Ceux qui ont perpétré la plus grande supercherie de l’histoire présidentielle américaine en mettant en scène la présidence Biden ne nous diront jamais quel était leur objectif ultime. − Victor Davis Hanson
Par James Howard Kunstler – Le 12 mai 2025 – Source Clusterfuck Nation
Casey Means, la nouvelle candidate au poste de chirurgienne générale des États-Unis
Une vérité fondamentale de la vie américaine actuelle est que notre bien-être physique se détériore à mesure que le secteur dit de la santé prend de l’ampleur — il représente désormais 17,6 % de l’économie (PIB). C’est clairement le fondement de la campagne Make America Healthy Again (MAHA) qui s’est rattachée au programme Trump 2.0. On n’entend pratiquement aucun argument contre MAHA elle-même, même de la part du Parti des escroqueries et des canulars, mais beaucoup de calomnies et d’injures contre le principal défenseur de MAHA, Robert Kennedy, Jr.
La candidate initiale de M. Trump au poste de chirurgienne générale, le Dr Janette Nesheiwat, a été retirée la semaine dernière, juste avant son audition de confirmation au Sénat. Ses références semblaient un peu douteuses – elle a fait ses études de médecine sur la petite île caribéenne de Saint-Martin (hein, quoi… ?) et présentait d’autres irrégularités – qu’elle a d’ailleurs tenté de dissimuler. De plus, elle était une fervente partisane du vaccin contre la Covid-19 et une ardente défenseuse de la campagne de censure visant à étouffer tout débat à ce sujet.
Ce qui nous amène directement à un dilemme flagrant dans l’ordre du jour actuel du président Trump : il a évité de s’engager dans le fiasco Covid qui s’est déroulé au cours de la dernière année de son premier mandat. À présent, ce blog estime que M. Trump a été manipulé sur la question du Covid par les « experts » Anthony Fauci et Deborah Birx, qui dirigeaient l’équipe Covid de la Maison Blanche, puis ont piégé le président dans l’opération Warp Speed, en faisant appel à sa vanité pour qu’il joue les super-héros. On peut également supposer que l’opération Covid a été conçue pour chasser M. Trump du pouvoir en permettant une fraude électorale sans précédent, le ridiculisant au passage.
D’autres aspects de l’énigme Covid sont enfin en train d’être élucidés, tels que la question de l’origine en laboratoire et les opérations néfastes et vastes du Dr Fauci pour financer des armes biologiques. Mais le sujet effrayant des vaccins à ARNm contre la Covid-19, et toutes les magouilles autour de leur développement et de leur déploiement, reste tabou, même si Trump 2.0 bat tous les records en détruisant les idoles bureaucratiques et en modifiant radicalement toutes sortes de politiques — par exemple, la décision monumentale prise aujourd’hui de réduire le coût des médicaments de 30 à 80 % en utilisant le dispositif commercial de la nation la plus favorisée, qui lie les prix des médicaments aux États-Unis aux prix les plus bas payés par d’autres pays à revenu élevé (par exemple, le Canada, le Japon ou les pays européens) pour les mêmes médicaments.
Mais les vaccins contre la Covid-19 planent sur le pays comme un miasme inquiétant dont personne ne veut parler. Les preuves s’accumulent pour démontrer que les vaccins sont inefficaces et profondément nocifs pour de nombreuses personnes qui les ont reçus, en particulier celles qui ont reçu plusieurs doses de rappel. Il en résulte apparemment une augmentation choquante de cancers rares et agressifs, de dysfonctionnements du système immunitaire, de lésions cardiaques et vasculaires, de troubles neurologiques, et bien plus encore. Le CDC sous « Joe Biden » a travaillé désespérément pour cacher tout cela, mais cela a fini par être révélé, car c’était trop important pour être caché.
81 % de la population américaine s’est soumise aux vaccins contre la Covid-19. On peut donc supposer que tout cela est un sujet extrêmement sensible. Admettre toutes ces informations effrayantes dans l’arène publique risquerait de déclencher une fureur politiquement dangereuse. On comprend pourquoi M. Trump a évité d’aborder ce sujet au début de son second mandat. Mais il devra finalement s’y résoudre.
De même, tôt ou tard, Bobby Kennedy, Jr. devra prendre position sur les vaccins Covid, à savoir mettre fin à la vaccination. Quelle que soit votre opinion sur le calendrier vaccinal des enfants, un sujet brûlant d’actualité, il semble tout à fait insensé que le vaccin à ARNm contre la Covid-19 y figure toujours. Il est toujours officiellement recommandé par le CDC. Parmi les effets « bien plus nombreux » des vaccins, on trouve des dommages à la fertilité humaine. Vous devez vous poser la question suivante : en administrant ces vaccins à des enfants dès l’âge de six mois, sommes-nous en train de créer une nation qui ne pourra plus avoir d’enfants ? C’est assez effrayant.
