Le mur du çon, ou on n’est pas cher payé mais on rigole bien …


… les marques de dérapage sur un passage piétons arc-en-ciel sont-elles maintenant un crime de haine ? Soudain, je vois le mérite de cesser le financement de la police


Par Peter Lloyd − Le 15 juillet 2020 − Source rt.com

Lorsqu’une voiture a laissé des traces de pneus sur un passage pour piétons avec le thème de l’arc-en-ciel, les flics de Vancouver se sont mis à l’action, craignant qu’il ne s’agisse d’un acte délibéré de vandalisme homophobe.

Mais lorsque des voyous de BLM ont abattu les statues de la ville – la police a regardé ailleurs. Comme la plupart des gens, j’ai observé les émeutes de Black Lives Matter avec un sentiment d’incrédulité.

© West Vancouver PD / Twitter

Malgré le fait que la police américaine tue plus de Blancs non armés que de leurs homologues citoyens afro-américains, le monde continue à penser que, d’abord tous les flics sont mauvais et ensuite tous les Noirs sont bons.

Ni l’un ni l’autre n’est vrai. Cependant, cette erreur devient rapidement la plus grande contagion depuis la Covid-19.

De Melbourne à Londres et au-delà, les «libéraux» – alias membres de la classe moyenne Antifa et lecteurs du Guardian [et de Libé, NdT] – ont organisé des manifestations agressives à travers la planète.

En plus de détruire des statues et de vandaliser des monuments aux morts, l’une des autres tactiques de BLM est d’exiger la cessation du paiement de la police – et, jusqu’à présent, ils ont connu un certain succès.

Le maire cocu de New York, Bill de Blasio, a récemment réduit d’un milliard de dollars le budget déjà modeste du NYPD, provoquant une augmentation prévisible des crimes violents.

Au cours du dernier mois seulement, le nombre de fusillades a augmenté de 142%. Plus précisément, le week-end du 4 juillet a enregistré 63 incidents de violence armée et 11 décès par arme à feu.

Dimanche dernier, un enfant d’un an a été sauvagement abattu lors d’un barbecue à Brooklyn.

Donc, étant donné la corrélation entre la présence policière et la faible criminalité, ce n’est pas un complot tordu de savoir que je n’avais pas auparavant soutenu la mission bizarre de BLM.

Pourtant, à ma grande surprise, je commence à trouver un certain mérite à l’idée …

Non pas parce que je fais confiance à la foule pour faire appliquer la justice, bien sûr, mais parce que les services de police modernes deviennent rapidement une risée universelle.

Le dernier exemple en date vient du Canada, où les forces de police de West Vancouver sont occupées à enquêter sur le crime horrible de … traces de pneus sur la voie publique. Sans blague !

Les enquêteurs aimeraient dire deux mots au chauffeur responsable de la défiguration d’un passage piéton Gay Pride. Si vous avez des informations, merci d’appeler le …

Certes, ce n’était pas n’importe quel morceau de bitume – c’était un passage pour piétons sur le thème de l’arc-en-ciel pour marquer les célébrations d’un mois entier de Gay Pride dans la ville, mais bon, nous ne parlons toujours que de traces de dérapage ici. À peine le crime du siècle.

Pourtant, selon les officiers, c’était une question très urgente.

“C’est très bouleversant”, a gémi Const. Kevin Goodmurphy, qui a mené l’enquête. “Pour une raison quelconque, cette personne a choisi de laisser un geste de haine sur un passage pour piétons qui représente exactement le contraire.”

“Le passage piétons, en lui-même, était un élément très significatif et il représente et continuera de représenter un symbole de notre engagement à promouvoir la diversité et l’inclusion”, a-t-il ajouté.

«Cela a un impact sur la communauté dans son ensemble et il y a des effets émotionnels néfastes pour beaucoup de gens, surtout compte tenu de ce que ce passage pour piétons représente.»

Ensemble, Goodmurphy et ses collègues ont publié des bulletins et des images de vidéosurveillance pour démasquer le mystérieux conducteur, qui s’est ensuite présenté et a expliqué avec désinvolture qu’il s’agissait simplement d’un cas innocent de brûlure de pneu, et non d’une homophobie rampante.

Gênant ? Oui. Une perte de temps pour la police ? Absolument. Une erreur de jugement unique ? En aucune façon.

Vous voyez, ce genre de comportement est désormais endémique dans les services de police du monde occidental. Autrefois responsables de l’application de la loi et de l’ordre, ils sont maintenant tellement désespérés d’apaiser la foule de gauchistes qu’ils ont oublié leur serment d’origine. Protéger et servir ? Et non pas dénoncer le politiquement incorrect.

Vous ne me croyez pas ? Il suffit de voir comment ces mêmes forces de police ont réagi lorsque des milliers de militants de Black Lives Matter ont bloqué les rues de la ville pendant des jours, provoquant de graves perturbations. Ou lorsque des voyous ont vandalisé la statue de l’hôtel de ville du capitaine George Vancouver.

Il n’y a eu aucun appel public ni protection de la communauté. Au lieu de cela, ils se sont simplement tenus à part, de peur d’être «éliminés» par les personnes mêmes qu’ils sont censés contrôler.

Et, pour cette raison, ils méritent très peu – voir pas du tout – d’argent public.

Donc, oui, cessons de financer la police. Détruisons tout le système. Ensuite, lorsque les gens se rendront compte de ce dont ils ont besoin, nous pourrons le reconstruire avec une certaine dignité.

Peter Lloyd

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

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2 réflexions sur « Le mur du çon, ou on n’est pas cher payé mais on rigole bien … »

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