Le chat de Schrödinger est définitivement mort.
Le 29 Août 2019 – Source The Postillon
Vienne (dpo) – Une découverte fortuite a enfin apporté la réponse à une question que nous nous posons depuis près d’un siècle : le chat est-il mort ou vivant ? Le chat en question étant le fameux ‘chat de Schrödinger‘ qui a reçu ce nom pour avoir participé à une expérience du même nom. L’animal était enfermé dans une boîte contenant une fiole de poison pour l’expérience et on ne pouvait répondre à la question qu’en ouvrant la boîte. Les archivistes de l’Université de Vienne ont maintenant trouvé la boîte et ont donc pu répondre à la question : le chat est indubitablement mort.
« Il est juste de dire qu’il est mort depuis un certain temps déjà », nous dit l’archiviste Ernst Bebner. À l’origine, il a découvert la boîte dans le sous-sol d’un bâtiment universitaire. « Même après si longtemps, la fiole de poison était encore intacte. Malheureusement, le pauvre animal est probablement mort de soif. »
L’intention initiale du prix Nobel Erwin Schrödinger (1887-1961) était de démontrer l’état d’incertitude de la mécanique quantique, selon lequel le chat n’est ni mort ni vivant jusqu’à ce qu’une mesure soit prise, c’est-à-dire que la boîte soit ouverte. Cependant, par la suite, il semble que le physicien distrait ait tout simplement oublié le chat.
« Je suis vraiment désolé qu’il soit mort », soupire Bebner. « Je ne suis pas sûr de l’impact que cela aura sur la mécanique quantique, mais j’espère que les scientifiques seront bientôt en mesure de fournir des éclaircissements à ce sujet. »
En fait, les scientifiques travaillent déjà méticuleusement sur une modification du dispositif expérimental afin de pouvoir réutiliser l’expérience de Schrödinger. Dans cette nouvelle version, la fiole de poison doit être échangée contre un puissant élixir de sorcellerie vaudou. Ensuite, la boîte doit être refermée de nouveau, ce qui fait que le chat reste en suspens dans un état d’incertitude entre mort et non mort jusqu’à ce que la boîte soit ré-ouverte.
Traduit par Hervé, relu par San pour le Saker Francophone