C’est comme cela


Par James Howard Kunstler – Le 29 avril 2022 – Source kunstler.com

« This is This », c’est ce que Michael, le personnage de De Niro, dit à Stan, le personnage de Cazale, dans « The Deer Hunter », expliquant la métaphysique de la balle qu’il tient dans sa main. De même, le personnage d’Elon Musk a expliqué aux légions managériales maoïstes d’Amérique : « La liberté d’expression est la liberté d’expression » – comme si, une semaine après la reddition de Twitter à Elon, il y avait une partie de la formulation que la gauche ne comprenait pas. (Apparemment, même, toute la formulation.)

Quel concept ! La liberté d’expression est la liberté d’expression. Cela a bouleversé les – quoi ? – peut-être 23% du pays qui considèrent la liberté d’expression comme « une menace pour la démocratie ». C’est ce qui arrive quand on inverse et subvertit le langage lui-même dans le but de violer l’esprit de la nation comme Jeffrey Epstein sur un enfant de 15 ans. La gauche a exercé une mainmise vaudou Macumba sur la liberté d’expression depuis des années maintenant. Plus les crimes de la gauche contre la constitution et la décence commune étaient profonds, plus ils étranglaient le flux de nouvelles, d’informations et d’opinions jusqu’à ce que la vie mentale des États-Unis se transforme en un baragouin d’une irréalité honteusement évidente.

C’est une chose de perdre votre dignité en tant que citoyens, et une autre de perdre tout simplement votre pays, et c’est le cercle de l’enfer dans lequel la gauche a entraîné tous les autres depuis même avant qu’Hillary Clinton ne bouscule l’élection de 2016. Cette foule de gestionnaires maoïstes tyranniques, qui s’est paradoxalement enrichie au-delà de tout précédent, est devenue un outil de l’État lui-même, contournant l’incommode premier amendement pour ligoter le débat public. Le gouvernement américain permettra-t-il à M. Musk de s’en tirer en libérant la nouvelle « place publique » ?

Il semble que le DOJ, la SEC et peut-être d’autres acteurs infâmes de l’administration dégénérée s’apprêtent à poursuivre le magnat de Tesla qui a eu l’effronterie de s’opposer au contrôle totalitaire des récits qui régissent la vie publique. Selon la rumeur, Twitter, qui perd de l’argent, ne pourrait pas exister si le gouvernement ne payait pas la facture des vastes réseaux de serveurs en coulisses qui permettent à Twitter d’envoyer tous ses messages. Curieusement, les actionnaires n’ont pas nécessairement bénéficié de cette relation symbiotique, puisque l’action Twitter est passée de 71 dollars en juillet 21 à 32 dollars en mars 22. Mais les dirigeants de Twitter étaient déjà trop riches pour se soucier d’autre chose que de punir leurs ennemis politiques – ce qu’ils ont fait avec un zèle sadique – lorsque M. Musk est entré en scène de façon surprenante.

La première contre-mesure du gouvernement, sous l’égide du déliquescent « Joe Biden » – dont la trahison corrompue est devenue la tâche principale de Twitter – a été de concocter une toute nouvelle agence au sein de Homeland Security, appelée Disinformation Governance Board (Conseil de gouvernance de la désinformation), qui sera dirigée par une certaine Nina Jankowicz, « experte de renommée internationale en matière de désinformation et de démocratisation », qui s’est également avérée être un agent du RussiaGate et la publiciste des cinquante responsables de la sécurité nationale qui ont qualifié l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden de « désinformation russe » (dont il s’est avéré que…, non ce n’était pas le cas du tout). En d’autres termes, l’Amérique a maintenant un kommissaire à la « vérité » qui est un soldat de la guerre contre la vérité.

Une manœuvre aussi désespérément stupide ne peut venir que d’un régime proche de l’effondrement – juste au moment où les détails féconds sur l’ordinateur portable de Hunter Biden sont révélés par de nombreuses personnes en possession de copies du disque dur de l’ordinateur, et alors que, parallèlement, le procureur américain du Delaware, David Weiss, mène une enquête sur les relations d’affaires de Hunter B. Ces relations comprennent d’importants paiements de nations et d’États. Celles-ci comprennent des paiements importants de nations hostiles aux intérêts américains pour des services opaques. Donc, vous avez un chef d’entreprise (« JB ») compromis mentalement et légalement, et installé par le biais d’une primaire bancale et d’une élection douteuse, et, un jeune biscuit fraîchement sorti de la matrice des bourses de Princeton va le défendre comme Wonder Woman brandissant son lasso magique d’Aphrodite ?

Homey ne le pense pas. Je pense que ce misérable épisode de manipulation mentale orchestrée au niveau national est sur le point de s’écrouler, en même temps que la misérable goule du bureau ovale. Et cela sera suivi par le plaisir de les voir essayer d’éjecter Kamala Harris de la scène et de la remplacer par des gens comme Barack ou Michele Obama. (Vous n’y croyez pas ? Il suffit de regarder.) Bien sûr, tout cela ne sera rien comparé à la révélation de l’ineptie cosmique ou de la criminalité grossière (peut-être les deux !) qui ne manquera pas de se produire lorsque Twitter s’ouvrira à la discussion sur le rôle de notre gouvernement dans le fiasco de la Covid-19 – que j’ai voulu aider à lancer avec mon premier Tweet depuis longtemps, à savoir :

Les vaccins Moderna et Pfizer ne préviennent pas l’infection et la transmission du Covid-19. Les vaccins ont fait du tort à des millions de personnes qui faisaient confiance au CDC. Quiconque au CDC est responsable de l’éradication des protocoles de traitement précoce doit répondre de la mort de plusieurs milliers de personnes

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

 

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