L’institut de beauté est plein de marins et le cirque est en ville


« Ils ont essayé de résoudre un large éventail de problèmes insolubles, de la météo à la pauvreté en passant par les virus, et maintenant ils vont essayer de nous résoudre. » – Eugyppius


Par James Howard Kunstler – Le 12 avril 2024 – Source Clusterfuck Nation

Kong: Skull Island - First Trailer | Den of Geek

C’est le moment du film où le héros – vous – tombe de la falaise de l’île Kong dans une tempête de foudre avec un canyon plein de tarentules en contrebas où vous allez bientôt atterrir. Je sais, ce n’est pas très joli. La falaise, c’est le dilemme financier de notre pays ; l’éclair, c’est notre entrée en guerre ; et la fosse aux tarentules, c’est le péril émergent des blessures et de la mort causées par les vaccins Covid, qui frappe de plein fouet, comme votre atterrissage.

L’or et l’argent montent soudainement en flèche comme personne ne le fait (littéralement). Cela peut être amusant à voir si vous êtes assis sur une pile, même petite, de ces produits. Mais pour tous les autres, c’est le signe que quelque chose ne tourne pas rond dans le moteur complexe de l’économie. Vous savez, bien sûr, que notre argent est une dette. La dette est donc le carburant qui fait tourner ce moteur. La dette est une promesse de rembourser de l’argent avec des intérêts pour tirer parti de la valeur temporelle de l’argent. La valeur temporelle de l’argent signifie qu’il vaut mieux disposer de l’argent maintenant (pour faire tourner le moteur) que d’attendre que votre travail produise de l’argent (si tant est qu’il puisse le faire).

Le problème, c’est que la dette perd sa crédibilité s’il n’existe aucun moyen plausible de la rembourser, ou même simplement de continuer à payer les intérêts. C’est exactement ce qui se passe actuellement. Tout le monde peut constater que le gouvernement américain n’est pas en mesure de payer les intérêts de sa dette, qui se compose d’obligations, de billets et de bons du Trésor (de longue à courte durée). Ces intérêts s’élèvent à plus de 1000 milliards de dollars par an. Il est impossible de comprendre comment plus de 1000 milliards de dollars peuvent être produits dans une économie basée sur la vente de nuggets de poulet frit et de films en streaming à des personnes sans emploi.

Lorsque le Trésor organise une vente aux enchères pour une nouvelle émission d’obligations (nécessaire pour rembourser les intérêts des anciennes obligations) et que personne ne se présente pour acheter parce qu’on doute de sa capacité à payer les intérêts sur le nouveau papier, la dette de notre pays n’a plus aucune valeur. En dernier recours, la Réserve fédérale intervient et achète ce papier sans valeur en créant de l’« argent » sur son ordinateur. Cet « argent » est injecté dans l’économie. La Fed prétend recevoir des intérêts. Il s’agit d’une supercherie, d’une escroquerie. C’est comme mettre de l’eau dans le réservoir de votre moteur. Vous savez que le moteur va péter une durite. À ce moment-là, le choc sera tel que le véhicule dans lequel il tourne risque de heurter le pilier d’un pont ou quelque chose de dur. C’est à cela que ressemble la chute d’une falaise.

Les crétins qui dirigent la politique étrangère des États-Unis sont si stupidement obsédés par l’idée de narguer la Russie (de « provoquer l’ours ») qu’ils ne peuvent renoncer à parrainer la guerre en Ukraine, que l’Ukraine est en train de perdre parce qu’elle n’a jamais eu l’envie de se battre. Cela aurait dû être évident, mais pour une raison ou une autre, nos « meilleurs et plus brillants » l’ont oublié. Aucune quantité d’armes et de munitions gratuites ne peut compenser le fait que l’Ukraine n’a plus de jeunes hommes pour se faire déchiqueter inutilement par l’artillerie russe. La Russie n’est pas disposée à se faire laminer par l’OTAN et les États-Unis dans une région du monde qu’elle contrôle depuis des siècles. Pourtant, « Joe Biden » ne cesse de faire allusion à l’envoi de l’armée américaine de transsexuels dans cette région, et même à la préparation de l’appel sous les drapeaux pour la génération des anneaux de nez et des cheveux bleus. Bonne chance.

