Par Andrey Devyatov − Le 1er mars 2020 − Source devyatov.su
Le système symbolique qui figure le temps par des résonances de sons dans les vibrations des «fibres de l’âme» de l’homme est appelé musique. Le système symbolique qui décrit l’espace dans la logique de la pensée des gens, par les formules des nombres s’appelle les mathématiques.
Les observations astronomiques montrent que les phénomènes célestes, qui sont associés aux changements les plus importants de la vie terrestre, se produisent avec une exactitude mathématique, se répétant dans des cycles définis avec précision.
Le système de symboles qui enregistre la musique (composition) est cyclique, et se connecte ainsi au système de symboles des mathématiques.
Les cycles (spirales/révolutions de développement) de l’harmonie universelle expriment la trinité :
- la durée du calcul des révolutions de l’énergie vitale des corps sur leur trajectoire céleste (énergie – chinois. Qi – s’étend dans l’espace);
- la fréquence des vibrations – «crainte de l’âme» – de l’acquisition de la grâce de l’Esprit de Vérité (grâce – chinois. Dê – coule dans le temps);
- la phase de la révolution – la fenêtre d’opportunité – à travers laquelle il est possible d’entrer en résonance avec la «Volonté du Ciel» (chinois Tiani).
Dans la doctrine les Pythagoriciens, cette doctrine philosophique des anciens Grecs sur le « bel ordre » universel, qui sous-tend l’image du monde de la civilisation des descendants du Japhet biblique qui ont colonisé l’Europe Occidentale, nous parlons de la « musique des sphères », comme une proportion secrète coordonnée du temps et de l’espace, exprimée par un nombre.
Pour calculer le temps au sein de la révolution de la Terre autour de son axe (jours), un appareil appelé «horloge» est utilisé.
Il y a des horloges solaires, des sabliers, à eau (clepsydres), mécaniques, électroniques, à quartz et d’autres.
Au XXe siècle, les horloges atomiques, qui reproduisent l’unité de durée, la seconde, par la fréquence de la vibration des atomes de césium 133 (étalon de temps et de fréquence standard) sont devenues la norme de calcul du temps.
Les cadrans solaires les plus anciens de l’histoire de l’humanité mesuraient, non pas la durée de la journée, mais montraient la phase du mouvement du disque du Soleil dans le ciel depuis le lever du soleil au zénith du midi, jusqu’au coucher du soleil. Seule la durée, mais à intervalles courts, est mesurée par les sabliers. À l’époque de la marine à voile, des sabliers avec une demi-heure de calcul étaient appelés «flacons», tournés au signal de la cloche du navire.
Seule l’invention au XIVe siècle des horloges-tours mécaniques avec l’affichage des parties du jour, des jours de la semaine, des saisons, et au XVIIIe siècle, celle du chronomètre naval (littéralement: «mesureur de la durée») permit au gens de faire évoluer leur conscience de la représentation du temps hors de l’emprise des cycles célestes, vers la ligne du progrès.
Avec cette nouvelle conscience des gens, la capitalisation du temps dans la circulation monétaire de leur activité économique a également changé.
Dans la conception de la philosophie des sciences (l’académicien V.S. Stepin), l’être est métabolisme énergétique et informationnel.
Si l’histoire de la société en tant que progrès est divisée en trois étapes : préindustrielle, industrielle et postindustrielle, alors la base de la richesse dans une société préindustrielle était la matérialité, dans une société industrielle cela devint l’énergie, et dans une société postindustrielle l’information deviendra la principale richesse (in-form en anglais = ce qui est à l’intérieur des formes de vie. L’essence est dans les codes culturels).
Lorsque la principale richesse des personnes était la matérialité (masse végétale de la récolte, la progéniture du bétail, l’habitat, le bois de chauffage), les relations économiques entre fabricants de produits différents étaient caractérisées par l’échange de valeurs du chiffre d’affaires.
La comptabilisation du coût de production de différents pays a été effectuée par la frappe de pièces de monnaie à l’effigie de différents souverains, de différents métaux (or, argent, cuivre), de poids différents, de valeurs faciales différentes. La circulation des marchandises s’est accompagné d’une circulation monétaire. «La richesse à partir de rien» est née du temps, entendu comme la séquence des opérations de change de pièces de monnaies (aujourd’hui les taux de change croisés), accumulant les profits des maîtres de l’argent portant le nom de «changeurs».
Lorsque la société est devenue industrielle, l’industrie, les transports, les villes sont passées aux énergies fossiles.
Le principe fondamental des structures technologiques d’une machine à vapeur, de l’électricité, d’un moteur à combustion interne, de la fission d’un atome sont le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium. La principale richesse est devenue l’énergie.
Dans l’accumulation de richesses, la saisie de l’avenir sous forme de progrès technologique a remplacé la circulation des marchandises, devenue caduque. La «richesse à partir de rien» a commencé à croître avec les intérêts sur les prêts, en tant que mesure de la durée linéaire du financement des chaînes de production à crédit. Les riches devinrent les « prêteurs à intérêt ».
Le nouvel ordre mondial de la société postindustrielle place l’information en premier lieu dans les valeurs de la vie. Les détenteurs de «la richesse à partir du néant» sont les «évaluateurs», les ordonnateurs des modes qui influencent la consommation, dans un contexte de l’abondance de biens et de services.
Avec cela, la phase de reproduction des ressources vitales est secrètement capitalisée, la fenêtre d’opportunité d’un produit ou d’un service pour arriver au point de conjonction des intentions et des capacités des gens. L’essentiel ici consiste à former des intentions et à évaluer correctement les opportunités.
La formation des intentions est assurée par la possession des clés des codes de conduite culturels des membres de différents groupes sociaux, de races, de «sang et de sol». Et l’évaluation des opportunités est assurée par les services de renseignement.
Dans la mesure où la science porte sur des faits et des schémas plutôt que sur des intentions et des opportunités, elle a de facto signé son incapacité totale à sortir de la crise de la société industrielle de croissance linéaire de l’économie de la dette à crédit (capitalisation temporelle en termes de durée) et à créer un modèle économique de la future société de l’information de l’économie de capture des fenêtres d’opportunités (capitalisation temporelle dans l’aspect de la phase des processus cycliques de reproduction de la vitalité, des moyens et des relations).
La place des «évaluateurs» des cartes du monde, des intentions et des capacités des participants au Grand Jeu des projets du monde a été prises par le haut service de renseignement de la conscience et du temps qui porte le nom impudent de la Célesto-Politique.
Nous décrirons comment cela se fait dans les parties suivantes du «traité sur ce qui est important»
Andrey Devyatov
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La Célesto-politique au sujet de ce qui est important ou de ce qu’est le Capital
Traduit du Russe par Carpophoros pour le Saker Francophone
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