation française actuelle et ces 3 expériences

Pourquoi la France a-t-elle été choisie comme terrain d’expérimentation ?

Si l’élite oligarchique devait réaliser une expérience psychosociale d’envergure en vue de préparer l’avènement d’un nouvel ordre totalitaire basé sur les principes d’une dictature orwellienne et qu’avant toute chose, elle doive prendre le pouls des peuples en vue de se préparer à la réalisation de cet objectif, ce n’est certainement pas au Maroc ou en Chine qu’elle irait le prendre. Dans ces pays, les populations sont déjà bien trop soumises à leurs dirigeants et tout comme « les hommes ligotés incapables de se mouvoir » dont nous parle Platon dans son allégorie de la caverne, ceux-là ne se sentiraient en sécurité qu’au seul contact de leurs ligatures et de la douce chaleur que leur procure le feu de bois qu’ils ont toujours connu. La liberté, le risque et l’incertitude leur font peur et ils n’en voudront sans doute jamais. À chaque nation son histoire, ses traits, son destin.

La France en revanche, représente une zone d’expérimentation de premier choix. Sur le podium du concours « à la recherche du meilleur bordel européen 2019 », figurez-vous que c’est la France qui vient de rafler la 1ère place et à en juger par la couverture de l’édition spéciale de décembre 2018 du magazine The Economist « The World in 2019 », journal hebdomadaire de la branche britannique de la famille Rothschild par excellence mais aussi journal également visionnaire pour certains, ludique et divinatoire pour d’autres, de très grands événements sont prévus pour la France courant 2019. D’ailleurs, sur cette page de couverture, on y voit clairement et sans aucune ambiguïté les 4 cavaliers de l’apocalypse positionnés légèrement en biais face au lecteur. Cavaliers, précisons-le, en train de venir et non figurant de dos, en train de partir.

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La France est un pays de 70 millions d’habitants et c’est un pays qui est encore vu partout sur la planète comme un modèle de réussite à part entière. Son nom et son Histoire rayonnent dans le monde entier et ses spécificités politiques, qui reposent sur les principes de l’assimilation, du droit du sol, du droit d’asile 7, etc… en ont fait un pays d’exception. Qui dans le monde ne connaît pas le Louvre et la Tour Eiffel, Versailles et les châteaux de la Loire ou les forts de Vauban ? Qui dans le monde ne connaît pas Napoléon, Montesquieu, Pascal, Diderot, Molière ou Hugo ? Quel collège d’armée ne connaît pas la légion française ou ses premiers régiments de Zouaves qui, dès 1830 se battaient déjà pour la France dans les guerres de Crimée et de sécession ?

Note du Saker Francophone

Voici une analyse du site Vigilant Citizen : Juste sous Poutine, debout sur l'Europe du Nord et face à l'Amérique, se trouvent nul autre que les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse. L'Apocalypse décrit le Cavalier comme le présage du Jugement dernier. On dit que le cheval blanc symbolise la conquête, la peste et la venue de l'Anté-Christ ; le cheval rouge représente la guerre ; le cheval noir est associé à la famine, et le cheval pâle à la mort. C'est une allégorie pour prédire les catastrophes.

Qui ne connaît pas la cuisine, les parfums, nos grands couturiers et nos grands inventeurs ? Qui ne connaît pas la révolution française, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen ?

En réalité, si tous les peuples et toutes les civilisations du monde ont fort heureusement apporté un peu d’eau au moulin de cette vie joviale en société telle que nous la connaissons aujourd’hui ; avec ses progrès médicaux, sanitaires et scientifiques, ses gratte-ciels et ses quartiers de services, ses ponts et ses ports, ses grandes inventions de la carte à puce au laser ; et bien ce sont sans doute les Français qui ont apporté la plus importante des contributions.

La France n’est pas n’importe quel pays du monde en raison de la richesse de son histoire et de son perpétuel rayonnement au fil les siècles. C’est une puissance économique qui participe régulièrement aux différentes réunions annuelles des grandes puissances. C’est une puissance militaire et nucléaire et c’est ce qui lui confère le titre de membre permanent du Conseil de sécurité. C’est une puissance omniprésente aux 4 coins du monde en raison aussi de ses anciennes épopées coloniales et de ses liens avec la francophonie. On notera également qu’elle règne sur des immenses territoires d’Outre-Mer lesquels lui confèrent une zone économique exclusive de 11 millions de km², ce qui est exceptionnel.

La France, c’est aussi le pays de « la révolution » et le pays du Front Populaire, des gens qui ne se laissent pas faire et qui se dressent quand il le faut, pour se battre dignement jusqu’à pouvoir changer les choses. Qui aujourd’hui dans le monde n’envie pas notre système de sécurité sociale, nos conventions collectives, nos congés payés ou la gratuité de nos écoles ? Personne.

En d’autres termes nous sommes un pur modèle de liberté, de luttes et d’acquis sociaux pour les autres. Si je vous dis que jamais l’ancien président Obama n’aurait pu faire passer le Patient Protection and Affordable Care Act devant son Congrès si la France n’avait pas été un modèle en matière de santé pour le monde entier et surtout pour le peuple américain, vous ne le croiriez pas et pourtant c’est la stricte vérité.

Personne ne sait de quoi demain sera fait mais il est certain d’une chose c’est que, dans une cour d’école, si le plus gentil des garçons, pauvre mais au bon fond, le plus intelligent et le plus courageux de tous venait un jour, en cas d’altercation à se soumettre publiquement à un autre, lequel serait lâche mais riche, méchant et fourbe, arrogant et pervers, inique, sadique et dominateur, très peu d’enfants voudraient un jour se lever contre les injustices que ce méchant garnement leur ferait subir et ils garderaient toujours en eux, dans cette mémoire collective, l’humiliation, le renoncement à la lutte et le moment de l’abdication du plus valeureux d’entre eux. L’expérience de Stephenson, aussi appelée « théorème du singe » explique cela très bien mais je n’en parlerai pas ici.

Pourquoi Macron aggrave-t-il systématiquement les choses ?

Beaucoup de personnes avec qui j’échange tous les jours ne comprennent pas, alors que nous avons d’après les chiffres officiels plus de 6 millions de demandeurs d’emploi en France, pourquoi ce gouvernement mondialiste prône la suppression des frontières et a même pris la tête des signataires du « OUI à toujours plus d’immigration » lors de la réunion et de la signature du Pacte de Marrakech, pacte qui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, traite à l’échelle mondiale le sujet des migrations de populations de façon « sûres, ordonnées et régulières ». Tout le monde aura évidemment compris ce que « ordonnées » et « régulières » veulent dire.

Si Monsieur Macron a de l’humour à revendre, il n’est pas non plus dénué de cynisme car, dans ses récentes déclarations, Monsieur Macron parle des français qui font des efforts et de ceux qui ne veulent pas en faire puis, quelques jours après, il récidive en nous parlant de ceux qui sont responsables et de ceux qui ne le sont pas.

C’est là une façon d’opposer les gens et encore une énième tentative de reconduire la même stratégie éternelle du diviser pour régner. Comprenez bien qu’il y a des gens responsables et sérieux et des gens irresponsables et immatures, ceux qui font des efforts et ceux qui n’en font pas. Il y a ceux qui contribuent et qui participent à la création de richesse et ceux qui en profitent et parasitent le bon fonctionnement des choses.

Alors vous qui lisez ce texte, si vous êtes comme moi et sans doute, vous aussi avez déjà créé une ou plusieurs entreprises qui ont généré de la richesse et permis de créer des emplois, vous vous demanderez sans doute à quel groupe vous appartenez. À ceux qui font déjà des efforts et qui acceptent d’en faire toujours plus ou à ceux qui ne font pas assez d’effort, qui sont de totaux irresponsables, ne paient rien et ne veulent pas payer ? Alors à quel groupe appartenez-vous ?

La stratégie de la division est la clé de voûte du système

La stratégie de la division existe depuis toujours et Sun Tzu, l’un des maîtres de guerre les plus illustres de la Chine antique, en faisant déjà l’éloge dans son œuvre l’art de la guerre.

« Dans l’optique de Sun TZU, l’armée était l’instrument qui donnait le coup de grâce à un ennemi rendu préalablement vulnérable. Avant les hostilités, des agents secrets détachaient de l’ennemi ses alliés et menaient un certain nombre d’activités clandestines de subversion. Il leur incombait notamment de répandre de fausses rumeurs et des informations trompeuses, de corrompre et de subvertir les fonctionnaires, de créer des conflits internes et de les exacerber, et d’entretenir une V ème colonne ».

Brigadier Général Samuel B. Griffith [1906-1983].

Cette stratégie ne consiste pas seulement à créer des polémiques stériles afin d’occuper les esprits en les opposant les uns aux autres autour de sujets clivants car au fond, tout le monde sait bien que la politique ou n’importe quel sujet de société quelconque divise toujours. Il est facile d’opposer les libéraux aux antilibéraux ou les racistes aux antiracistes. C’est une question complexe et il y aurait de quoi écrire des dizaines d’articles tant il y a de choses à dire à ce sujet.
À titre d’exemple et de digression, lorsque la société autorise ou tolère toutes sortes de techniques publicitaires participant à faire éclater les couples même les plus solides (érotisme exagéré dans le métro, appels répétés à l’échangisme au cinéma, mannequins nus dans les affichages publiques, multiplications des films sur le libertinage, mise en avant des couples stars en train de se tromper, obscénité des télé-réalités, etc…), ce n’est pas parce que les gouvernements ou les agences de pubs sont cruelles et tordues mais tout simplement parce qu’un couple qui divorce, ce sont deux foyers économiques qui se créent. Donc 2 taxes d’habitations en recette, 2 fours qui fonctionnent, 2 frigos, 2 téléviseurs donc 2 redevances, etc. Tout n’est qu’une question de logique financière et il y a toujours une logique dans la volonté de détruire les religions, l’éducation ou la famille traditionnelle.

La division qui nous intéresse elle, relève purement de l’ingénierie sociale. Dans cette discipline, cette stratégie a aussi un rôle d’usure et de conditionnement afin d’amener les sujets au consentement, voir même à la requête de leur propre éviction du groupe ou parfois même à la requête du suicide et c’est ce que démontre toute l’expérience du professeur Laborit.

Lorsque les individus sont las de se disputer, las de stresser, à cause des pressions au travail ou à cause des pressions de la vie en commun ou en collectivité et que ces stress deviennent de plus en plus douloureux et ingérables, ou que la violence physique et psychologique elle-même devient insupportable, les individus peuvent aller jusqu’à se donner la mort pour se soulager et ce ne sont pas les méthodes et les moyens qui manquent. De façon indirecte, les individus les moins résilients iront jusqu’à développer des tumeurs ou d’autres pathologies pouvant entraîner prématurément le décès. De façon plus expéditive, en se donnant tout simplement les moyens de mettre fin à la vie.

Depuis le 1er janvier 2019, ce ne sont pas moins de 10 policiers qui se sont suicidés dont 3 fonctionnaires en moins de 24h qui ne se connaissaient absolument pas.

Exemple de tentative de manipulation et de division du mouvement sur la chaîne LCI

Pour commencer l’année disais-je un peu plus haut, les élites ont décidé d’offrir au « mougeon » français, 50% mouton 50% pigeon mais 100% téléspectateur naïf, l’abracadabrantesque interview de Nanar, l’un des plus vieux renards de la politique française, lequel donnait son point de vue d’expert sur le devenir de la révolte des gilets jaunes ou de l’évolution politique du mouvement. Pour bien comprendre le cynisme et l’indécence de cette interview, il suffit juste de réécouter l’interview du 7 janvier 2019 de Monsieur Bernard Tapie sur la chaine LCI et on peut voir que, lorsque l’on a compris l’art de manipuler les gens et de les diviser en camps opposés, on a tout compris.

Mais on comprend surtout que les conseillers et les courtisans politiques d’Emmanuel Macron ont un drôle d’humour et que les penseurs du pouvoir politique, comme Jacques Attali qui nous parlait déjà des gilets jaunes en 2016, et les détenteurs du pouvoir financier comme David de Rothschild, non seulement ceux-ci ne lâcheront jamais prise mais de surcroît ces derniers chercheront toujours et tout le temps, tous les subterfuges possibles et imaginables afin de ne jamais rendre le pouvoir au peuple si tant est un jour il l’a eu.

Quand on écoute attentivement ce qui se dit entre Pujadas et Tapie, on ne sait plus si on doit rire jaune ou voir tout en noir et basculer, craquer, et sortir radicalement dehors pour défourailler et dézinguer tout ce qui bouge comme le fait le plus naturellement du monde le psychopathe Bill Williamson à Tenderville, l’acteur principal du film Rampage.

Décidément, on nous prend vraiment pour des imbéciles et tout est bon pour endormir le sens critique des individus et si de surcroît, à une heure de grande écoute, les élites peuvent le faire dans l’humour et l’indécence en accréditant l’interview de ce drôle de personnage qu’est Monsieur Tapie, escroc notoire plusieurs fois condamné par la justice pour : publicité mensongère, infraction aux lois sur les sociétés, corruption, subornation de témoin, fraude fiscale, faux, usage et recel de faux, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée et détournement de fonds publics, c’est vraiment la cerise sur le gâteau !

« Mais quelle audace » aurait dit Danton !

Comment se fait-il que l’humoriste Dieudonné qui est incontestablement le meilleur humoriste français de tous les temps au regard, non pas des sondages mais du nombre de spectacles produits pour son âge, de ses revenus annuels très importants (58 millions d’euros en 2019) et du nombre invraisemblables de zéniths remplies et de billets vendus à chaque spectacle, soit interdit de passage dans les médias et Bernard Tapie lui, qui a détruit des milliers d’emplois et détruit des centaines de familles, accablé des centaines de braves gens et tenté avec la complicité de Nicolas Sarkozy et de Christine Lagarde de flouer les contribuables français de la somme de 404 millions d’euros, passe encore sur toutes les chaînes à des heures de grande écoute ?

Dans mon article précédent, De la lutte des classes à la lutte des races, j’expliquais comment les élites divisaient et occupaient les gens en créant toutes sortes de conflits sociaux. Le livre d’Albert Martens 8 sur ce sujet intitulé « Diviser pour régner, le racisme comme stratégie » est fabuleux tant il explique très bien ce subterfuge. Pour vous en faire un court résumé, je dirais que le livre raconte comment une poignée d’individus gagnant 1 000 000 € par mois arrivent à maintenir sous contrôle, grâce à leurs journalistes à qui ils donnent 10 000 € par mois, toute une majorité d’individus ne gagnant même pas 1000 € par mois en leur expliquant que tous leurs problèmes viennent des arabes et des immigrés qu’ils font encore venir inutilement pour les tenir en laisse moyennant 500 € par mois.

Pour être plus explicite – et là je vais reprendre ce qu’a toujours dénoncé l’humoriste Dieudonné et qui lui vaut aujourd’hui tous ses problèmes puisque lui-même s’est fait piégé dans ce paradoxe qu’incarne la lutte contre le racisme au sein de la société française – c’est que les classes dirigeantes occidentales, mondialistes et libérales, pour assoir leur pouvoir et s’assurer de n’avoir jamais à le perdre, ont toujours usé de la stratégie de la division pour occuper les masses et les détourner des véritables problèmes sociaux et économiques. Elles ont divisé gauche et droite, extrême gauche et extrême droite, pro-clandestins et anti-clandestins, etc. Puis ont opposé les gens qui travaillent à ceux qui ne travaillaient pas, ensuite les communautés entre elles, et les premiers arrivants contre les derniers arrivants, les Français de souche et les Français de papiers et ainsi de suite.