Joe Biden n’exerce pas non plus de contrôle sur ce que fait Israël dans les pays de la Bible. Bibi fera ce que Bibi fera. Israël ne peut être persuadé que la guerre actuelle n’est pas une lutte pour son existence. Comme le souligne Scott Adams, Israël a décidé de mettre en gage sa crédibilité en matière d’Holocauste afin de traiter ses ennemis le plus durement possible, de manière à ne pas être rayé de la carte. Israël a traité les Palestiniens très durement. (Le raid du Hamas du 7 octobre a également été très dur.) Quoi qu’il en soit, l’opinion mondiale s’est montrée très hostile à Israël. Cela ne les a pas arrêtés. Aujourd’hui, Israël est confronté à son ennemi ultime, la Perse, alias l’Iran. La Perse dispose d’une grande armée et de nombreuses armes, ainsi que de toutes sortes de proxy dans le voisinage. En pratique, la majeure partie de l’Islam à l’heure actuelle. Cette semaine, la Perse a parlé d’une attaque imminente contre Israël. Cela ne s’est pas produit jusqu’à présent.

Soyons réalistes sur l’Islam. Son principe fondamental est d’exterminer les humains de cette planète qui ne sont pas de l’islam. L’islam est en colère contre la société occidentale depuis les croisades, son animosité s’est ravivée en 1683, lorsque l’avancée de l’islam en Europe a été stoppée aux portes de Vienne, puis à nouveau à l’époque moderne, lorsque l’islam a été bousculé parce que la société occidentale voulait son pétrole. L’islam envahit à nouveau l’Europe et pénètre aux États-Unis par notre frontière méridionale. L’islam ne plaisante pas. Il veut nous détruire, nous tuer et s’emparer de nos biens. Et il souhaite ardemment, très ardemment, anéantir Israël, que l’islam appelle avec mépris « l’entité sioniste », comme s’il s’agissait d’un extraterrestre crypto-insectile.

L’Amérique (et l’Europe aussi) veut jouer sur les deux tableaux : aider à contrecœur Israël à survivre tout en faisant semblant de ne pas remarquer les véritables objectifs de l’Islam. Il semble qu’Israël ait décidé de se lancer à corps perdu dans cette affaire, que nous venions à sa rescousse ou non. Israël devra peut-être jouer les « chiens enragés » dans son voisinage. Il pourrait perdre cette affaire de toute façon. Le reste du monde continuera à les haïr pour cela, quelle que soit la façon dont cela se termine. Pendant ce temps, dans toute l’Europe, le taux de natalité islamique dépasse de loin le taux de natalité des peuples européens. Et combien de « dormeurs » furieux et déterminés l’Islam a-t-il fait entrer aux États-Unis ces dernières années en franchissant les frontières ouvertes de « Joe Biden » ? C’est un peu troublant à contempler. Par ailleurs, il ne faut jamais sous-estimer les dégâts qui peuvent être causés par des armes légères contre « un géant pitoyable et impuissant », comme Dick Nixon a un jour décrit notre pays dans une période de détresse. Voici l’orage.

Au pied de la falaise, la population mondiale vaccinée attend que son corps infesté de protéines et son système immunitaire déréglé entrent dans une phase de décomposition fatale. Nombre d’entre eux ont déjà des organes endommagés, des cœurs, des cerveaux, du sang, des ovaires, etc. Beaucoup d’autres auront des problèmes lorsqu’une mutation plus efficace du Covid-19 leur sera fatale. Les autorités sanitaires tentent désespérément de dissimuler les dégâts. Certains groupes organisés réclament à cor et à cri les données sur les lésions et les décès dus aux vaccins auprès d’organismes tels que le CDC, pour découvrir que les agences de santé publique non seulement ne les divulguent pas, mais qu’elles ont même probablement évité de les collecter par crainte de ce qu’elles révéleraient. L’horreur se glisse sur de petites pattes de tarentule.

C’est ainsi que se présente le film en ce mois d’avril. Le printemps est à peine amorcé. Des signes avant-coureurs se profilent à chaque point cardinal. Vous êtes dans une situation délicate (nous le sommes tous). Dans les temps modernes – et je veux dire en remontant aux premiers frémissements du siècle des Lumières – la confiance dans les gens qui dirigent les choses n’a jamais été aussi faible. C’est encore une année électorale, har har ! C’est à se demander si ce film est en fait une comédie.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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