Par Wayan – Le 6 mai 2024 – Le Saker Francophone
La bataille souterraine, car censurée par les médias grand public, contre le scandale que fut la « pandémie de coronavirus » et ses « vaccins » continue, lentement mais surement. Voici les dernières nouvelles de cette invisible bataille pour la vérité :
L’Arabie Saoudite a financé une étude sur les injections ARNm :
« Plus d’un quart des participants à une étude menée en Arabie saoudite ont fait état de complications cardiaques après avoir reçu des vaccins à ARNm Covid-19, et nombre d’entre eux ont dû être hospitalisés ou recevoir des soins intensifs.
L’étude, dirigée par le microbiologiste et immunologiste Muazzam M. Sheriff et ses collègues de l’Ibn Sina National College for Medical Studies et du King Faisal General Hospital, a révélé que 27,11 % des personnes interrogées ont souffert de problèmes cardiaques après la vaccination par le Covid-19.
L’apparition des complications cardiaques a varié d’un participant à l’autre, 14,55 % d’entre eux ayant présenté des symptômes dans le mois suivant la vaccination, tandis que d’autres ont fait état de problèmes survenus à 12 mois ou même plus tard. »
Cette caméra cachée d’une conversation avec des employés de Pfizer, enregistrée par un journaliste fin 2021, montre que Pfizer savait pour les effets secondaires mais est passé outre car c’était l’occasion d’un test grandeur nature :
« Nous sommes dans une période étrange. Nous ne savions même pas, lorsque nous avons commencé, je dis aux gens, nous n’avions aucune idée de ce à quoi ça allait ressembler. Les vaccins ARNm existent depuis 50 ans, mais ne sont jamais arrivés aux essais cliniques. Parce que les vaccins ARNm sont connus pour avoir des effets secondaires. Moderna y travaille depuis 10 ans; ce n’est pas une nouvelle chose. Mais la raison pour laquelle on n’est jamais arrivé aux essais cliniques, c’est à cause de tous ces effets secondaires. Pfizer et Moderna ont utilisé l’urgence et la pandémie pour, en quelque sorte, le faire passer maintenant. »
Les dirigeant politiques savaient eux-aussi, comme le montre le cas suisse :
« Voici la première conclusion d’importance que nous tirons d’un examen préliminaire des documents : deux ans avant d’abolir le “certificat Covid” controversé, les responsables de l’OFSP savaient que les injections n’empêchent pas la transmission, et que l’injection provoque des effets secondaires fréquents.
Dans le procès-verbal du 4 août 2021, et dans la rubrique qui concerne le point presse de la veille, on lit :
Les nouvelles données en provenance des États-Unis, selon lesquelles les personnes vaccinées sont également contagieuses en cas d’infection, ont également fait l’objet d’un débat. Dans de tels cas, elles sont aussi contagieuses que les non-vaccinées, a déclaré Masserey [ndlr: Virginie Masserey Spicher, chef de section à l’OFSP de juillet 2007 à mars 2022].
Rappelons que le “certificat Covid” a été maintenu en Suisse jusqu’en août 2023, soit deux ans après que l’Office fédéral de la santé publique ait compris que l’injection ne prévenait pas la transmission. »
Et comme le montre aussi le cas allemand :
« À l’issue d’une bataille judiciaire longue de deux ans, le magazine allemand Multipolar a obtenu que l’Institut Robert Koch (RKI), l’agence allemande de santé publique, soit contraint de publier les procès-verbaux confidentiels des réunions sur le Covid.
Ces documents, publiés la semaine dernière, prouvent que les décideurs avaient été informés dès le début que le Covid était moins dangereux qu’une épidémie de grippe. Ils savaient aussi que la plupart des mesures seraient, au mieux, inutiles, voire nuisibles. Il en va de même pour les injections, dont ils ont d’emblée su qu’elles étaient, au mieux, inefficaces. Et finalement, on apprend que toutes les mesures de contrainte ont été ordonnées par les politiciens et les militaires, sans aucun débat scientifique, et contre des avis d’experts. »
Tout cela commence enfin à réveiller le grand public :
« Contrairement à d’autres fuites et révélations allemandes passées, celles-ci ne passent pas inaperçues. La nouvelle a été traitée par presque tous les médias allemands et a forcé les responsables politiques à prendre position.