En réalité, ce type de pouvoir, avide, corrompu, inique et méprisable ne peut assoir et exercer son autorité que par 3 moyens : par l’emploi et l’abondance pour tous ; par la division et l’opposition et la protection d’un camp ou de l’autre ; et enfin par le rapport de force et la coercition, c’est-à-dire en soumettant tout et tout le monde aux règles et aux codes qu’ils ont eux-mêmes écrit et qu’ils leurs donnent tous les blancs-seings à tous les niveaux de l’État. On comprend ainsi mieux le tweet de la personne qui gère le compte twitter du Syndicat des commissaires de la police nationale (@ScpnCommissaire) et qui disait au « boxeur de Massy », lequel est aujourd’hui en détention provisoire pour avoir frappé un CRS : « Monsieur, vous qui avez frappé un collègue à terre, vous êtes identifié. Pour un boxeur, vous ne respectez apparemment pas beaucoup de règles. Nous allons vous apprendre celles du code pénal ». Pas sûr que ce « boxeur », s’il devait être jugé par d’autres gilets jaunes comme lui et non par des bourgeois en robe, soit un jour condamné même à un sermon.

Pour ce qui est du moyen de l’offre d’emploi pour tous et de l’abondance des richesses partagées, je crains que pour le gouvernement, ce ne soit une page qui se tourne définitivement car plus aucun État en Europe aujourd’hui n’est en mesure d’offrir des emplois en grand nombre. Quant aux richesses qui nous sont offertes par cette société de consommation, elles ont évidemment un coût. Celles-ci deviennent de moins en moins accessibles à tous et j’en veux pour preuve l’origine de ce soulèvement populaire qui aurait commencé semble-t-il en raison de la hausse répétée des taxes sur les carburants.

Pour ce qui de l’art de diviser et d’opposer les groupes sociaux, autrefois, il y a encore 40 ans, on pouvait toujours opposer le prolétariat au grand patronat lequel s’en amusait fort bien d’ailleurs. Quand on sait aujourd’hui que les conflits ouvriers démarraient toujours lorsque les entreprises commençaient à enregistrer de trop fortes baisses de commandes à un moment où elles avaient un énorme surplus de stock à écouler, il y a de quoi en rire. Il ne faut pas oublier que hier, presque toutes les entreprises travaillaient à flux poussé 9 et c’est pourquoi les grèves alors (que l’on peut comparer aux intempéries dans le bâtiment) étaient une aubaine pour tous. En qualité de soupapes, celles-ci permettaient à chacune des parties de se resituer et de se repenser pour un court moment. Les salariés pouvaient souffler et décompresser durant des jours et des semaines oubliant ainsi la dureté du travail à la chaîne et se revalorisaient en se disant qu’ils avaient encore un rôle important dans l’entreprise. Quant aux dirigeants eux, ils pouvaient revoir leurs chiffres prévisionnels, leurs projections, leurs modèles et leur offre de production tout en renégociant les matières premières et en écoulant tranquillement les stocks.

Avant, une interview télévisée de Georges Marchais par Elkabach et Duhamel pouvait entretenir des discussions interminables et occuper les gens de tous bords politiques confondus pendant des semaines voir des mois. Tant que l’on pouvait diviser et opposer : les ouvriers aux patrons ; les hommes aux femmes ;  les Polonais aux Italiens ; les skins aux homosexuels ; les Algériens aux Portugais ; les Arabes aux pieds-noirs ; les Arabes aux Français ; les Français aux beurs, lesquels sont devenus maintenant les racailles ou « les jeunes » quand les médias ne les qualifient pas d’islamistes ou de djihadistes, jusque-là tout allait bien pour la bourgeoisie.

Nous avons nous aussi connu au début des années 80 avec François Mitterrand et les éternels conseillers de l’ombre de tous les différents gouvernements français toutes gauches et droites confondues : Attali, Dray, Kouchner et Lévy, cette construction socio-politique génialissime opposant les pauvres et faibles aux riches et puissants. Cette construction, qui existe toujours et qui se nomme SOS RACISME mettait en scène deux France qui s’opposaient. Dans ces deux France, il y avait le camp des méchants de droite, voire d’extrême droite : les racistes, fachos, haineux débiles qui jetaient les Arabes par les fenêtres des trains en marche et puis il y avait le camp des gentils de gauche et d’extrême gauche : les anti-racistes, anti-fascistes, intelligents, philosophes, humanistes et autres gens bien intentionnés. Un rôle que l’acteur juif pied-noir Roger Hanin incarnait à la perfection dans le film Train d’enfer. Le premier camp avait pour chef de file un odieux bourgeois de Saint-Cloud, l’ancien militaire borgne et breton Jean-Marie Le Pen n’est-ce pas ! Et le second camp avait pour chef de file le baron noir Julien Dray, trotskyste pied noir né à Oran en Algérie, lequel était épaulé devant les projecteurs par Harlem Désir et dans l’ombre et les coulisses, par Bernard Henri Lévy, l’ange de Benghazi.

Dans ce moyen de gouvernance, les tenants du pouvoir connaissent bien les portées et les limites du racisme, qui après tout n’est qu’une défense naturelle héritée de notre passé culturel et génétique, à une époque de notre histoire où la survie du groupe dépendait souvent de notre propension à défendre énergiquement notre tribu et ceux qui nous ressemblent contre tous ceux qui étaient différents.

En manipulant et en montant les camps les uns contre les autres et en occupant les gens et les émotifs avec toutes sortes de faits divers ou de sujets clivants, les membres des différents gouvernements français successifs depuis De Gaulle ont pu se construire, durant des décennies, des fortunes considérables. Prenez l’exemple d’Emmanuel Valls, ancien 1er ministre de François Hollande, qui est aujourd’hui en campagne électorale pour la mairie de Barcelone en Espagne aux côtés d’un parti dit d’extrême droite, n’était-il pas à la gauche de la gauche lorsqu’il faisait de la politique pure en Essonne ? Ne plantait-il pas des arbres pour la Palestine lorsqu’il était maire d’Évry et ne militait-il pas contre la ségrégation raciale et la colonisation en Palestine ?

Hier il était ministre en France et aujourd’hui il se présente à des élections en Espagne. N’est-ce pas la preuve, une preuve de plus, que ces gens-là n’ont que faire de la France et de ses citoyens ?

Pour ce qui est du 3ème moyen de gouverner, la gouvernance par la force, la répression et la coercition, elle est la dernière carte pour un gouvernement qui ne veut pas lâcher les rênes du pouvoir et les avantages qui vont avec. Lorsque celui-ci a usé des deux premiers moyens de gestion, ce moyen ultime sera privilégié d’autant plus si celui-ci est composé essentiellement d’élus malhonnêtes et sans scrupules, de dirigeants prêts à tout et y compris à réprimer les contestations populaires pacifiques par tous les moyens.

Certes nous ne sommes pas encore une dictature mais le brouillon est déjà là et il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Prenons l’exemple de la presse dont le rôle devrait être un 4ème pouvoir consistant à informer, éveiller et éclairer les citoyens sur les grandes questions de sociétés. Saviez-vous qu’il n’existait dans le monde occidental, en tout et pour tout, que quatre agences de presse internationales ?

L’Associated Press (AP) basée à New York, l’agence Reuters basée à Londres, la Deutsche Press Agentur (DPA) qui est à Hamburg en Allemagne et l’Agence France Presse (AFP) qui est française et qui est à Paris. Saviez-vous que l’AP et Reuters étaient aux mains des Rothschild qui sont leurs principaux actionnaires, et que la DPA et l’AFP étaient également soumises à leurs très riches actionnaires allemands et français ?

Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clé avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système.

Wolfang Vyslozil

Comment pouvons-nous compter sur cette presse internationale pour nous informer objectivement sur ce qui se passe réellement dans le monde et nous permettre de comprendre les faits et les événements et comment pouvons-nous, et c’est encore pire à l’échelle nationale, compter sur les médias français, lesquels appartiennent tous sans exception à 10 milliardaires ?

Saviez-vous que la première chose qu’a achetée Bernard Tapie en sortant de prison a été d’acheter le Groupe Nice Matin lequel édite tous les jours le journal Nice Matin ? À votre avis : pur hasard ou bonne affaire ? Ni l’un, ni l’autre.
Quand on achète les médias, on achète tout bonnement la fabrique du consentement et la fabrique du consentement n’est rien d’autre que la boite à conditionner les masses. En fait on achète l’opinion publique sauf que l’opinion elle, elle ne le sait pas.

Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.

David Rockefeller, Commission Trilatérale 1991.

Un homme politique français dont je ne citerai pas le nom mais que tout le monde reconnaîtra ici car il est le seul et unique acteur de notre paysage politique à proposer le FREXIT depuis 2007, a une formidable allégorie pour expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui.

Selon lui, et c’est tout à fait vrai, parler de gauche, de droite, d’extrême gauche et d’extrême droite n’est qu’une pure stratégie de division qui ne consiste qu’à maintenir le peuple toujours sous le même joug de l’éternelle dispute juvénile. Plus le conditionnement idéologique des masses sera fort et rigide, pour ne pas dire sclérosé, plus les clivages et les rivalités entre les individus seront durables et extrêmes. Ajoutons-y un peu de décence, d’honneur et de morale et le système a encore de très belles années devant lui. Le meilleur exemple que l’on puisse donner pour illustrer toute cette dissension politico-sociale est qu’un électeur d’extrême gauche ne s’assiéra jamais à la table d’une discussion avec un partisan d’un parti dit d’extrême droite, même s’il sait que cette union leur est vitale à tous les deux. Le premier se définit d’emblée comme étant un anti-raciste, un anti-fasciste puis définit et classe ensuite son adversaire comme étant un raciste ou un fasciste. Conditionné dans cette culture de la morale et de l’infantilisation permanente, et dans l’idéologie politique du « gare au retour des chambres à gaz », les responsables des partis et de leur pensée respective donnent les tons vertueux et les directives à suivre à leurs électeurs qui au final, ne réussiront jamais à se rassembler sous une bannière afin de porter un message unique en vue d’atteindre un seul objectif.

L’allégorie de cet homme est la suivante. Je cite : « imaginons que dans une prison, où les gens sont contraints, quelqu’un découvre qu’il y a une pierre énorme qui, en la tirant ou en la poussant mais qu’il faille pousser à plusieurs, celle-ci une fois bougée, permette aux enfermés de recouvrer leur liberté. Quelle bonne surprise ! Mais au moment où tous doivent s’y mettre, l’un des prisonniers dit je ne participerai point ou je ne participerai qu’à une seule condition c’est que, après avoir tiré la pierre, lorsque l’on sortira, tout le monde tournera à gauche. À ce moment-là, un autre dit NON il n’en est pas question, moi je veux qu’on tourne à droite. Et à ce moment-là, tout le monde campe sur ses positions ».

En somme, si le mouvement des gilets jaunes est capable de devenir ces prochains temps une puissante force politique a-partiste ; car la volonté de rendre le pouvoir au peuple en expulsant cette caste politicienne de parasites d’une part et instaurant parallèlement une gouvernance étatique par mécanique référendaire d’autre part, reste avant tout un objectif politique d’une puissance révolutionnaire et il ne saurait en être autre chose ; et bien ce mouvement trouverait rapidement ses limites dans le fait qu’il est totalement désorganisé, divisé, manipulé et manipulable à souhait.

Dans la désorganisation, les gilets jaunes l’ont plus ou moins été dès le départ car ce mouvement est avant tout un mouvement de jacquerie et un mouvement réactionnaire. Sans tête de commandement, et se mouvant dans une dynamique du virtuel au réel plus ou moins anarchique, ce mouvement s’est d’abord caractérisé sur les réseaux sociaux d’appel en appel avant de se caractériser concrètement et aux forceps par des blocages improvisés de ronds-points, de péages et de voies de circulations.

Pour ce qui est de la division, nous sommes loin aujourd’hui du mouvement spontané et solidaire, ainsi que de l’exaltation populaire que l’on a pu observer lors des premiers actes et des grandes réunions sur les Champs Élysées, à un moment où, tous les Français gilets jaunes étaient tous unis par le même ras-le-bol fiscal, les mêmes difficultés financières et la même volonté de remettre un peu d’ordre et de moral, de justice et d’équité au cœur de la vie politique.

Non seulement tous les acteurs du mouvement sont aujourd’hui en plein effet tunnel mais peu de gens réalisent que, alors que l’on n’a même pas encore franchit l’étape préliminaire du projet, c’est-à-dire l’étape qui consiste à définir le projet lui-même : quels sont les objectifs ? Quels seront les coûts financiers, humains ? Quels seront les moyens, quels seront les délais et les laps de temps pour chaque la réalisation de chaque jalon ? Etc… et bien on s’aperçoit d’emblée d’une chose c’est que l’on est déjà dans des problèmes de division.

Il y a d’un côté ceux qui pensent que l’on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs et de l’autre côté, ceux qui pensent que la violence n’a pas lieu d’être et que les élites abandonneront gentiment tout ce qu’elles ont bâti durant des siècles pour rendre aux gentils Français, dans un élan altruiste et humaniste, leur indépendance, leur liberté et leur droit d’écrire leur propre constitution.
Il y a ceux qui pensent que l’on doit lutter durement pour récupérer notre souveraineté monétaire et notre droit à frapper et à contrôler notre monnaie, et de fait gérer nos dettes et nos créances, et il y a ceux qui au sein des gilets jaunes, se sont organisés en parti politique et comptent sur les dons pour financer leur campagne électorale en vue de devenir d’honorables députés européens à l’issue des prochaines élections européennes.

Comment peut-on combattre un système ploutocratique, kleptocratique, sournois, corrompu et malsain en acceptant de jouer avec les règles de ce dernier et comment peut-on combattre la légitimité même de ce système tout en le légitimant ? La situation n’est-elle pas paradoxale et le combat perdu d’avance ?
Si l’égoïsme de l’individu surpasse bien souvent l’intérêt général et ne reconnaît qu’une seule motivation à son comportement : son ambition et sa soif de réussite afin d’accéder à une certaine sécurité économique et financière et accessoirement à une certaine reconnaissance, il est peu probable qu’un mouvement comme celui des gilets jaunes trouve un jour son sauveur parmi les hommes et les femmes qui ont décidé de jouer en solo, une partie en eaux troubles selon les règles iniques et brouillées du système.

Gilets jaunes contre CRS : Une expérience psychosociale explosive

Je ne vais pas ici reprendre et décrire les centaines de situations que tout le monde a pu observer dans les médias ou sur internet, où l’on voit des milliers de manifestants rassemblés sur l’avenue des Champs Élysées, bloqués un moment pour être ensuite définitivement séquestrés sans avoir la moindre possibilité de fuir. On le sait aujourd’hui, toutes les rues étaient infranchissables en raison des nombreux cordons de police faisant office de barrage. Au final, et c’est ce que l’on constate dans presque toutes les vidéos, c’est que ces hommes et ces femmes ont toujours fini par être humiliés, gazés, molestés et frappés chaque samedi après-midi aux mêmes heures avant qu’une ou plusieurs rues ne s’ouvrent vers 18h pour laisser les foules fuir et respirer.

La quasi-totalité des manifestants ne sait toujours pas pourquoi ils ont été pris au piège et ne comprennent pas pourquoi toutes les rues, sans exception, étaient bloquées. Au début des rassemblements tout le monde pouvait, à condition de montrer patte blanche, rentrer sur le lieu de la manifestation et intégrer le mouvement mais il était impossible par la suite, une fois sur les Champs Élysée, de quitter la foule et de rentrer chez soi (comme les rats dans la cage de Laborit). Quant aux jets de gaz lacrymogène, au tirs de grenades, aux tirs de flashballs et autres projectiles en tout genre, les manifestants ont encore moins bien compris ce qui leur arrivait et qui leur tombait sur la figure.

Du côté des forces de l’ordre, comme l’explique également très bien Alexandre Langlois dans un entretien et un témoignage qu’il a accordé au média internet du même nom, les ordres reçus par les policiers couvrant les manifestations des gilets jaunes à Paris et en province, étaient souvent des ordres contradictoires pour ceux qui les recevaient. La plupart des policiers de terrain, et non pas ceux des centres de commandement hiérarchique, ne savaient pas que les manifestants étaient pris en étau sans la moindre possibilité de s’échapper et toutes les compagnies et autres groupes de forces de l’ordre, ont continué de fonctionner comme n’importe quel groupe structuré hiérarchiquement avec des communications top-down. Dans ce flux vectoriel, les fonctionnaires de police et de gendarmerie étaient encadrés par un chef de groupe, lequel était rattaché à un chef de zone, lequel à son tour prenait ces ordres des postes de commandement. Comme l’explique très bien Alexandre Langlois, « seuls les postes de commandement étaient au courant de la façon dont les zones quadrillées étaient gérées et seuls les postes de commandement pouvaient donner l’ordre de laisser passer les manifestants d’une zone de stress à une zone calme ».

Les CRS, gendarmes et autres fonctionnaires de police agissaient là comme les sujets agentiques dans l’expérience de Milgram. Ils obéissaient, appuyaient sur la gâchette de leur flashball en visant les têtes et matraquaient de bon cœur dès lors que leur responsabilité n’était plus engagée et qu’ils étaient couverts par la hiérarchie. Avaient-ils le choix de contredire un ordre ou de le refuser ? Peut-être ou peut-être pas.

Nous avons eu, au cours de notre histoire, d’innombrables exemples de désobéissance. Beaucoup de gendarmes, dans la France de l’entre-deux guerres par exemple, ont eu le courage de refuser d’obéir à leur hiérarchie et l’historienne israélienne Limore Yagil en donne de nombreux exemples dans son livre intitulé « Désobéir : des policiers et des gendarmes sous l’occupation ».

Certains ont obéi c’est vrai, mais beaucoup d’autres ont désobéi et c’est aussi ça qui est important à retenir. Malgré les pressions et les dissonances cognitives, beaucoup de ces fonctionnaires de police et de gendarmerie ont refusé de suivre aveuglément des ordres pouvant leur poser ultérieurement un cas de conscience ou d’honneur.

À Paris pourtant, en 2018, nous n’en sommes pas arrivés là et la réponse d’Alexandre Langlois lorsqu’il est interrogé à ce sujet, lui qui est également sous le coup d’une procédure disciplinaire pour « déloyauté » envers sa hiérarchie, raconte qu’un samedi, trois de ses collègues motards avaient reçu l’ordre « d’aller dans une rue et de lancer des grenades et de repartir immédiatement après ». Il ajoute à cela « qu’ils l’ont fait mais avec tout de même un certain questionnement » car d’après lui, « les policiers étaient plutôt étonnés de voir qu’on les avait envoyés jeter des grenades dans une zone qui était plus ou moins calme mais dans laquelle ils s’attendaient, d’après les ordres du poste de commandement, à trouver des centaines de casseurs ». Ils ont dégoupillé et jeté les grenades et une vidéo qui relate la scène a même fait le tour du web tant cet épisode fut spectaculaire. Tout comme le rapporte Milgram dans son livre « Obedience to Authority », le choix pour eux ce jour-là s’était résumé à « Messieurs, exécutez cet ordre, vous n’avez pas le choix ».

Quant aux terribles et innombrables blessures causées par les Flashball GL-06, plus couramment dénommé en France LBD-40, il est très intéressant de lire les explications de la manufacture qui commercialise ce lanceur de balles, la firme Brügger & Thomet d’une part, et aussi de lire ce qui a été écrit dans le « Rapport sur trois moyens de force intermédiaire » publié par le Défenseur des droits en mai 2013 d’autre part. Figure également dans ce rapport la réponse écrite de Manuel Valls, alors Ministre de l’intérieur le 3 août 2012, lorsqu’il fut interrogé au sujet de l’usage et la précision du flashball. Pour la résumer, il répondit au sujet de l’ancien viseur qui équipait déjà les flashballs Super Pro et les GL-06 en 2012 : « que sa précision était indéniable ».

Selon les explications de Brügger &Thomet, propos qui ont été repris et cité dans un article publié par le média d’investigation et de hacking reflets.info, l’arme n’y est en réalité pour rien dans les blessures infligées par les forces de l’ordre aux visages, aux yeux ou à l’arrière des crânes des manifestants. Selon la firme, la cause de ces blessures au crâne n’est absolument pas à rechercher dans l’arme en question mais plutôt dans la double utilisation qui en est faite.

Primo, dans celle de tirer volontairement dans la tête des manifestants ou des passants, secundo dans celle qui découle de la puissance des cartouches ou de ce que l’on appelle plus communément la vitesse à la bouche. B&T explique et affirme que tous les lanceurs de balles GL-06 dont sont équipées aujourd’hui les forces de l’ordre françaises, sont tous équipés d’un des meilleurs viseurs holographiques au monde, le viseur 512-1 MOA de la firme EOTech, firme ô combien excellente et qui équipe également les M16-A4 ou HK 416 de l’armée américaine. Autant dire que ce viseur n’est pas un jouet chinois que l’on ne peut se procurer sur Geekbuying à moindre coût. La firme enfonce le clou en précisant également que « l’arme GL-06 est une arme de très grande précision sur une distance de 10 à 30 mètres, point visé, point atteint, et que son viseur, non seulement dessine un cercle rouge avec un point au centre, mais permet également d’estimer la distance de la cible ».

Quant à la puissance de la cartouche, appelée aussi la vitesse à la bouche, la firme B&T vend 2 types de cartouches de calibre 40*46 afin d’équiper son lanceur. L’une à la puissance de 116 joules et la seconde à la puissance de 176 joules. Or il s’avèrent que les balles qu’utilisent actuellement les forces l’ordre ont une puissance bien supérieure et ne proviennent pas du tout de la manufacture B&T mais de la SAE Alsetex, l’une des sociétés du groupe Alsetex, groupe gérée par la famille Barès qui dispose également d’autres sociétés de fabrication d’armes et d’explosifs.

Si Alsetex notifie sur son site qu’elle travaille bien sur la qualité, le respect des normes, la protection et la sécurité civile, elle ne communique en revanche absolument pas sur les caractéristiques des munitions qu’elle vend au Ministère de l’intérieur. Le monde à l’envers ! Là où la société suisse joue la transparence sur toutes les caractéristiques des produits qu’elle vend, la société française elle, joue le total secret professionnel.

Un autre détail m’ayant marqué récemment, qui a toute son importance et que tout le monde peut écouter à la 59ème seconde de cette vidéo, s’illustre par le court moment où un chef de groupe de la police ordonne à ses subalternes de, je cite : « ramenez les douilles putain ! Faut pas qu’on voit ».

Mais que ne doit-on pas voir ? La réponse n’est certainement pas à chercher dans le « qui a tiré ? », puisque des dizaines de témoins sont présents avant, pendant et après la scène de tir dans la nuque du manifestant. Il y a dans cette rue : des journalistes équipés de caméras, des manifestants armés de smartphones, des riverains, des commerçants, des clients et enfin une équipe de Street Medics qui prend en charge la victime du tir chevaleresque à l’arrière du crâne. Ce n’est donc certainement pas le « qui » mais le « quoi » qui pose problème et ça je n’y aurai jamais pensé si moi-même je n’étais pas tireur sportif.

Il existe plusieurs façons d’augmenter la vitesse à la bouche, la vélocité et la précision d’une balle. On peut jouer sur la cible donc a fortiori sur le type de balle et d’arme, on tient compte également du terrain, de la distance, de la longueur et de l’aspect interne du canon, du choke, etc. Je ne vais pas entrer dans les détails car c’est un peu long et un peu technique et ce n’est pas ce qui nous intéresse. Mais pour aller droit au but, je dirai que la solution la plus rapide lorsque l’on veut gagner en énergie cinétique (en puissance), c’est de sur-doser la charge propulsive (la poudre) qui, à la percussion de l’amorce s’enflamme, crée une explosion et une combustion, laquelle active la propulsion du projectile (l’expulsion de la balle).

La différence entre une munition simple (à la propulsion normale) et une munition dite « magnum » (à la propulsion plus puissante) résidera donc le dosage de la charge. Le souci est que, et c’est certainement ce que la police ne veut pas que les gens voient, vous ne pouvez pas augmenter la quantité de charge sans augmenter la longueur de la douille et si vous le faites, cela se voit et il n’y a pas besoin d’être un expert pour le remarquer.

