Le prochain grand projet


« La réserve de confiance, de patience et de déférence, parmi les non-zombies aux États-Unis, est maintenant de ZÉRO. » – Jacob Dreizin


Par James Howard Kunstler – Le 29 Janvier 2024 – Source Clusterfuck Nation

Trump – E. Jean Carroll

Je suis sûr que vous voyez exactement où je veux en venir. Je veux parler du cortège de désastres orchestrés par « Joe Biden » et ses associés – avec l’aide d’une cabale globaliste assoiffée de pouvoir – qui entraînent notre pays au galop vers le cimetière des empires. Peut-on douter de leur volonté de détruire la civilisation occidentale ? Et qu’ils accélèrent le mouvement parce que trop de citoyens se lèvent pour s’opposer à leur méchanceté dégénérée ?

En particulier, les personnes qui n’ont pas abandonné leur raison à l’abrutissement marxiste-wokiste qui se fait appeler « progressisme » en ont assez de l’afflux délibéré de quelque dix mille faux demandeurs d’asile par jour à la frontière, principalement des hommes, dont beaucoup viennent de Chine, et encore plus de cabots de pays lointains où le djihad est à l’ordre du jour – c’est-à-dire la croisade pour exterminer les peuples de la civilisation occidentale. Nous sommes censés être d’accord avec cela.

Cette politique délibérée de trahison a été déclarée à juste titre « invasion » la semaine dernière par le gouverneur du Texas, ce qui exige que la vague humaine soit accueillie par une force réelle, et non par le wagon de bienvenue en quoi la patrouille frontalière fédérale a été transformée. Jusqu’à présent, le résultat est une véritable impasse  à la frontière du Mexique entre le régime de Washington et l’État du Texas, rejoint par vingt-cinq autres États américains sympathisants prêts à envoyer des hommes et du matériel pour sceller la frontière.

Rien de tout cela n’est rapporté dans le New York Times de lundi matin, bien que vous puissiez y lire La teinture des cheveux est-elle mauvaise pour la santé ?. Vous ne lirez rien non plus sur la caravane de camionneurs américains partis de tous les points du pays pour « protester pacifiquement et prier » à la frontière pendant que le Texas tente de régler son différend avec « Joe Biden ». Vous ne lirez rien non plus sur le soulèvement des agriculteurs européens qui bloquent les autoroutes pour protester contre les règles ruineuses de l’UE sur les importations de denrées alimentaires, les prix du diesel, l’inanité des émissions de carbone et, bien sûr, la marée officiellement autorisée d’Africains et de djihadistes qui déferlent sur les États membres de l’UE.

Jusqu’à présent, la réponse de « Joe Biden » a été de dire qu’il ne s’occuperait de la situation à la frontière que si le Congrès approuvait un nouveau programme d’aide massive à l’Ukraine, une proposition malhonnête à tous points de vue. L’Ukraine est une cause perdue qui n’aurait jamais dû être la nôtre. Pourtant, la sécurisation de la frontière américaine est l’une des principales missions de l’exécutif, et non un avantage marginal facultatif à utiliser comme levier pour d’autres projets. Le Congrès a déjà préparé des articles de mise en accusation pour le secrétaire à la sécurité intérieure, M. Mayorkas, qui a menti à plusieurs reprises sous serment au sujet de la « sécurité » de la frontière. Mais ce n’est manifestement pas suffisant. L’échec est entièrement imputable à Joe Biden et justifie à lui seul sa mise en accusation, sans parler de toutes les preuves de corruption et de racket entre lui et sa famille.

La meilleure solution serait de mettre en accusation à la fois le président et la vice-présidente Kamala Harris, qui s’est proclamée « tsar des frontières », ce qui placerait le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, dans le bureau ovale. Mais la procédure de destitution est trop lente et maladroite pour cela. Je vais donc vous dire où tout cela va nous mener : « Joe Biden » saisira un prétexte pour déclarer une urgence nationale et soumettre les États-Unis à une sorte de loi martiale.

Ce prétexte pourrait être une flambée de violence dans la querelle entre les États et les autorités fédérales à propos de la frontière. Ou bien il pourrait s’agir d’une extension de la guerre au Moyen-Orient, d’une confrontation directe avec l’Iran qui attirerait la Russie et la Turquie et donnerait le coup d’envoi de la troisième guerre mondiale, une guerre que nous aurions d’excellentes chances de perdre, compte tenu de notre armée ravagée par la DEI et trop vaccinée, de nos groupes de porte-avions obsolètes qui peuvent être coulés par des missiles hypersoniques, et de nos réserves épuisées d’armements déjà utilisés par l’Ukraine et, dernièrement, donnés à Israël dans le cadre de la campagne de Gaza visant à détruire le Hamas. Si une telle guerre ne déclenche pas un échange d’armes nucléaires à l’échelle mondiale, elle effondrera au moins les économies de l’Europe et de l’Amérique et, par conséquent, de nombreux gouvernements, y compris peut-être le nôtre. Et quel rôle pourraient jouer tous ces clandestins récemment arrivés dans un tel fiasco ? Quoi qu’il en soit, le chaos et les difficultés nous attendent.

Si nous parvenons à éviter une guerre majeure, « Joe Biden » pourra tenter le coup de l’urgence nationale lorsque la « maladie X » tant annoncée (par l’OMS) entrera en scène. (Et nous devons nous demander s’il ne s’agira pas simplement d’un effet secondaire différé des vaccins ARNm). En fin de compte, l’objectif de toute urgence nationale à ce moment de l’histoire, quelle qu’en soit l’origine, sera de suspendre les élections de 2024. Le Parti démocrate a tellement perdu les pédales sur le plan psychologique qu’il est prêt à tout pour éviter de perdre le contrôle du gouvernement.

Les affaires légales visant à faire tomber Donald Trump du plateau de jeu ont été confiées à des procureurs corrompus et stupides qui bâclent leur travail dans un ordre parfait. Ils sont déjà en train de préparer le gâteau pour la fête d’adieu de Fani Willis en Géorgie, et Jack Smith est miné chaque jour par la vérité émergente sur le rôle du gouvernement dans la fomentation de l’émeute du J6. Le jugement ridicule rendu la semaine dernière dans l’affaire de diffamation d’E. Jean Carroll sera certainement renversé en appel. Notez les tweets ci-dessous attribués au compte « X » de Mme Carroll et tirez vos propres conclusions sur son caractère, en particulier sur ses penchants sexuels. (Le juge Lewis Kaplan les a d’ailleurs jugés irrecevables en tant que preuves pour la défense de M. Trump).

En ce qui concerne la prochaine urgence nationale ou une sorte de loi martiale, le problème est qu’au moins la moitié de l’Amérique refusera de se conformer aux diktats émanant du Blob Central. Ils en ont assez de se faire avoir. Le gouvernement a dangereusement flirté avec la perte de légitimité au fur et à mesure que le désastreux mandat de « Joe Biden » se prolongeait, mais ce serait vraiment la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Quelles que soient les autres conséquences tragiques qui s’ensuivraient, ce serait la fin de notre république constitutionnelle, et l’histoire inscrira « Joe Biden » dans le Panthéon de l’infamie comme l’homme qui l’a tuée.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

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Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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