La publication de ces documents est en effet en train de provoquer une onde de choc en Allemagne et a même conduit des partis de gauche, comme les Verts, à demander un réexamen complet de la politique Covid. D’autres partis, comme l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), vont jusqu’à réclamer une commission formelle d’enquête. »
Certaines initiatives sont donc prises pour savoir comment tout cela a pu arriver :
« Le juge de district américain Matthew Kacsmaryk, nommé par l’ancien président Donald Trump, a ordonné en janvier à l’agence de divulguer les entrées en texte libre d’une autre section de l’enquête dans laquelle les individus pouvaient décrire leurs expériences. Le juge a rejeté les arguments du gouvernement selon lesquels le traitement des réponses et la suppression des informations sensibles exigeraient trop de travail.
Les deux premières tranches, composées de 780 000 rapports provenant de quelque 523 000 personnes, comprennent des dizaines de rapports d’inflammation cardiaque, des centaines de rapports de paralysie faciale et des milliers de rapports d’acouphènes….
Les 780 000 rapports ont été reçus peu de temps après le déploiement des vaccins contre la COVID-19 et montrent que les personnes ont rencontré un large éventail de problèmes post-vaccination, notamment des inflammations cardiaques, des fausses couches et des convulsions.
« Perte de conscience et convulsions immédiatement après l’injection. Je suis allé aux urgences en ambulance », a rapporté une personne.
Les gens ont déposé les rapports auprès de V-safe, un système de messagerie texte créé par le CDC pour surveiller les éventuels effets secondaires des vaccins COVID-19.
Le CDC, pendant des années, a refusé de rendre publiques les données de V-safe, publiant à la place des études décrivant les rapports comme rassurants sur la sécurité des vaccins. Cependant, selon les données publiées en 2022 à la suite d’un autre procès, près de 8 % des 10 millions d’utilisateurs ont eu besoin de soins médicaux ou de soins hospitaliers après la vaccination, et de nombreux autres ont déclaré avoir manqué l’école, le travail ou d’autres activités normales. »
Voici le témoignage devant le sénat australien, sous-titré en français, d’un Pr Raoult australien.
Mais les organisations gouvernementales résistent à rendre leurs informations publiques, comme si elles avaient effectivement quelque chose à cacher :
« Le CDC publie un article sur la myocardite après la vaccination contre le COVID, et CHAQUE MOT est expurgé. « 148pages. Le tout est expurgé. À quoi sert une étude s’il n’y a rien ?
Il y a évidemment quelque chose de très accablant qu’ils essaient de cacher.
Dr. @P_McCulloughMD dit que nous assistons à une « dissimulation active » d’une « débâcle colossale en matière de sécurité des produits de consommation ».
« Pfizer a enregistré 1 223 décès liés à son produit dans les 90 jours suivant sa sortie. Les gens appelaient Pfizer en désespoir de cause, voyant les membres de leur famille mourir après avoir pris le vaccin. »
On se rappelle que la Commission européenne avait elle aussi complètement caviardé les informations qu’elle avait été obligée de divulguer. De même on attend toujours que Van Der Leyen rende publiques les discussions par messages privés qu’elle a eu avec le PDG de Pfizer au moment de la négociation du contre UE-Pfizer.
D’ailleurs, pour être sûr que tout soit sous contrôle, ce sont les procureurs de l’UE qui ont repris l’enquête sur Von Der Leyen :
« Les principaux procureurs européens enquêtent sur des allégations d’actes criminels liés aux négociations sur les vaccins entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le PDG de Pfizer, selon un porte-parole du parquet de Liège.
Les enquêteurs du Parquet européen (EPPO) ont succédé ces derniers mois aux procureurs belges enquêtant sur von der Leyen pour « ingérence dans les fonctions publiques, destruction de SMS, corruption et conflit d’intérêts », selon des documents juridiques consultés par POLITICO et un porte-parole du parquet de Liège. Bien que les procureurs du Parquet européen enquêtent sur des infractions pénales présumées, personne n’a encore été inculpé dans le cadre de cette affaire.