Ainsi, on peut très bien supposer, bien que certaines sources allèguent cependant que la puissance des balles utilisées lors des manifestations des Gilets Jaunes n’est que de 220 joules, qu’il soit tout à fait possible que le choix du Ministère de l’intérieur se soit porté sur les balles produites par la société Alsetex, non pas parce que leur prix était bien moins élevé que celui pratiqué par B&T ou par simple patriotisme économique, mais bien parce que les cahiers des charges en matières de composition des munitions pour la sécurité publique et civile sont bien plus drastique en Suisse qu’en France.

Donc en l’espèce, si les Suisses avaient fabriqué du magnum pour les Français, ils auraient pu tôt ou tard être mis en cause dans le cas d’un usage disproportionné par leur client 10 et les Suisses se seraient retrouvés tout bêtement dans une situation délicate au regard du droit international.

On remarquera aussi que dans le fichier mis en ligne sous forme de powerpoint  par le journaliste de Taranis News, Gaspard Glantz, qui est une copie de la formation sur l’emploi du lanceur de balles de défense, qu’il n’est question au cours de la formation des forces de l’ordre que de balles vertes, rouges et jaunes avec une vitesse à la bouche de 84 à 122 joules 11. Il n’est nullement question de balles noires à la texture très dures comme celles qu’utilisent en ce moment les forces de l’ordre et que fabriquent Alsetex. On considérera alors que la puissance de ces balles à défaut d’en connaître les caractéristiques exactes et qui ont déjà fait plus d’une centaine de blessés graves, relève donc du secret défense.

Du point de vue des donneurs d’ordres, et là je ne parle plus des élites qui sont bien à l’abri dans leur résidence du Delaware avec des milliers d’anciens US Marines pour chiens de garde, mais juste des exécutants présidentiels et ministériels de 2ème ou 3ème rang, il aura été très intéressant de voir comment a réagi la population française face à ces appels à l’insurrection dès le début du mouvement.

Les révoltes populaires et les émeutes urbaines, et ce n’est pas un secret de polichinelle, ont toujours préoccupé les gouvernements d’autant plus quand ces derniers étaient des mafias, des confréries ou des clans militaires à l’instar du gouvernement algérien qui, dès les années 90, anticipa et acheta la paix sociale dans son pays en distribuant des millions de logements sociaux et des milliards de dinars aux quatre vents.

Pour les gouvernements mondialistes qui souhaitent restreindre ou ôter la liberté aux peuples, les contraindre à la servitude et à l’obéissance permanente dans un monde unifié et strictement encadré, le mouvement des gilets jaunes est une véritable aubaine et c’est même l’exercice qu’il fallait du point de vue empirique.

En terme d’observation, d’analyse, de compréhension et de réflexion, cette expérience fournit aux gouvernements tout un tas de renseignements de nature stratégique en vue d’améliorer les techniques existantes de lutte anti-insurrectionnelle déjà connues en amont et testées à moult reprises à travers différents pays du monde.

Ainsi, à titre d’exemple, ces soulèvements improvisés aux 4 coins du pays et au cœur même de la capitale, permettent de répondre à toute une série de questions traitant :

  • De la pertinence des réponses mise en place par le gouvernement pour répondre rapidement et efficacement à ces manifestations.
  • Du comportement des membres du gouvernement, des sénateurs, des députés, des préfets et des corps constitués.
  • De la réaction des partis politiques : se sont-ils tus ou certains ont-ils voulu soutenir le peuple ?
  • De la réaction des médias, des services de secours et des tribunaux.
  • Du degré d’adhésion du reste de la population à ce mouvement de révolte qui se bat pour les  droits de l’ensemble de la population.
  • De la question de l’opinion et de la violence : est-ce que le gouvernement peut  gagner la bataille de l’opinion si le mouvement devient violent ?
  • Du combat populaire et de sa résignation : le peuple peut-il refuser de se battre et se résigner à la longue afin de garder les derniers droits (celui de consommer) qu’il lui reste ?
  • Du degré de cohésion qui règne parmi les citoyens toutes classes confondues.
  • De la solidarité des citoyens envers le gouvernement : quelle part de soutien la population a-t-elle apporté au gouvernement et aux forces de l’ordre ?

L’histoire de l’humanité regorge de moment où les peuples ont été, à un moment donné, contraints d’être les cobayes d’un autre, autoritaire, conquérant, tyrannique, esclavagiste et cruel. Le plus connu de tous et de loin, et de tous les pays du monde étant le régime nazi. Pourquoi ne nous apprend-on jamais que ce ne sont pas les États qui se cherchent querelles entre eux mais les grandes puissances privées qui les ont corrompus et achetés pour les pousser à la guerre les uns contre les autres afin d’accroître leurs intérêts et leur monopole économique, financier et politique.

C’est terrible à dire, et c’est un point fort méconnu de l’histoire, mais on ne nous apprend jamais à l’école les vraies causes de l’ascension d’Hitler et du nazisme dans les années 30 et encore moins comment l’Allemagne, qui sortait d’une crise monétaire et d’une récession monumentale, s’est retrouvée être du jour au lendemain l’une des plus grandes puissances militaires et économiques du monde. La 2ème me semble-t-il. Personne ne nous parle de ceux qui ont aidé, soutenu et financé Hitler pour qu’il débarrasse le monde du communisme. Personne ne parle jamais des familles Rothschild, Ford, Rockefeller, Deterding et bien d’autres encore.

Si l’on nous parle souvent des boucs émissaires et des seconds couteaux qui se sont retrouvés condamnés à Nuremberg comme des moutons à l’Aïd, on nous cache continuellement le sort qui fut réservé à ceux qui avaient commandité les horribles expériences médicales et scientifiques qui ont été menées sur les communistes et les slaves, les juifs et les tziganes, les homosexuels et les handicapés, et autres résistants ou détenus fortuits. Tous s’en sont tirés à bon compte. Aucun des financiers américains d’Hitler n’a été condamné et la plupart des scientifiques démoniaques qui ont pourtant tout testé sur les détenus des camps, la plupart d’entre eux ont été extirpé des mains des Russes par l’OSS pour être envoyés en Angleterre ou aux USA pour y parler de leurs résultats dans un premier temps, puis pour diriger des centres de recherches gouvernementaux et y continuer leurs travaux par la suite.

De Hiroshima et Nagasaki aux essais nucléaires français sur les Bédouins du Sahara et les Polynésiens de Moruroa, les hommes se justifient toujours. Tantôt du prétexte qu’il fallait mettre fin à la guerre, tantôt par le mobile de la recherche scientifique ou de l’exploration de physique nucléaire mais le résultat recherché en arrière-plan est toujours un résultat inavouable car bien trop immoral.

Lorsque les tours jumelles du World Trade Center ont été démolies grâce à la nano-thermite utilisée par l’armée américaine, ce sont pourtant 15 saoudiens qui ont été désignés par les faucons américains comme étant les coupables et est-ce que les USA ont envahi l’Arabie Saoudite ? Évidemment non. Ils ont envahi l’Irak et pendu Saddam. Qui a fini à Guantanamo et Abou Ghraïb ? Des milliers de pauvres paysans irakiens fanatisés avec un QI ne dépassant pas 70 qui à ce jour n’ont jamais compris ce qu’il leur était arrivé.

Des milliers d’Afghans orphelins ou des milliers de marginaux à qui il ne restait que la foi et l’espérance de l’au-delà pour s’accrocher encore à la vie ont fini manu militari dans des prisons de haute sécurité comme celle d’Abou Ghraïb pour y subir les pires des expériences sur le sommeil, la résilience, la réaction aux neurotoxiques et aux psychotropes ou des tortures à l’eau.

L’expérience d’Abou Ghraïb n’est rien d’autre que l’expérience psychosociale de Stanford mettant en scène cette fois-ci, non pas des étudiants, mais de vrais bourreaux de la police militaire américaine absolument pas recrutés pour leurs performances intellectuelles et de vraies victimes.

Les gouvernements pratiquent effectivement des expériences physiques et psychosociales sur les êtres humains libres ou détenus, soit pour créer des assassins parfaits comme le programme MK Ultra créa Sirhan Sirhan, l’assassin de Robert Kennedy, soit pour mieux anticiper et maîtriser les insurrections populaires à venir comme c’est le cas actuellement en France. Pour ma part, il est difficile aujourd’hui de trouver une autre explication d’ordre psychosociale à tout ce qui se passe en ce moment avec ce mouvement des Gilets Jaunes.

Portées et limites de ce mouvement

Si la plupart des médias se démarquent les uns des autres sur les questions de second ordre portant sur ce mouvement, ces derniers s’accordent systématiquement sur le fond lorsqu’il s’agit de noyer le poisson ou de taire les principales revendications des gilets jaunes qui pourtant se propagèrent partout comme un virus aviaire au milieu d’une cohorte de canards hongrois.

Ces revendications principales sont au nombre de trois :

  • La mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC).
  • La suppression des privilèges accordés aux anciens chefs d’États, aux députés et sénateurs, et autres anciens membres du gouvernement qui perçoivent systématiquement des retraites considérables tout en travaillant dans le privé à l’instar de François Fillon.
  • La restauration de l’ISF et la refonte totale du calcul et du prélèvement des impôts et des taxes, afin que ceux-ci soient plus justes et plus équitables pour tous.

De très nombreux articles de la presse mainstream, pour ne pas dire la plupart, ont dès le départ tenté de briser et de salir ce mouvement populaire à caractère plutôt libertaire en réduisant son ensemble hétérogène et complémentaire, à une vulgaire réunion de sombres individus d’extrême droite, tous stupides, et tous reliés les uns aux autres par un unique fil rouge allant « des théories conspirationnistes » au redoutable futur « coup d’État fasciste », lequel viendrait renverser de facto la république et la démocratie pour les remplacer inéluctablement par l’instauration d’un IVème Reich en vue de clore le bal.
Dans ce Frank Reich, évidemment bordélique comme une cage aux folles mais tout aussi autoritaire et totalitaire qu’un club sadomasochiste, c’est en tout cas l’imaginarium tel qu’il est pensé par tous ces conditionnés de cette république laïcarde, européiste et mondialiste, Marine Le Pen, Comtesse de Saint Cloud et héritière de la SARL Le Pen serait notre führer, Louis Alliot serait notre Duce, Marion serait la princesse, les Ducs Chenu et Briois auraient les ministères de la défense contre l’islamisation et de la guerre contre les arabo-musulmans, et Gilbert Collard serait notre ministre de le justice et serait éminemment brillant dans ses condamnations à la louche.

Enfin vous l’aurez compris, dans l’esprit mainstream, esprit qui a façonné des générations et des générations de Français, par l’école puis la propagande sociopolitique et le matraquage psychomédiatique, si vous n’êtes pas mondialiste, vous êtes forcément un souverainiste, un nationaliste, un populiste, un raciste, un fasciste donc vous êtes une ordure de nazi et un pur antisémite en puissance : Reductio ad Absurdum mais Reductio ad Hitlerum très efficace.
Ceci étant, le mouvement des Gilets Jaunes a au moins le mérite de créer des débats de fond sociétaux dans les familles à défaut pour l’instant, d’en créer de véritables sur les canaux des médias nationaux qui appartiennent tous à 10 milliardaires français.

Ce mouvement est bien plus qu’une vulgaire révolte hebdomadaire de province composée de salariés, d’exaspérés et de dépossédés en colère, c’est un véritable battement de bras citoyens qui, d’acte en acte, de gazés en gazés, de blessés en blessés et de décédés en décédés, continuera de défaite en défaite jusqu’à la victoire. Nous ne sommes en fait qu’au début de l’effet papillon et le monde entier nous regarde. Ces battements d’ailes qui ont commencé en Grèce il y a 10 ans et qui reprennent en France maintenant et qui se meuvent progressivement en un souffle partisan, ne sont que les prémices du début d’une guerre car ces quelques centaines de milliers de personnes qui se sont levées et ont défilé dès l’acte I dans toutes les villes, tous les ronds-points et toutes les rues de France et sont parvenues jusqu’à atteindre les alentours de l’Élysée, ne sont en fait que les premières sentinelles de l’embrasement qui vient.

Il s’agit en réalité d’une guerre pour la survie et d’une guerre pour la liberté et si les peuples ne gagnent pas contre ce nouvel ordre totalitaire en devenir, il n’y aura que précarité dans tous les métiers et tous les secteurs d’activité, paupérisation généralisée des populations mondiales et uberisation de tout et y compris de celle de la vente d’organes ou d’enfants sur les marchés ou autres plateformes boursières créées à cet effet. Nous ne devons pas attendre que la reconnaissance faciale envahisse notre quotidien et notre vie, avec des télécrans dans chacune des pièces de notre appartement pour nous contrôler et éventuellement nous faire arrêter et incarcérer pour pré-crime. Nous devons tous nous rassembler et prendre notre destin et le destin de nos enfants en mains.

Le mouvement des Gilets Jaunes est une expérience psychosociale inédite et dont le résultat est totalement incertain. Il se peut que d’ici quelques temps ce mouvement s’éteigne comme il s’est éteint en Grèce et que les gens, face à la peur du chaos et à l’idée de perdre les dernières miettes qu’il leur reste, préfèrent la servitude volontaire à l’autonomie et l’autogestion. C’est un peu en quelque sorte toute la morale du poème « Le loup et le chien » de Jean De La Fontaine. Mais il se peut aussi que ce mouvement soit une graine sociale qui germe à son rythme et ne s’atrophie jamais.

Il faut, et j’en suis convaincu, continuer de faire ce que fait Etienne Chouard depuis plus de 15 ans, c’est-à-dire d’informer et de cultiver les citoyens en organisant des assemblées constituantes au cours desquelles les citoyens réapprennent à penser et à réfléchir par eux-mêmes et s’entraînent pour que le moment venu, ils soient prêts à contribuer à l’écriture de notre propre constitution.

Il faut continuer les sorties et les manifestations même si certaines d’entre elles tournent mal car personne, jusqu’à aujourd’hui, n’a jamais réussi à faire une omelette sans casser d’œufs. Il est évident que les détenteurs du pouvoir financier, et qui tiennent par la même occasion les pouvoirs économique, politique et médiatique, ne donneront ou ne rendront jamais le bâton pour se faire battre car ils y ont tout à perdre. Il s’agit de continuer et continuer jusqu’à obtenir un consensus à défaut d’obtenir un total gain de cause.

Personnellement, je pense que le communisme et le socialisme sont des bêtises et je n’ai rien contre les milliardaires dès lors qu’ils ont travaillé pour mériter leur train de vie, qu’ils ont su créer et développer un capital et l’ont ensuite intelligemment exploité pour le faire fructifier. Dès lors qu’ils créent des emplois sur notre territoire, non pas selon une mécanique des fluides induite par la théorie du ruissellement, mais bien en injectant une part de leur capital dans des outils de production nécessaires au fonctionnement et au développement de notre tissus économique et social, je ne les condamnerai pas. Si Xavier Niel s’achète un ancien fort napoléonien sur l’île d’Oléron, tant mieux pour lui ! Quel milliardaire aujourd’hui n’investit pas dans un bunker bien isolé ou dans un bien « safe » sur une île ? Aucun. Ils en ont tous et c’est la meilleure de toutes les assurances vies. Tant que Niel ne se comporte pas dans les prochaines années comme un châtelain avide et cupide, personnellement je ne lui souhaite que sincère et bonne continuation.

Du côté des classes populaires, il faut aussi que les populations s’organisent :

  • En mettant en place toutes les options de secours en cas de neutralisation des moyens de communication par l’État.
  • En rassurant davantage sur les objectifs du mouvement qui ne sont rien d’autre  que les atteintes fermes et définitives du bien commun.
  • En exhortant publiquement tous les intellectuels à prendre position et à rejoindre les manifestations pour prendre la tête des cortèges.
  • En se structurant correctement et solidement pour éviter les querelles intestines et en ne se solidarisant qu’autour des trois principaux objectifs.
  • En appelant systématiquement au rejet des questions de second ordre ou relevant d’épiphénomènes clivant et désagrégeant.
  • En maîtrisant et contrôlant les communications car aller débattre sur les plateaux de télévision et de radio c’est très bien, mais y aller pour se faire tourner au ridicule par des spécialistes de Schopenhauer qui tournent tout à la dérision, à l’ironie et au complotisme, c’est en revanche catastrophique en matière de bataille d’opinion. Il s’agit d’une guerre menée par les élites et ce n’est absolument pas une partie de séduction et tant que les gilets jaunes n’auront pas compris cela, il continuera d’y avoir des ratés et de moins en moins de sympathisants à la cause.

In fine, Macron ou n’importe quel autre président aux commandes de n’importe quel gouvernement national ne peut rien faire tant que notre souveraineté dépendra de la commission européenne et de l’union européenne, qui elles-mêmes dépendent et prennent leurs ordres directement auprès des lobbies travaillant pour les plus grandes multinationales de la planète. Des lobbies militaro-industriels aux lobbies de la santé et de l’énergie en passant par le lobby messianique œuvrant à la destruction d’Édom, absolument tout se décide à Bruxelles pour la forme, et absolument tout se décide dans des réunions type Bilderberg pour le fond.

Macron est un jeune fou, Lagarde est une tour, Moscovici un cavalier et nous, pauvres nous, nous ne sommes que de vulgaires pions sur un échiquier géant. À  la différence près que cette partie d’échec ne se joue pas sur un plateau de 64 cases mais bien sur toutes les zones caloriques de la planète.

Je terminerai cet article en citant Danielle Mitterrand, l’épouse de l’ancien président de la république française, qui disait lors d’une interview qu’elle avait donné à Paris Match 12 :

Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c’était la préparation de l’arrivée au pouvoir de François. J’essayais d’apporter tout ce qu’il y a de meilleur en moi, pour que ce rêve d’avoir une société socialiste, quoique à l’européenne, devienne réalité. Mais bien vite j’ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s’établir. Alors je demandais à François : ‘‘Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ?’’ Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement. […] Durant la célébration du Bicentenaire de la Déclaration des droits de l’Homme – juillet 1989 – j’ai pu voir jusqu’à quel point nous étions soumis aux États-Unis. L’État français n’invita pas plusieurs dignitaires, en particulier des Latino-Américains. Comme par hasard, c’était ces pays-là que Washington voulait détruire. […] Je me rappelle avoir dit à François : ‘‘Jusqu’à quel point allons-nous être dépendants de l’humeur des États-Unis, ne pas pouvoir choisir nos invités pour nos festivités… ?’’ Ce fut une honte. […] En France, on élit et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. […] La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire.

Le complotisme, pour reprendre un peu la pensée de ce barbouze d’Aymeric Chauprade et je terminerai là-dessus, c’est l’étiquette que les manipulateurs et le public naïf au QI standardisé accrochent systématiquement autour du cou de ceux qui recherchent la vérité de toute chose et qui, continuellement, cherchent à résoudre par le bon sens et la critique, par le doute et la raison, les problèmes récurrents et les différents maux de notre société en ne se contentant que de soulever des questions pertinentes et en ne relevant que les incohérences des traités, des faits et des actes qui animent les différents systèmes de jeux financiers, économiques, poli-et-géopolitiques.

Pour résoudre nos problèmes et leur trouver à chacun une véritable solution adéquate, efficiente et pérenne, nous devons absolument comprendre et intégrer l’idée que ce n’est certainement pas en la quémandant à nos pseudos experts ou en la cherchant sous les lampadaires de sophistes apatrides et transnationaux, lesquels à l’instar de Sarkozy, Lévy, Minc ou Attali, nous parlent sans arrêt de leur gouvernement mondial et de leur Jérusalem pour capitale, mais en dégageant manu militari ces escrocs de marchands du Temple qui veillent depuis plus de 3000 ans à leur grain et au bon déroulement de leur projet messianique totalitaire tout en se faisant passer dans les coulisses des parlements, des sénats et des cabinets présidentiels, pour des philanthropes, des philosophes, des économistes ou encore de brillants conseillers financiers.

La quête de l’autonomie, de l’autogestion et de la liberté ne fait que commencer et la route est longue et sinueuse mais n’ayons pas peur de la cheminer tous ensemble car au bout, et ce, peu importe le temps pour y parvenir et le prix à payer, c’est un avenir et un monde meilleur que nous aurons conquis et que nous léguerons aux générations qui viennent. Croyez-moi ou non, il n’existe rien de meilleur dans ce monde que l’amour, le bonheur et la paix à transmettre en héritage.

Vive la France et vive le peuple français !

Amar

De la lutte des classes à la lutte des races, pour le plus grand bonheur des banquiers

Notes

  1. Il s’agit du moment où les gens voudront manifester et où ils ne le pourront plus car le gouvernement aura voté probablement une loi contre les manifestations pour raisons de terrorisme, violences ou casses.
  2. Contrairement à George W. Bush, qui avait envoyé des troupes militaires américaines en Irak comme on envoie des groupes d’enfants au camping, le Général Petraeus lui, qui est aussi un fin mondialiste mais d’une dimension militaire et sécuritaire, s’est rapidement aperçu que la première armée du monde dont il était le général en chef, était en train de s’enliser dans une guérilla interminable et dont elle ne sortirait jamais vainqueur. Il en avait alors conclu que les fondements, les pensées et les doctrines héritées d’Alexandre, de Sun Tzu, d’Hannibal, de Napoléon, de Joukov, de Mao et de Giap en matière de lutte anti-insurrectionnelle, et qui sont toujours enseignées dans toutes les écoles d’états-majors et tous les collèges de guerre du monde, étaient dépassées. Selon Petraeus, il fallait tout revoir, tout refondre et tout repenser. Il publia en 2009 une partie de ce travail dans un livre intitulé « The Petraeus Doctrine ».
  3. Les Mythes fondateurs du choc des civilisations de Youcef Hindi, aux éditons SIGEST. https://youssefhindi.fr
  4. Secrétaire général du syndicat de police VIGI
  5.  Propos de Stanley Milgram, tiré du chapitre 1 du livre Soumission à l’autorité, aux éditions Calmann-Lévy, livre traduit de l’ouvrage Obedience to Authority de 1974 et de l’anglais par Emy MOLINI, année de parution 2002.
  6.  Exemple de question : les gouvernements ont-ils le droit d’utiliser les êtres humains comme cobayes au nom de la recherche de moyens de pression, de domination et de soumission des populations comme ce fut le cas à Abou Ghraïb ou à Guantanamo ? La fin justifie-t-elle les moyens ?
  7. Il s’agit du mythe que se représentent les pauvres du tiers monde qui rêvent de Paris et de notre pays car n’importe quel adulte bien doté intellectuellement aura très bien compris que la France n’est plus aux mains des Français et qu’il est complètement anormal de prétendre au titre de patrie des droits de l’homme, et de n’accueillir que des djihadistes et des bourreaux, lesquels n’apportant strictement rien à la nation en terme de valeur ajoutée, et dans le même temps de refuser l’asile à des lanceurs d’alertes tels que Snowden ou Assange.
  8.  Albert Martens, Diviser pour régner, Editions EPO, année de parution 1983.
  9. Le flux poussé est une ancienne méthode de production qui a disparu aujourd’hui pour laisser place à la méthode dite du flux tiré ou tendu. La première consistait à produire en avance un grand nombre standardisé de véhicule (exemple de la Ford T) dans un monde où la demande était supérieure à l’offre et la seconde consiste à produire des véhicules personnalisés au compte-goutte dans un monde où la demande est inférieure à l’offre (exemple : le client choisit son modèle, commande, paie un acompte et attend son produit).
  10. En Europe, seules la France, la Catalogne et la ville de Barcelone utilisent le lanceur GL-06
  11. Page 44
  12.  Paris Match N° 2441 : François et moi, 50 ans de passion, Danielle Mitterrand.
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