Je rêve que les personnes que nous élisons pour diriger le gouvernement soient celles qui dirigent réellement le gouvernement. – Vivek Ramaswamy
Par James Howard Kunstler – Le 24 juillet 2023 – Source Clusterfuck Nation
L’heure est tardive pour « Joe Biden ». Son séjour à la plus haute fonction de l’Amérique n’a été qu’un long crépuscule où il a fait semblant d’être efficace, ou simplement présent, et maintenant, même cette pantomime abjecte glisse dans un lieu de nullité, où tout est immobile et sombre. Que fait-il lors de ces week-ends langoureux dans la légendaire maison de plage du Delaware ? Fixe-t-il l’horizon vide de l’Atlantique en mangeant un sandwich à la salade d’œufs dont la croûte a été coupée ? Se doute-t-il que le monde tourne déjà sans lui ?
La pression monte pour qu’un groupe de personnes organise son départ. Bien entendu, ces personnes n’en discutent pas publiquement, car tout ce qu’elles font depuis des années se passe sub rosa, en plus d’être d’une légalité douteuse. Malgré les protections prétoriennes les plus formidables – un ministère de la justice dépravé, un FBI digne de la Gestapo, des médias débauchés – les flèches de la culpabilité traversent les fenêtres de la maison de plage en direction de cette figure immobilisée, assise dans la pénombre crépusculaire.
Pardonnez-moi d’évoquer ce sujet, mais souvenez-vous de la première destitution de Trump au motif d’un appel téléphonique au tout nouveau président Z en Ukraine concernant des affaires louches autour de la compagnie de gaz Burisma. Oui, M. T. a été destitué à la suite d’une simple enquête sur une éventuelle mauvaise conduite d’un ancien haut fonctionnaire américain (Joe Biden, ex-vice-président) et de son fils, un homme de main. Le coup monté était évident, même pour nous, blogueurs, qui n’entretenons pas de correspondance intime avec les organes du Blob de Washington. Un « lanceur d’alerte » de la CIA nommé Eric Ciaramella (sssshhhh) a été injecté dans la scène avec l’aide du sournois colonel Vindman de la NSA et l’assistance de l’inspecteur général de la communauté des renseignements Michael Atkinson… et voilà ! Rappelez-vous l’apparat solennel de la marche de Nancy Pelosi à travers la rotonde du Capitole avec l’acte sacré de destitution sur un oreiller de satin…..
Aujourd’hui, plus de trois ans plus tard, la nation est informée de tous les détails concernant les activités de la Burisma Company avec la famille Biden dans les moindres détails (5 millions de dollars plus 5 millions de dollars), ce qui n’est qu’un exemple de trahison et de corruption par cette famille parmi tant d’autres dans d’autres pays. Et en cas de questions persistantes – si les médias n’étaient pas un pseudopode du Blob – une longue liste de relevés de virements bancaires a été rassemblée par le représentant Comer de la commission de surveillance de la Chambre des représentants pour valider les mémos, les courriels et les enregistrements audio déjà disponibles pour inspection dans le site alt.news.
Vous réalisez, n’est-ce pas, que le DOJ et le FBI avaient toutes ces informations (c’est-à-dire des preuves) en leur possession avant même l’impeachment numéro un de Trump ? Le procureur général William Barr et le directeur du FBI Wray auraient pu intervenir à n’importe quel moment après octobre 2019 et dire : « Oh, voici de quoi parlait cet appel téléphonique à Z. » Le fait qu’ils ne l’aient pas fait est sans doute le crime le plus flagrant parmi des dizaines de crimes commis par le Blob au cours des années Trump et post-Trump.
Manuel de la justice fédérale 9-5.000, section B : obligation constitutionnelle de garantir un procès équitable et de divulguer les preuves matérielles à décharge et de mise en accusation. La divulgation par le gouvernement des preuves matérielles à décharge et de mise en accusation fait partie de la garantie constitutionnelle d’un procès équitable. Brady v. Maryland, 373 U.S. 83, 87 (1963). La loi exige la divulgation des preuves à décharge et des preuves de mise en accusation lorsque ces preuves sont importantes pour la culpabilité ou la punition.
Alors maintenant, le Blob est désespéré de se débarrasser de cette incarnation de sa corruption et de son anarchie, « Joe Biden », avant que les masses dérangées par Trump ne commencent à prêter attention aux cris lointains provenant de la ceinture d’astéroïdes des nouvelles réelles au-delà de la bruyante planète MSNBC. Le Blob se battra de toute façon pour sa propre vie. L’opération en Ukraine ne se déroule pas comme prévu. Savez-vous pourquoi ? Réponse : parce que c’était un plan stupide concocté par des idiots néocons aveugles. La Russie a été insultée au point de juger l’Amérique indigne de négocier – ce qui signifie que la Russie mettra fin au désordre ukrainien selon ses propres termes. Elle prendra soin de le faire avec précaution, afin de ne pas enflammer davantage la psychose qui afflige l’Amérique et de ne pas nous inciter à commettre des stupidités encore plus grossières. Ils insisteront notamment sur une Ukraine neutre, sans opérateurs étrangers, et sur un certain réaménagement des frontières de l’Ukraine. L’Amérique devra s’y plier. La faction néoconservatrice du Blob rejettera la responsabilité de cette lamentable affaire sur « Joe Biden » qui, à ce moment-là, aura quitté la Maison Blanche.
Comment cela se produira-t-il ? Le 25e amendement, puisque nous en sommes au point où son infirmité est aussi difficile à ignorer que les preuves de ses crimes. La façon dont le Blob traitera son successeur, l’affligeante Mme Harris, est un autre pont à franchir. L’échange lui-même pourrait suffire à faire chuter les marchés financiers, ce qui donnerait à la nation rétive un autre sujet de réflexion : la ruine personnelle de tous les ménages du pays. C’est alors que les choses deviendront vraiment intéressantes.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone