Par Zénon – Février 2025
Il est impossible d’aimer
sans se connaître soi-même.
La dépendance est engrammée
dans les rouages du système.Qui est celui qui réagit
et qui est celui qui observe ?
À croire que l’on ne s’assagit
qu’en se tenant sur sa réserve.L’autre cesse d’être un miroir
pour l’individu qui s’éveille.
La mort à soi est un départ
pour le pays des merveilles.Nous jouons à colin-maillard
au milieu de pièges à loups
en naviguant dans le brouillard
des préceptes d’un dieu jaloux.Tout dans l’univers est fluide
et s’offre sans distinction.
Les corps sont des chrysalides
attendant la transmutation.Restons à l’affût d’un indice
sur notre rôle à jouer
dans l’immense feu d’artifice
des simulacres échoués.
Zénon
Extrait du recueil de poèmes inédits « Hérésies« de Zénon. À retrouver dans Les Chroniques de Zénon