La nouvelle candidate au poste de chirurgienne générale est donc Casey Means, membre de l’équipe frère/sœur Calley et Casey Means, principalement connus pour être les acolytes de Bobby Kennedy dans la lutte pour la sécurité alimentaire. Les Means étaient déjà soupçonnés d’être montés en puissance trop rapidement et de manière inattendue depuis l’été 2024, lorsque M. Kennedy a commencé à se rallier à la campagne de Trump. Ils étaient soupçonnés et critiqués d’être les complices d’une sinistre alliance entre la Silicon Valley, les grandes entreprises pharmaceutiques et les services secrets américains. Les Means ont habilement évité de prendre position sur les vaccins contre la Covid-19. Hmmmm… C’est en tout cas ce qui se dit. Quant à savoir si cela est vrai, nous devrons attendre pour le découvrir.
Il faut se demander si M. Kennedy s’allierait avec des personnes au caractère supposément douteux. Est-il utilisé ou manipulé ? Ou peut-être que ce n’est tout simplement pas le cas. La nomination de Casey Means a provoqué une onde de choc au sein des mouvements MAGA et MAHA. Ses références semblaient un peu douteuses, comme celles de Janette Nesheiwat avant elle. Mme Means a abandonné sa résidence médicale de cinq ans dans l’Oregon quelques mois avant de la terminer, apparemment en raison d’une désillusion vis-à-vis de la médecine conventionnelle. Elle ne possède pas de licence médicale active, prétendument requise pour occuper le poste de chirurgienne générale.
Elle s’est plutôt orientée vers ce qu’on appelle vaguement la médecine fonctionnelle, qui rejette les « normes de pratique » oppressives dictées par les compagnies d’assurance et le recours aux produits pharmaceutiques pour soulager les symptômes plutôt que de traiter les causes des maladies. Mme Means est également devenue entrepreneuse dans le domaine médical en créant Levels, une entreprise de technologie de surveillance du glucose, et est une « influenceuse bien-être » sur Instagram avec 750 000 abonnés. Compte tenu des aspects clairement racketteurs de la médecine conventionnelle et de son incapacité à faire face à l’augmentation choquante des maladies chroniques, on pourrait soutenir que Mme Means a fait les bons choix de carrière, aussi étranges qu’ils puissent paraître à première vue.
C’est presque un miracle que RFK Jr. ait réussi à décrocher le poste de secrétaire à la Santé et que le gouvernement ait réussi à recruter Jay Bhattacharya, défenseur de la « liberté médicale », pour diriger les Instituts nationaux de la santé, et Marty Makary pour diriger l’Agence fédérale des produits alimentaires et médicamenteux. Cela représente un revirement spectaculaire dans la politique gouvernementale. Il est également plausible que cette nouvelle équipe de santé publique ait été préoccupée par la réorganisation du personnel et de l’administration au cours des premiers mois de Trump 2.0. Elle a commencé à s’attaquer à certains aspects de la crise sanitaire nationale, comme l’interdiction des colorants alimentaires toxiques.
Elle n’a pas encore abordé les questions juridiques importantes et délicates telles que la suppression de la protection dont bénéficie l’industrie pharmaceutique contre les poursuites judiciaires pour ses produits défectueux, la fin de la publicité télévisée pour les produits pharmaceutiques – qui n’est qu’un moyen de chantage pour contrôler le contenu des chaînes d’information en continu afin de protéger l’industrie pharmaceutique –, la prise en compte de la catastrophe de l’autisme et de son lien avec les vaccins infantiles et, bien sûr, l’arrêt des vaccins contre la Covid-19.
Il y a également des rumeurs selon lesquelles RFK, Jr. serait « manipulé » par des personnes ou des forces occultes. Un personnage moins occulte dans ce psychodrame est le sénateur Bill Cassidy (R-LA). Le sénateur Cassidy, qui est médecin, préside la commission sénatoriale de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites (HELP) qui a mis M. Kennedy sur le gril lors de son audition de confirmation. Les pressions politiques ont alors poussé le sénateur Cassidy à céder et à voter « oui » pour RFK Jr. Depuis, la Louisiane a modifié ses règles électorales afin que les Démocrates ne puissent plus voter aux primaires républicaines, et Cassidy est désormais vulnérable. Sa base est agitée. Il avait voté en faveur de la destitution de M. Trump en janvier 2021 à la suite des émeutes du Capitole du 6 janvier.
Selon les rumeurs, M. Kennedy aurait conclu un accord avec le sénateur Cassidy pour éviter de prendre certaines mesures – comme tout ce qui pourrait nuire à l’industrie pharmaceutique et à ses sources de profits – sous peine d’être à nouveau traîné devant la commission HELP et mis sur la sellette. Si cela devait arriver, je pense que M. Kennedy saurait très bien se défendre lors d’une audience publique. Il a toujours maîtrisé les faits. En tant que directeur du HHS, il a eu accès à une mine d’informations auxquelles il n’avait pas accès auparavant. Il doit désormais savoir exactement quel genre de méfaits ont été commis dans le domaine de la santé publique américaine au cours des dernières décennies et il n’hésitera pas à les révéler publiquement. Ne soyez pas surpris si M. Kennedy commence à émettre des renvois pénaux d’ici peu.
Quant à Casey Means… Donnons-lui une chance de démontrer qu’elle est du bon côté de la MAHA et qu’elle est prête à se battre dans ce qui est devenu une guerre biomédicale contre le public américain.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone