Par Jon Rappoport − Le 14 Aout 2022 − Source NoMoreFakeNews
Les lecteurs qui me suivent depuis un certain temps savent que j’ai beaucoup écrit sur l’imagination. Pourquoi ? Parce que l’imagination est la qualité qui surpasse la réalité. Toute forme de réalité. L’imagination est la voie de l’infini.
La conscience veut créer une nouvelle conscience, et elle le peut. L’imagination est sa façon de le faire. S’il existait un état de conscience ultime, l’imagination serait toujours capable de jouer une autre carte et d’aller plus loin.
Dans tous les domaines de la vie, et en particulier lorsqu’il s’agit de l’esprit, de la perception, du pouvoir, de l’empathie, et ainsi de suite, il y a toujours un statu quo. C’est l’endroit où une personne dit : « Bon, ça suffit. Je vais me contenter de ce que j’ai. Je m’arrête là. »
Tôt ou tard, cela conduit à l’ennui, à la frustration, aux problèmes et aux conflits. Cela conduit à un déclin.
L’imagination, qui ne connaît pas de limites, est la source des explorations les plus aventureuses. Elle peut avoir un grand impact sur le monde matériel, bien sûr, mais il ne faut pas en conclure qu’elle est composée de matière ou d’énergie. L’imagination est non matérielle. Penser le contraire revient à utiliser une certaine version de la physique pour représenter l’imagination, puis à lui imposer des limites. C’est une erreur. L’imagination n’obéit à aucune loi de la physique.
Si l’imitation est la forme la plus sincère de flatterie, nous avons suffisamment flatté la réalité. Elle n’a pas besoin de plus. L’imagination crée de nouvelles réalités.
Vous pouvez créer la même chose encore et encore, et finalement vous serez aussi vivant qu’une table. Injectez de l’imagination dans le mélange, et tout change soudainement. Vous pouvez diriger ce bateau où vous voulez. Vous pouvez construire des mondes.
Le plus petit dénominateur commun du consensus implique une absence d’imagination. Tout le monde est d’accord, tout le monde s’ennuie, tout le monde est obéissant. À l’opposé du spectre, il y a des inondations massives de création individuelle unique, et alors cette chose recherchée appelée abondance est aussi naturelle que le soleil qui se lève le matin.
S’asseoir dans une station de bus cosmique en attendant la réalité est ce qu’est la réalité. Tout le reste n’est qu’imagination.
Il y a ceux qui croient que la vie est un musée. Vous vous promenez dans les salles, vous trouvez un tableau, vous vous y promenez et vous vous y installez définitivement. Mais le musée est sans fin. Si vous étiez un peintre, vous ne décideriez jamais de vivre dans une de vos toiles pour toujours. Vous continueriez à peindre.
La recherche incessante et obsessionnelle de toutes ces choses sur lesquelles nous pouvons être d’accord est un aveu de faillite.
Lorsque nous réapprenons à vivre à travers et par l’imagination, nous entrons et inventons un nouvel espace et un nouveau temps. Mais l’espace et le temps ne sont pas des forces supérieures. Ils naissent au robinet de l’imagination.
Avec l’imagination, on peut résoudre un problème. Plus important encore, on peut aller au-devant du problème et le rendre nul et non avenu.
Il y a un milliard de peintures murales sur un milliard de murs, et une personne en choisit une, s’effondre devant elle et s’y consacre. Il passe mille ans à essayer de la déchiffrer. Ainsi soit-il. Ce n’est pas de l’imagination.
L’imagination n’est pas un système. Elle peut inventer des systèmes, mais elle est non matérielle. C’est une capacité. Elle ne ressent aucune contrainte à imiter la réalité. Elle crée des réalités. Son champ d’action n’est limité que par l’imagination d’une personne quant à la portée de l’imagination.
La race humaine est obsédée par la question : qu’est-ce qui existe ? C’est une question qui semble bien plus facile que : que voulez-vous imaginer ? Cette comparaison explique pourquoi les civilisations déclinent.
L’imagination est un chemin. En marchant sur ce chemin suffisamment longtemps, vous trouvez des réponses à toutes les questions que vous vous êtes jamais posées. Vous trouvez également le pouvoir dont les gens rêvent.
Jon Rappoport
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone