L’hécatombe des wokistes : Les mouvements gauchistes paient le prix de leur arrogance


Par Brandon Smith − Le 7 Novembre 2024 − Source Alt-Market

Si vous pensiez que Kamala Harris était assurée de gagner en 2024, c’est que vous n’avez pas prêté attention au changement épique du zeitgeist culturel de ces dernières années. Ce qui m’ennuie le plus dans l’analyse politique et sociale, c’est d’avoir affaire à des gens qui pensent bêtement que rien ne change jamais. Les choses changent tout le temps. Les gens peuvent tirer des leçons du passé, et ils le font. Rien n’est désespéré, et les nihilistes sont paresseux et incompétents.

Par exemple, depuis 2020, dans les cercles du mouvement pour la liberté, un contingent d’opposants a prétendu que les États rouges étaient subversivement « rendus bleus » par les gauchistes qui se délocalisaient pendant la pandémie. Mon argument était qu’il s’agissait là d’un point de vue idiot.

Oui, il y a eu des déplacements massifs à travers les États-Unis, mais toutes les données montrent que la grande majorité de ces personnes étaient des conservateurs qui cherchaient à échapper à la tyrannie de l’État bleu. Je ne saurais vous dire combien d’« experts » ont essayé de me faire croire que le Texas, la Floride, l’Idaho et même mon État, le Montana, allaient être envahis par les progressistes. Au lendemain de l’élection, j’ai eu une fois de plus raison et ils avaient tout à fait tort.

La Floride a été un véritable glissement de terrain pour les conservateurs. Il s’en est fallu de peu et je doute que cet État redevienne un jour bleu. Il en a été de même pour le Texas, l’Idaho, le Montana, etc. Il n’y a pas eu de vague bleue. Elle n’a pas existé. Il s’agissait en fait d’une vague rouge.

Comme je l’ai indiqué dans mon récent article intitulé « Perdre le pouvoir ? Les élites et les gauchistes préféreraient tout brûler », une victoire de Trump était inévitable, de même qu’un mandat conservateur. Le changement radical de la société américaine était évident. C’est pourquoi les gauchistes et les globalistes continueront à utiliser les actions médiatiques, les désastres économiques et les crises géopolitiques pour réduire l’Amérique en cendres. Ils savent que leur temps s’écoule rapidement et que s’ils ne peuvent pas contrôler le pays, ils essaieront de le brûler.

Indépendamment de ce que vous pouvez penser des candidats ou de l’élection en général, le fait est que cette élection a été un rejet retentissant par les Américains de l’idéologie woke et de la gauche politique. Trump a remporté une victoire écrasante, non seulement dans le collège électoral mais aussi dans le vote populaire, et Trump s’est présenté sur une plateforme anti-woke et anti-globaliste. Le public s’est exprimé.

Les Démocrates ont embrassé le culte woke, ils ont embrassé l’autoritarisme globaliste et ils en ont maintenant payé le prix. La défaite embarrassante de Kamala Harris est l’expression ultime de l’expression « Get woke, go broke ». C’est indéniable : personne n’aime la gauche progressiste. Personne n’aime leur escroquerie du racisme, personne n’aime leur escroquerie gay et trans, personne n’aime leur ciblage des enfants pour l’endoctrinement, personne n’aime leur programme de censure, personne n’aime leurs frontières ouvertes, personne n’aime leurs mensonges et personne n’aime leur élitisme.
Leur mouvement est mort dans l’eau et beaucoup d’entre eux sont déconcertés par ce qui s’est passé. Je suis ici pour expliquer quelques-unes des principales raisons pour lesquelles ils sont universellement méprisés…

Le coup d’État Covid

Les Américains sont furieux de la tentative des Démocrates et des globalistes d’instaurer une tyrannie médicale et ils ne sont pas prêts d’oublier ce qui s’est passé. Il y a quelques années à peine, les Démocrates et les gouvernements de gauche du monde entier parlaient de passeports vaccinaux destinés à obliger les conservateurs à prendre le vaccin expérimental (et les rappels pour toujours).

Ils essayaient de légiférer sur la création de camps Covid pour les personnes qui refusaient de s’y soumettre. Ils voulaient infliger des amendes aux gens, les enfermer, les assigner à résidence et même leur retirer leurs enfants. Ils ont arrêté l’économie, ordonné aux gens de porter des masques inutiles, leur ont dit de rester à six pieds les uns des autres et ont interdit les activités de loisirs en plein air. Ils ont violé tous les principes fondamentaux de la science virale dans un effort insensé pour dominer le monde.

Aujourd’hui encore, certains gauchistes portent des masques, symbole de leur fidélité à la dictature Covid. Le problème, c’est qu’ils ont largement sous-estimé la résistance du public à leur programme et que celui-ci a échoué. Aujourd’hui, ils doivent faire face à la responsabilité de leurs abus de pouvoir.

La propagande du 6 janvier et la réécriture de l’histoire

Les manifestations de masse des conservateurs sont plutôt rares. Nous avons tendance à rester calmes et à attendre que la raison l’emporte. La violence n’est généralement pas à l’ordre du jour jusqu’à ce que nous soyons poussés dans nos derniers retranchements. C’est exactement ce qui s’est passé le 6 janvier.

Des vidéos montrent que la police du Capitole a tiré des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes sur une foule de manifestants pacifiques et non armés. Cette attaque a directement conduit la foule à riposter et à enlever le bâtiment lui-même. Ensuite, la police a fini par ouvrir les portes du bâtiment et a laissé les gens entrer. Ces manifestants se sont promenés pendant quelques heures, puis sont partis d’eux-mêmes. Ce n’est pas à cela que ressemble une « insurrection ».

Par la suite, les Démocrates ont sélectionné des images limitées de l’événement et ont prétendu qu’il s’agissait d’une « attaque contre la démocratie » assimilable à une trahison. Ils ont menti sans cesse et ont mis en scène le récit selon lequel les conservateurs étaient des terroristes nationaux déterminés à installer Trump en tant que dirigeant totalitaire. Les Américains ont vu clair dans ces absurdités et l’élection l’a montré.

Le déni économique

L’administration Biden a passé la majeure partie des quatre dernières années à essayer de nier la réalité de la stagflation. Elle a également nié que l’économie continuait à décliner, affirmant que le pays était en « reprise », que le marché de l’emploi s’améliorait et que l’inflation diminuait.

Rien de tout cela n’était vrai. L’inflation est cumulative et ce n’est pas parce que l’IPC diminue que les prix baissent. Les Américains paient toujours 30 à 50 % de plus pour la plupart des produits de première nécessité qu’en 2019. En outre, la dette nationale et la dette des consommateurs ont atteint des niveaux dangereux. On pourrait débattre de la responsabilité finale de cette situation (les banques centrales et les élites de l’establishment sont à blâmer), mais cela ne change rien au fait que les Démocrates ont essayé de cacher la menace au public.

Sexualisation et « transformation » des enfants

Laissez les enfants tranquilles. Il s’agissait d’un simple avertissement de la part des conservateurs, mais les gauchistes ont refusé de l’écouter. Aujourd’hui, ils vont le payer cher. Le mouvement Woke visant à imposer l’idéologie transgenre dans les écoles publiques est peut-être le projet le plus diabolique que notre civilisation ait jamais connu. La fluidité des genres est une non-science, un fantasme qui ne repose sur aucun fait. Il n’y a que deux genres. Un point c’est tout. Il est monstrueux d’imposer à des enfants vulnérables, souvent à l’insu de leurs parents, une politique confuse en matière d’identité de genre.

La finalité de ce plan est la stérilisation chimique et même la castration physique de la jeunesse américaine, et la majorité des Démocrates la soutiennent. Rien que pour cela, ils devraient être expulsés du pays pour le reste de leur vie.

Au-delà de la politique, il y a aussi la question de la sexualisation des enfants. Les politiciens Démocrates n’ont eu de cesse de pousser à la dégénérescence des environnements éducatifs publics, en mettant à disposition des contenus sexuellement explicites dès l’école élémentaire. C’est de la manipulation d’enfants, tout simplement, et la plupart des Américains savent exactement où cela mène.

Censure de masse et collusion du gouvernement avec les grandes entreprises technologiques

L’administration Biden/Harris a été complètement démantelée, d’abord par la révélation des fichiers Twitter, puis par des dirigeants de Big Tech comme Mark Zuckerberg. C’est un fait : le gouvernement fédéral a travaillé directement avec les médias traditionnels et les conglomérats de médias sociaux pour réduire au silence la dissidence publique.
Ils ont censuré les données contraires sur le Covid, sur les vaccins, sur les enfermements, sur les masques, sur les obligations. Ils ont censuré des articles politiques qui nuisaient aux Démocrates, comme l’histoire du portable de Hunter Biden. Ils ont fermé des chaînes YouTube et des comptes Twitter entiers, détruisant l’accès des gens au discours public ainsi que leurs moyens de subsistance. Tout cela en violation absolue de la Déclaration des droits et du 1er amendement.

Ils doivent être punis pour cela, et c’est la raison pour laquelle tant d’Américains ont voté pour donner un mandat à Trump. Ils veulent qu’il prenne des mesures de rétorsion pour que cela ne se reproduise plus jamais.

La discrimination raciale et le fait d’appeler les Latinos « Latinx »

Les Démocrates et les militants « wokistes » traitent les minorités comme si elles étaient la propriété de leur parti politique. Ils essaient de les maintenir fermement enchaînées à la plantation progressiste en leur disant qu’elles sont des « victimes » qui ont besoin de l’aide du DNC pour obtenir « justice ». Il est clair que les minorités en ont assez d’être traitées comme des idiots.

Un facteur important qui, selon moi, a vraiment handicapé les Démocrates lors des élections est la tentative de « dégenrer » la langue espagnole en appelant les Latinos « Latinx ». Les Démocrates sont allés jusqu’au bout de leur logique et cela leur a fait très mal. Les Hispaniques ont voté en nombre record pour Donald Trump, qui a également doublé ses voix parmi les Noirs.

J’ai un message pour les femmes blanches libérales en particulier : Les minorités n’ont pas besoin de votre aide, de votre protection ou de votre pitié. S’il vous plaît, fermez vos bouches, fermez vos jambes, retournez à vos chats et à vos emplois de bureau sans intérêt et laissez-les tranquilles.

L’ouverture des frontières et le grand remplacement

Le Grand Remplacement a été faussement dépeint par les médias comme une théorie « raciste », mais la race n’a rien à voir là-dedans. La question du remplacement est une question de culture, pas de couleur de peau.

Il y a un effort évident de la part de l’establishment progressiste pour inonder les États-Unis de migrants du tiers monde, effaçant ainsi l’héritage culturel de l’Occident et le diluant avec des gens qui n’ont aucune compréhension des libertés individuelles ou des responsabilités.

Ils ont offert aux immigrés clandestins toute une série de subventions et d’incitations pour les faire venir en Amérique et ils ont l’intention d’offrir l’amnistie à ces mêmes personnes, en utilisant l’argent des contribuables américains pour acheter un bloc permanent d’électeurs Démocrates. Les gauchistes disposeraient ainsi d’une majorité électorale pour les générations à venir.

Les Américains blancs ne sont pas les seuls à voir ce qui se passe ; les citoyens légaux d’origine hispanique comprennent également le jeu. Les communautés noires des États-Unis souffrent également toujours de l’immigration de masse et elles peuvent lire l’écriture sur le mur. Personne ne veut de cette situation, et c’est pourquoi la question des frontières est la première préoccupation des électeurs dans tous les sondages, juste après l’économie.

L’arrogance des gauchistes

Les progressistes se sont longtemps appuyés sur l’idée fausse qu’ils étaient « plus éduqués » que les conservateurs et qu’ils étaient donc plus intelligents et plus qualifiés pour dicter les termes de notre société. En réalité, la plupart des gauchistes sont aussi stupides qu’abrutis [Traduction de l’expression « dumb as stumps », NdT].

Ils vivent dans leurs propres chambres d’écho sur les médias sociaux. Ils vivent dans les couloirs masturbatoires du monde universitaire. Ils vivent dans des villes de moins en moins nombreuses, contrôlées par des gouvernements Démocrates, et quittent rarement le confort de leurs appartements, de leurs parcs à chiens et de leurs cafés. Ils pensent qu’ils sont en accord avec la réalité du monde mais ils ne connaissent rien du monde parce qu’ils ne sortent jamais de leur bulle idéologique. Ils n’ont pas le courage de le faire.

La réalité est que, de nos jours, un diplôme universitaire est une cuillère de bois (une récompense pour la dernière place) plutôt qu’un accomplissement légitime. À moins qu’un étudiant ne s’oriente vers un domaine des STEM, il est peu probable qu’il sorte d’une université avec quelque chose de valable. Ces établissements sont des centres d’endoctrinement et non des piliers de l’enseignement supérieur.

L’incapacité à accepter la responsabilité

Les gauchistes sont des perdants inhérents avec un mental faible. Ce sont les enfants qui ont été choyés pendant la plus grande partie de leur vie. Ce sont les enfants qui ont eu le plus de mal avec la méritocratie à l’école. C’est pour eux que les trophées de participation ont été inventés. Ils ont longtemps compté sur les explosions émotionnelles plutôt que sur l’effort pour obtenir ce qu’ils voulaient. Au lieu de s’améliorer et d’aspirer à quelque chose de meilleur, ils crient à la victime lorsqu’ils ne peuvent pas rivaliser.

Je n’ai jamais rencontré de gauchiste capable d’assumer la responsabilité de ses propres échecs. Leur narcissisme et leur obsession de l’identité personnelle ont été mis à nu. Leur fausse préoccupation pour les groupes de victimes ne convainc plus personne. Ils veulent désespérément être le personnage principal d’un grand drame héroïque que le reste d’entre nous applaudit, mais cela n’arrivera pas.

Le mieux qu’ils puissent espérer, c’est de retourner dans l’obscurité, là où est leur place. Plus ils essaient de devenir le centre d’attention, plus les choses s’aggravent pour eux. Leur meilleure chance est d’arrêter d’essayer de dominer le monde et de remercier leur bonne étoile de pouvoir continuer à vivre dans ce pays.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

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