« L’affirmation selon laquelle « Joe Biden n’était pas impliqué dans les affaires de Hunter Biden » est absurde en soi. Joe Biden était les affaires de Hunter Biden ». – Margot Cleveland
Par James Howard Kunstler – Le 29 Septembre 2023 – Source Clusterfuck Nation
Comprenez bien : aucune fanfaronnade politique ne permettra à cette nation éclairée à la lumière du jour lorsqu’il n’y aura plus d’argent, plus de crédit et plus aucun moyen de nourrir le blob qui a mangé notre gouvernement. L’équation est simple. Notre pays ne peut pas supporter des taux d’intérêt normaux et la valeur du dollar ne peut pas supporter plus que des taux d’intérêt plus que bas. Que quelqu’un, s’il vous plaît, demande au Congrès d’arrêter de baiser le chien là-bas !
Oh, et cette « canette » que nous avons jetée sur la route s’avère être un vieux baril rouillé de 50 gallons. Quelqu’un y a fourré l’Amérique et s’apprête à nous jeter par-dessus bord, au-delà du plateau continental, au large de la côte de Jersey. Est-il possible d’arrêter cela aussi ?
Ainsi, à la fin de la semaine, nous voyons ces deux questions plutôt importantes juxtaposées : la bataille sur la façon de financer ce monstre infesté de blobs à Washington et la bataille pour révéler les crimes d’un président candidat mandchou bien réel. Aucune de ces deux batailles ne se déroule très bien pour la minorité de citoyens qui veulent vivre dans une société favorable à la réalité. Si nous suivons la tendance fiscale, toutes les recettes fiscales que nous pourrons récolter couvriront à peine les intérêts annuels de notre dette de plus de 30 000 milliards de dollars. Si nous ne parvenons pas à chasser la patte de chat décérébrée de la Maison Blanche, nous devrons dire adieu à l’État de droit et à la liberté.
Les personnes que nous élisons au Congrès ne veulent pas avoir à rendre compte de l’autorisation spécifique de dépenser pour les multiples projets favoris du blob. Ils dépendent donc de projets de loi omnibus de plusieurs milliers de pages que personne ne peut jamais examiner, et de résolutions continues pour repousser toute action nécessairement douloureuse sur un budget. C’est pourquoi une coterie dissidente de la Chambre des représentants propose de jouer la carte de la fermeté en supprimant le financement du blob, c’est-à-dire en fermant le gouvernement pour une durée inconnue, jusqu’à ce que la « lumière du gaz » [gaslight / manipulation, NdT] soit remplacée par la « lumière du soleil ». Le blob lui-même envoie un S.O.S. frénétique : ne laissez pas ces cinglés d’extrême droite, suprémacistes blancs, nous tirer de l’obscurité confortable, chaude et humide dans laquelle nous prospérons – des conditions parfaites pour la poursuite de la croissance du blob !
Après tout, ces membres du Congrès ont des comptes à rendre à leurs lobbyistes-donateurs, et ils feraient mieux de trouver la bonne réponse, sinon ils risquent de perdre leur chance de prendre leur retraite en tant que multimillionnaires, comme l’a fait Nancy Pelosi. Bien entendu, la blague serait pour eux (et pour le reste d’entre nous) si une part de pizza coûtait un million de dollars lorsqu’ils essaieraient d’encaisser leur argent. Ou bien y a-t-il un secret caché ici – par exemple, que le blob a également pris le contrôle de ce qui reste de l’économie américaine. De sorte que le fait de défaire le blob fait également sauter un trou dans cette économie supposée ? Ou peut-être pas. Peut-être que l’économie normale pourra à nouveau respirer un peu, une fois que le blob aura ôté sa botte posé sur son cou. Arrêtons le flux pendant une semaine ou deux, et voyons ce qui se passe.
J’imagine que certains d’entre vous ont assisté à l’ouverture de l’enquête de la Chambre des représentants sur l’impeachment, ou ont au moins apprécié quelques extraits de choix sur la vidéo Web. Le président Comer (R-KY) a essayé de procéder avec précaution, afin de ne pas paraître vicieux, et a appelé sur scène trois témoins pour établir une base solide pour l’exercice. Hélas, ils étaient conduits par le sérieux mais équivoque professeur de droit de la GWU, Jonathan Turley, qui s’efforçait tellement d’être irréprochable qu’il semblait léviter de son siège. La minorité Démocrate a eu le droit d’inviter son propre représentant, Michael J. Gerhardt, un professeur de droit de Caroline du Nord, qui était là pour faire vaciller la lampe à gaz [gaslight / manipulation, NdT], ce qu’il a fait.
Jamie Raskin, membre de la minorité, a immédiatement tenté de détourner l’attention de la procédure en demandant à Rudy Giuliani d’être cité à comparaître, soi-disant pour remettre en cause le processus. La majorité a rapidement déposé la motion de M. Raskin. Ce vieux routier a été passablement malmené par un ministère de la justice sans foi ni loi au cours des trois dernières années, s’est fait voler sa correspondance par le FBI, a vu sa licence d’avocat suspendue par un barreau new-yorkais malveillant… mais il ne faut pas oublier qu’il est lui-même un procureur fédéral expérimenté et plein de ressources. Il a passé de nombreux mois à fouiller les fourrés de la corruption en Ukraine pour le président Trump de l’époque, et en sait certainement plus sur ce qui s’est passé dans cette blanchisserie de l’argent sale que pratiquement n’importe qui. Qu’il vienne. J’aimerais voir le vieux Rudy se mesurer à des personnalités comme Cori Bush (D-CA), AOC (D-NY) et Kweisi Mfume (D-MD).
Le New York Times a mis en avant le leitmotiv de son récit ce matin : il n’y a aucune preuve que « Joe Biden » ait commis un quelconque délit susceptible d’être mis en accusation.
Ce n’était pas le but de l’exercice d’ouverture de M. Comer, qui n’incluait pas ce que l’on appelle des « témoins de faits » – exactement ce que le New York Times a fait semblant de ne pas comprendre. Il s’agissait d’ouvrir cette affaire peu glorieuse avec délicatesse, avec un certain décorum. Il sera intéressant de voir combien de temps les médias pourront continuer à prétendre qu’il n’y a rien à voir dans les affaires mondiales de la famille Biden lorsqu’une batterie de preuves sera mise à leur disposition. Vous pouvez être sûrs que la commission s’occupe de certains éléments dont nous n’avons pas entendu parler.
Il y a de quoi être découragé que les personnes que nous élisons puissent mener les deux grandes questions du moment – le budget du blob et la mise en accusation de « Joe Biden » – à des conclusions satisfaisantes. Ils sont sans doute des pseudopodes de ce même blob, dont l’existence même est aujourd’hui menacée, et ils doivent aussi se préoccuper de leurs chances de devenir multimillionnaires. Les semaines à venir nous diront s’il y a quelque chose à sauver de notre gouvernement fédéral ou si nous devrons prendre d’autres dispositions.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone