Par James Howard Kunstler – Le 18 mars 2022 – Source kunstler.com
Le régime qui se cache derrière « Joe Biden » semble se réjouir à l’idée de faire traîner cette crise aussi longtemps que possible, malgré le fait que nous n’avons à peu près aucun intérêt national dans le sort de l’Ukraine, à l’exception peut-être de nos craintes concernant les sombres secrets qui y résident…..
Au milieu d’une campagne d’hystérie du genre troisième guerre mondiale, notre pays a l’intention d’envoyer rapidement une aide d’environ 14 milliards de dollars à l’Ukraine, y compris des missiles antichars Javelins et des armes décrites comme des « drones kamikazes », ce qui pose quelques questions épineuses aux observateurs curieux.
Comment allons-nous faire entrer ces engins en Ukraine ? Par des avions de transport C-17 Globemaster de l’USAF ? Vers quel aérodrome, exactement ? Et avec quelle garantie qu’ils pourront effectuer la livraison sans rencontrer, disons, une défaillance mécanique avant l’atterrissage ? Faire passer les armes par la frontière de la Pologne, de la Slovaquie, de la Hongrie, de la Roumanie ou de la Moldavie ? Ne pensez-vous pas que la Russie dispose d’une surveillance par satellite du nombre limité de passages routiers le long de cette frontière et qu’elle surveillera les convois de camions ?
Il est plus probable que ce chiffre en dollars et ces discussions sur l’armement soient des fantaisies destinées à apaiser les quelque 30% d’Américains qui, selon les sondages, sont avides d’un affrontement nucléaire apocalyptique avec la Russie. Soit dit en passant, 30 % est l’estimation faite par les psychologues de toute population susceptible d’être atteinte par une psychose collective – la transfiguration de personnes anxieuses et angoissées qui, d’inoffensives sauterelles, deviennent des sauterelles humaines ravageuses.
Ce phénomène de dérangement collectif a été géré avec art par l’État profond américain ces dernières années, en commençant par le canular de la collusion avec la Russie contre le prétendu monstre qu’est M. Trump, puis en passant à la frénésie autour du virus de la Covid-19, avec tous ses rituels répugnants d’obéissance et de soumission, et en passant maintenant sans transition au mélodrame de Vladimir Poutine déguisé en King Kong malmenant Fay Wray, incarnée par l’Ukraine.
Des lecteurs m’assurent que la Russie est en train de « se faire botter le cul » dans cette étendue béante de blé et de boue qui a été, d’une manière ou d’une autre, un domaine russe depuis plus longtemps que les États-Unis n’ont été une nation – à l’exception des trente dernières années où elle a été un terrain de jeu pour les oligarques pillards locaux, les joueurs du département d’État américain et de la CIA, et les voyous en quête de gains tels que M. Hunter R. Biden et les parents de John Kerry et Nancy Pelosi.
Le cadeau américain de missiles javelins [et stinger, NdT] par l’ancien président Trump, aurait fait payer un lourd tribut aux chars et hélicoptères russes, gênant leur avancée. Ce n’est pas toute l’histoire. Les Russes ont encerclé les unités les plus robustes de l’armée ukrainienne dans la région contestée du Donbass. Il s’agit notamment des présumées brigades néonazies Azov, retranchées autour de Lugansk et de Donetsk depuis huit ans, et occupées pendant tout ce temps à bombarder la population russophone avec des munitions fournies par les États-Unis. Ces brigades Azov sont maintenant confrontées au choix de la reddition ou de l’anéantissement. Elles n’ont aucun contact avec ce qui reste du commandement militaire ukrainien.
Le régime qui se cache derrière « Joe Biden » semble se réjouir à l’idée de faire traîner cette crise aussi longtemps que possible, malgré le fait que nous n’avons à peu près aucun intérêt national dans le sort de l’Ukraine, à l’exception peut-être de nos craintes concernant les sombres secrets qui y résident – en particulier l’histoire complète derrière ces laboratoires biologiques dirigés par le Pentagone, récemment découverts et remplis de dangereux projets scientifiques basés sur des maladies. Cela semble au moins un peu suspect, pour l’observateur occasionnel. Qu’avions-nous en tête avec tout cela ? N’est-ce pas déjà assez grave que la race humaine partage la planète avec de nombreux micro-organismes opportunistes qui aiment tuer périodiquement des multitudes ? Est-ce une bonne idée de les améliorer, de jouer à des jeux de laboratoire avec eux ? Et pourquoi là, près de la frontière russe ? Et pourquoi tant de laboratoires ?
La société occidentale subit les conséquences de cette science à la Frankenstein depuis plus de deux ans. Est-ce une coïncidence que « Joe Biden » ait provoqué l’invasion de l’Ukraine par la Russie au moment même où la crise de la Covid-19 s’orientait vers la découverte que les vaccins vantés s’avèrent invalider et tuer un grand nombre de personnes dans la fleur de l’âge. La terrible nouvelle de tout cela ne peut être étouffée malgré l’indifférence calculée des grands médias à son égard. Entre une mortalité artificielle et une économie en ruine, le gouvernement de « Joe Biden » et ses complices de l’État profond n’ont pas beaucoup de raisons de se vanter.
Mercredi encore, sur son podium, le « président » a énoncé une série d’hypothèses bizarres en déclarant que « tout le monde connaît quelqu’un » susceptible d’être victime de chantage. C’était peut-être une surestimation de l’état général des relations morales des Américains. Mais alors, qu’est-ce qu’on en sait ? Vingt-quatre heures plus tard, le New York Times – de toutes les parties – revient très ostensiblement sur son affirmation, vieille de deux ans, selon laquelle l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden, bourré de notes et de courriels compromettants sur les opérations de corruption et de racket de la famille Biden dans le monde entier, était un stratagème russe pour donner une mauvaise image de « Joe Biden », alors candidat.
Veulent-ils dire qu’un tel stratagème russe n’a pas eu lieu ? Et que les cinquante officiers de renseignement américains, anciens et actuels, qui ont signé une lettre à cet effet mentaient ? Les informations préjudiciables doivent-elles être portées à la connaissance du public maintenant ? Est-ce que « Joe Biden » et le Times ont essayé de prendre de l’avance sur une histoire ? Et si, par exemple, Hunter Biden fait l’objet d’accusations fédérales, son père sera-t-il impliqué ? Ou peut-être qu’une autre partie, la Russie ou peut-être la Chine, est en possession d’un ordinateur portable de Hunter Biden – il y en a eu plus d’un dans le monde – et qu’elle est sur le point de divulguer son contenu. Peut-être que remuer la queue de ce chien ukrainien n’était pas une si bonne idée après tout.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone