L’énigme


« Si un politicien fait une ‘faveur’ à un parrain du crime et que ce dernier paie la femme du politicien, il s’agit toujours de corruption. Si le patron du crime paie le fils camé du politicien en échange de la faveur, c’est toujours de la corruption ». – Jeff Childers, blog Coffee & Covid


Par James Howard Kunstler – Le 15 Septembre 2023 – Source Clusterfuck Nation

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Tout comme un investissement douteux peut devenir catastrophiquement ruineux dans le monde de la finance, « Joe Biden » est passé d’un actif à un passif pour le Parti du Chaos, alors que nous entrons dans la saison où les choses deviennent réelles. Il y a quelques semaines, le fantôme de la Maison Blanche ne pouvait rien faire de mal, bien qu’il ait fait absolument tout ce qu’il fallait depuis trente-deux mois qu’il hante le Bureau Ovale. Aujourd’hui, une odeur de pourriture et de soufre se dégage de chacun de ses faux pas, tandis que ses balbutiements à la tribune déclenchent des alarmes au QG du parti. Que faire, en effet ?

Il y a cinq minutes, « JB » faisait encore semblant de se présenter à la réélection, ce qui, bien sûr, était un bobard que seule la base Wokiste, mystifiée dans un ravissement psychotique épique, pouvait avaler. Les régisseurs du « président » gèrent un « comité de campagne » avec des contributions quasi nulles, mais tout ce qu’il fait en réalité, c’est envoyer des millions de courriels concoctés à l’aide d’un algo et remplis d’inepties, cinq fois par jour, pour continuer à faire semblant pendant que le Blob de Washington cherche désespérément un moyen de s’en sortir.

Depuis que le légendaire ordinateur portable de l’enfer est entré en scène, les non-éveillés du pays ont été exposés à des rafales de preuves selon lesquelles « Joe Biden » a mené un trafic d’influence familial en tant que vice-président, et que cela a probablement quelque chose à voir avec le gâchis extravagant engendré par l’Ukraine. Les efforts grossiers et anarchiques du DOJ et du FBI pour dissimuler tout cela ont échoué ces derniers temps, tandis qu’une rude musique de sifflets fendait de manière inquiétante l’air humide de la nuit au-dessus du marécage du Potomac.

La prochaine enquête de la Chambre sur la destitution, avec ses pouvoirs extraordinaires d’assignation à comparaître, peut facilement démêler ces questions, à l’instar du représentant Comer (R-KY) qui s’en prend aux relevés bancaires de la famille Biden. L’équation est assez simple : Des millions de dollars qui circulent dans les coffres de « Joe » et Jill, Jim et Frank, et des enfants et petits-enfants Biden, divisés par les salaires à six chiffres d’un sénateur et d’un vice-président, multipliés, disons, par les 20 à 50 millions de dollars de revenus (pour aucun service rendu discernable) provenant de l’Ukraine, de la Russie, de la Chine, du Kazakhstan et de Dieu sait combien d’autres entités prétendument hostiles aux intérêts des États-Unis par l’intermédiaire des multiples sociétés écrans de Hunter Biden. Cela s’appelle du blanchiment d’argent.

Pendant ce temps, mirabile dictu, l’avocat spécial David Weiss a obtenu jeudi d’un grand jury fédéral trois chefs d’accusation de possession illégale d’armes à feu contre Hunter Biden. On ne sait comment, la barge chargée d’accusations d’évasion fiscale qui avait été vue pour la dernière fois il y a quelques semaines en train de naviguer dans Indictment Central s’est retrouvée dans le triangle des Bermudes et a disparu du registre. Autre question : qu’en est-il de cet « accord de déjudiciarisation » sournoisement intégré dans l’accord de plaidoyer qui a explosé il y a un mois dans la salle d’audience de la juge Maryellen Noreika ? Ce petit bijou aurait permis à Hunter B d’échapper à tout autre crime fédéral antérieur imputé dans les nombreuses preuves de corruption de la famille Biden déjà rendues publiques. Si l’accord de plaidoyer s’est évaporé, l’accord de déjudiciarisation ne s’est-il pas envolé avec lui ? Les avocats de Hunter affirment apparemment qu’il est toujours en vigueur. Comment cela fonctionne-t-il ?

Plus précisément, ce psychodrame politique exorbitant impliquant un chef d’État criminellement compromis, qui semble de plus en plus mentalement incompétent, met à rude épreuve la patience du Blob, perturbe la transe consensuelle des Wokistes et met à l’épreuve la tactique du DNC sans qu’aucune bonne option apparente ne soit à portée de main. Quelqu’un devrait chuchoter à l’oreille de « Joe Biden » que ses services ne sont plus nécessaires, que le spectacle est terminé et qu’il est temps de quitter la scène. Mais cela, bien sûr, laisse le Blob et le DNC avec Kamala Harris, le tailleur de pantalon vide ricanant, maintenant complètement transformé en une blague politique historique. Ce n’est pas comme s’ils pouvaient prétendre la présenter à la présidence en 2024.

Il n’y a pas non plus de moyen réaliste de la faire sortir de scène pour la remplacer. Le stratagème de l’alternance de la vice-présidente nommée – faire entrer Gavin Newsom et le faire monter en grade lorsque Kamala démissionne – semble invendable. Il a transformé la Californie en un paysage d’enfer à la Jérôme Bosch, fait de vols à la tire, de vols de voitures, de folie médicale et de mauvaise gestion des incendies de forêt. Les vidéos du chaos californien sont diffusées sur les réseaux sociaux 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il ne sera jamais confirmé par le Congrès. Et qui d’autre y a-t-il sur le banc du DNC ? Pete Buttigieg (bien sûr….) Hillary ? ha-ha-ha-ha… ! Ils pourraient réintégrer Barack Obama – la Constitution n’interdit qu’un troisième mandat électif, pas une nomination. Ne serait-ce pas une farce qui mettrait fin à la nation ? (Au moins, il pourrait arrêter de prétendre qu’il n’est pas déjà secrètement président par intérim).

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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