L’audace dans le chaos


« Lorsque vous donnez le pouvoir sur la loi à des gens qui ne voient dans la loi qu’une arme pour atteindre leurs ennemis, vous détruisez l’État de droit. C’est ce qu’ont fait ces abrutis de libéraux blancs « . – Paul Craig Roberts


Par James Howard Kunstler – Le 18 Septembre 2023 – Source Clusterfuck Nation

Mandy K. Cohen

Tous ceux à qui je parle ressentent un picotement d’effroi dans leur foie et leurs lumières alors que notre monde bascule dans la saison des ténèbres. Le Parti du chaos gouverne uniquement sur la base d’insultes à l’égard de ses citoyens. Ils essaient certainement de provoquer quelque chose comme une guerre civile, quelque chose qu’ils peuvent qualifier de « suprématie blanche », comme si cela justifiait la déclaration d’un état de siège – une suspension d’urgence des droits de parler, de se déplacer, de se rassembler, de résister aux pseudopodes collants du Blob malveillant qu’est devenu Washington.

Ces insultes sont toutes des contre-vérités évidentes, et derrière elles, vous pouvez être sûrs que se cachent de grands crimes. Les crimes, bien sûr, appellent un jugement et un paiement. C’est la méthode américaine. Alors, naturellement, le parti du chaos, solidement ancré contre la manière américaine, a détourné la loi pour l’empêcher de s’appliquer à lui. Ils ont abîmé et déshonoré toutes les autorités de ce pays et le déshonneur de la loi est leur récompense ultime.

Il est difficile de dire laquelle de leurs insultes est la pire, car elles sont toutes si grossières et arrogantes, mais les contrevérités concernant l’opération de vaccination Covid-19 semblent les plus manifestement sinistres. Mandy K. Cohen, directrice du CDC, continue de promouvoir ces vaccins pour tous les Américains, jusqu’aux bébés de six mois, en dépit d’un train de marchandises prouvant qu’ils sont inutiles pour la prévention de la maladie et manifestement nocifs, en particulier pour les enfants. Elle est soit très stupide, soit dangereusement méchante, soit folle. À vous de décider :

À l’automne dernier, le taux d’utilisation des vaccins de rappel Covid était de 17 %. Ce chiffre ne devrait pas inspirer beaucoup de confiance aux responsables du CDC et à leurs maîtres de Pfizer Inc. Des documents circulent actuellement qui affirment que toutes les variants de Covid qui sortent du bois sont des agents pathogènes fabriqués en laboratoire. Le CDC et ses agences sœurs de santé publique ont menti de manière extravagante au sujet du virus original, bien sûr, et maintenant tout le monde le sait. Qui peut encore être dupé dans notre pays ? S’ils s’apprêtent à diffuser subrepticement un virus dont le taux de mortalité est beaucoup plus élevé – pour raviver la peur au sein de la population – ils pourraient facilement mettre leur propre vie en danger, puisqu’il est peu probable que leurs laboratoires développent aussi rapidement un vaccin avec lequel ils pourraient se protéger.

L’appel à davantage de confinements et de fermetures d’écoles ne passera pas non plus très bien cette fois-ci, et les efforts de mise en œuvre du gouvernement fédéral seront moqués dans les États où une majorité n’est pas folle. Les travailleurs savent qu’ils seront à nouveau ruinés si les écoles ne sont pas disponibles pour le baby-sitting. Même les États sous emprise de la psychose collective, comme mon État de New York, seront profondément divisés. Les New-Yorkais en ont assez de l’ignoble automate Kathy Hochul, même à New Woke City.

La guerre en Ukraine a clairement perdu son attrait en tant que prétendue croisade pour la « démocratie ». Les drapeaux jaunes et bleus ont disparu des porches et des pare-chocs des voitures depuis des mois. Dès le départ, il était faux de prétendre que nous avions un quelconque intérêt national dans ce triste pays. Notre propre gouvernement a orchestré ce fiasco et, sous tous les angles, il s’agit d’une perte sèche pour toutes les parties de notre côté. L’Ukraine a été réduite à un État défaillant en attente ; l’Euroland a sacrifié son économie industrielle pour rien ; et les États-Unis ont dilapidé leurs dernières parcelles de prestige parmi les autres nations dans ce jeu ignominieux de la lutte entre vous et lui. En outre, les Américains ont commencé à remarquer que les milliards versés à l’encadrement néo-nazi et kleptocrate de Zelensky sont de l’argent qui ne va pas à des endroits comme East Palestine, Ohio, Lahaina, Maui, et les villes situées le long de notre frontière sud torturée, de Matamoros à Tijuana. Même les gens qui ont soi-disant élu « Joe Biden » commencent à s’inquiéter de la possibilité d’entrer dans une Troisième Guerre mondiale à cause du désordre créé par Victoria Nuland et compagnie.

Comment en sommes-nous arrivés au point où il est désormais illégal de remettre en question la véracité des élections en Amérique ? Et d’accuser un ancien président des États-Unis de l’avoir fait ? Bien que les dés soient pipés contre Trump, ses ennemis ont stupidement rempli ce jeu de jokers qui sont susceptibles de hurler et de ricaner à leur sortie du tribunal lorsqu’ils sont mis face à face. La juge Tanya Chutkan du tribunal de district de Washington est l’une de ces plaisantins, ayant déjà qualifié Trump d’insurrectionniste séditieux dans le sillage de nombreux manifestants du J-6 qu’elle a envoyés en prison pour des peines plus longues que celles demandées par les procureurs. Le procureur Fani Willis du comté de Fulton, en Géorgie, est un autre plaisantin qui s’est construit un piège qui met fin à sa carrière, et le procureur Alvin Bragg du comté de New York (Manhattan) ne sera pas le seul à pleurer lorsqu’il sera finalement privé de sa licence de droit.

Un sort intéressant attend « Joe Biden » dans les mois à venir, lorsque les revenus de la société de conseil en affaires étrangères de la famille Biden seront contrôlés dans le cadre d’une enquête de destitution menée par la Chambre des représentants. Et un sort encore plus intéressant attend le Parti du Chaos lorsqu’il devra finalement admettre qu’il n’a pas de candidat pour l’élection présidentielle de 2024 – sauf un candidat dont personne n’a jamais entendu parler. Le « président » se trouve (fragilement) face à un dilemme. Il peut tirer gracieusement sa révérence et éviter l’humiliation historique d’être démasqué comme le chef d’entreprise le plus véreux de tous les temps, mais s’il le fait, il perd la possibilité de gracier son fils qu’il aime tant en cas d’inculpation prochaine, ou de se gracier lui-même en tant que PDG de la société Biden Consulting Inc.

Ou, peut-être, le Blob s’introduira-t-il dans la résidence de la Maison-Blanche par un matin lugubre et installera-t-il son endoplasme frémissant et gélatineux sur le visage de « JB » jusqu’à ce que ses luttes avec le Congrès et tout ce qui se passe sur ce plan d’existence prennent fin, heureusement (pour nous).

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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