Surprise d’octobre


Tim Walz, le tout nouveau vice-président choisi par Kamala Harris, est un fou fanatique d’extrême gauche qui porte l’armure amicale d’un malheureux lourdaud de campagne – Peachy Keenan


Par James Howard Kunstler – Le 4 Octobre 2024 – Source Clusterfuck Nation

Tim Walz

Normalement, la politique occidentale nous donne des acteurs qui essaient de jouer le rôle de politiciens. Walz est comme un acteur qui essaie de jouer le rôle d’un acteur qui essaie de jouer le rôle d’un politicien. Presque tout en lui est décentré de quelques degrés. Il ressemble à ce qui se passerait si l’on dotait le Chat GPT d’un corps humain et qu’on l’envoyait faire campagne pour un poste politique. –Eugyppius sur Substack

Les palabres de mardi soir pourraient être la dernière fois que vous verrez l’animal effrayé connu sous le nom de Tim Walz pour la durée de la campagne. Il est célèbre pour son langage corporel sauvage – sautant sur scène, battant des bras – mais cette fois-ci, l’action était concentrée sur son visage. On a vu ses yeux s’écarquiller, s’agiter de gauche à droite, comme si quelque chose de féroce lui arrivait dessus (c’était le cas), et plus d’une fois, sa tête a été secouée sur le côté si fort qu’on s’est demandé s’il n’allait pas faire un trois cent soixante. Sa bouche, qui est un froncement de sourcils au repos, est si profondément tournée vers le bas qu’on a l’impression qu’il a des haltères accrochés aux coins. Dans l’ensemble, son visage en disait plus long que l’embarrassant mélange d’anglais approximatif qui en sortait. Je m’attends à voir quelques masques de Tim Walz sur les petits lutins qui mendieront des barres de Kit-kat la nuit du 31 octobre.

Le même manque de conviction évident que l’on voit sur le visage labile de Tim Walz se retrouve dans la réponse des autorités fédérales à la tragédie de masse dans la zone des ouragans des Appalaches. Dans mon livre, The Long Emergency, j’ai souligné que notre gouvernement national deviendrait de plus en plus impuissant, inefficace et incompétent au fur et à mesure que les conditions s’aggraveraient – et c’est maintenant le cas. L’Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) n’a pas été en mesure d’aider les citoyens sinistrés des régions de Caroline du Nord et du Tennessee ravagée par les inondations. Le secrétaire à la sécurité intérieure, M. Mayorkas, a déclaré que la FEMA n’avait plus d’argent, ce qui, en cette période de bizarrerie politique, est particulièrement étrange, étant donné que l’année fiscale du pays a commencé le 1er octobre et que la résolution permanente du Congrès pour le financement des agences américaines devrait garantir que le chéquier de la FEMA est plein. Qu’est-ce qui se passe ?

Tout le monde et son oncle ont déjà entendu dire que la FEMA (et de nombreuses autres agences du DHS de Mayorkas) engage des tonnes d’argent pour choyer les millions de cabots venus de pays étrangers qui se faufilent à travers la frontière américaine, avec beaucoup d’aide de la part d’ONG financées par l’argent de vos impôts, qui rassemblent des groupes d’étrangers au sud de la frontière pour la traversée, puis les transportent par avion ou par bus à travers notre pays dans le but spécial de les dispatcher dans les circonscriptions électorales en vue d’une coordination avec d’autres ONG chargées d’inscrire les non-citoyens sur les listes électorales afin de « récolter » leurs bulletins de vote. C’est toute une opération. Totalement anarchique et corrompue. Et officielle !

Donc, pas d’aide pour vous, paniers de déplorables, grelottant dans le noir dans vos collines et vallons des Appalaches, vos maisons éclatées, vos maigres biens perdus, et vos chiens de chasse bien-aimés emportés dans les torrents rugissants. L’argent qui aurait pu vous aider à commencer à vous remettre de la dévastation totale de vos vies est en train de payer les Guatémaltèques pour qu’ils se logent à l’hôtel Roosevelt et commandent des quesadillas et des churros, et rechargent leurs cartes de débit émises par le gouvernement afin qu’ils puissent s’offrir quelques belles choses en attendant que de mystérieux autres déposent des bulletins de vote en leur nom.

C’est le travail de votre Parti démocrate, le parti du chaos, le parti des malades mentaux wokistes, le parti de la destruction du pays, de la fin des temps de l’Amérique. Et vous allez continuer à voter pour cela ? Bien sûr que non. Et malgré les tentatives de le mettre hors de l’arène avec des dizaines d’affaires juridiques complètement farfelues, et les efforts pour l’abattre, Trump continue à venir à eux, une force implacable, le véritable Golem d’or conjuré par leurs médias d’information catamites. Leur incapacité à le détruire a détruit leur esprit.

Une surprise d’octobre est avancée par le lanceur d’alerte Mike McCormick sur Substack (Midnight in the Laptop of Good and Evil). McCormick était sténographe à la Maison Blanche sous les présidents Bush II, Obama et Trump. Son travail consistait à transcrire les réunions, les discours et les interactions entre les grandes personnalités politiques. Il a été la proverbiale mouche du coche pendant des années et des années. Il a vu et entendu beaucoup de choses et continue d’en entendre beaucoup de la part de personnes qui en savent beaucoup. Il affirme que la faction Obama-Biden-Harris de l’État profond est anti-israélienne et qu’Israël comprend ce que cela signifie. Il dit que Benjamin Netanyahu a dit à « Joe Biden » (ou, disons, aux garçons de courses Tony Blinken et Jake Sullivan) que si le blob organise une fausse victoire pour Kamala Harris, il fera exploser les champs de pétrole en Iran et les Démocrates anti-israéliens devront ramasser les morceaux.

Voilà, c’est de la politique de pouvoir à l’état brut, comme autant de viande sur la table. « Joe Biden » ne peut pas contrôler Bibi. « Joe Biden » est trop loin et trop faible, et Israël n’a pas l’intention de se laisser rayer de la carte, comme les dirigeants iraniens ne se lassent pas de le dire. Le blob, dit McCormick, doit se poser la question suivante : aide-t-il à truquer l’élection en faveur de Harris ou renonce-t-il à toutes ses récoltes de bulletins de vote et autres astuces pour permettre à une véritable élection de se dérouler ? Surprise ! Maintenant, prenez votre barre Kit-kat et rentrez chez vous.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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