L’enquête avait été initialement ouverte par les autorités judiciaires belges de la ville de Liège début 2023 après une plainte pénale déposée par le lobbyiste local Frédéric Baldan. Il a ensuite été rejoint par les gouvernements hongrois et polonais – bien que ce dernier soit en train de retirer sa plainte après la victoire électorale d’un gouvernement pro-UE dirigé par Donald Tusk, a déclaré un porte-parole du gouvernement polonais à POLITICO. »
Les mêmes autorités n’hésitent pas non plus à faire censurer les rapports trop accablants pour eux :
« Voici une histoire qui, dans un monde exempt de corruption systémique forcenée, ne pourrait jamais vous être racontée. Il était une fois un groupe de scientifiques de tout premier plan dirigé par le Pr Peter McCullough (7) qui rédige un article scientifique long et rugueux mais parfaitement étayé par des centaines d’articles publiés à travers le monde. Ce travail est proposé à une grande revue internationale, Cureus, l’article est révisé par les pairs (peer reviewed) puis il est publié (*) mais il dérange tellement le complexe militaro-industriel américain que celui-ci somme Springer, l’éditeur, de rétracter l’article. Évidemment sans la moindre raison valable, et Springer s’est immédiatement exécuté. Cette publication est sauvée ici d’un oubli programmé. Les vaccins anti-Covid à ARNm ont provoqué des résultats catastrophiques « dans la vie réelle » et devraient tous être retirés du marché, il ne fallait pas le dire et voici pourquoi. Bonne lecture. »
On voit donc bien des compagnies pharmaceutiques profitant d’une épidémie grippale pour lancer un « vaccin » qui n’en est pas vraiment un, couvertes par des institutions gouvernementales et les dirigeants en place quand les effets secondaires commencent à devenir trop visibles.
Enfin, phénomène collatéral dû aux produits ARNm ou pas, on commence à observer une augmentation anormale de la mortalité depuis 2022 :
« Si la pandémie du Covid-19 est officiellement terminée, c’est loin d’être le cas des controverses autour de sa gestion (masques, confinements, campagnes de vaccination…). Dans plusieurs pays, on observe d’ailleurs une préoccupation croissante au sujet de la surmortalité, toutes causes confondues, constatée dans les bases de données internationales depuis 2020 et qui ne disparaît pas.
Si les pics de mortalité liés aux vagues d’infection par le coronavirus sont bien visibles sur les graphiques, il est plus difficile d’expliquer le fait que, au lieu du scénario classique d’une baisse importante de la mortalité après la pandémie, la plupart des pays industrialisés connaissent toujours une surmortalité qui ne s’explique pas par le Covid-19 lui-même.
Officiellement rien à voir avec le vaccin, mais…
En décembre 2023, les décès dans l’UE dépassaient la normale (basée sur la période 2016-2019) d’en moyenne +9,5%, mais avec de grandes disparités entre les pays (+19,3% en Allemagne, +10,6% en France, mais -7,4% en Bulgarie et -13,3% en Roumanie).
Jusqu’à maintenant, les autorités publiques et les médias ont exclu l’idée d’un lien possible avec les effets secondaires des vaccins, mais des développements récents au Royaume-Uni, en Australie et au Japon suggèrent que la situation pourrait être en train d’évoluer… »
Ce phénomène s’observe particulièrement dans les pays occidentaux les plus vaccinés :
« Outre-Manche, un débat parlementaire télévisé a eu lieu le 16 janvier sous l’impulsion de l’ancien député conservateur Andrew Bridgen, au sujet de la surmortalité au Royaume-Uni ; le 2 mars, le Telegraph a révélé que 21 membres de divers partis politiques ont écrit à la Ministre de la santé Victoria Atkins pour demander la publication de données détaillées qui permettraient de déterminer si un lien de cause à effet existe ou non entre les vaccins contre le Covid-19 et la surmortalité en Grande Bretagne…
Des débats analogues ont eu lieu en Australie, où le Sénat a approuvé (31 votes contre 30) le 8 février la demande du Sénateur Ralph Babet d’ouvrir une enquête approfondie sur la surmortalité observée entre 2021 et 2023…
Au Japon, le budget du Ministère de la santé et du travail rendu public au mois de février a drastiquement révisé sa provision pour la compensation des victimes des effets adverses des vaccins de 360 millions de yen à 39,77 milliards pour 2025. Quelques semaines auparavant, un groupe de chercheurs, dont les Prs Masanori Fukushima, Yasufumi Murakami et Masayasu Inoue, avait parlé lors d’une conférence de presse d’effets secondaires « sans précéden t» liés aux injections. »
Pour finir, un film doublé en québécois expliquant comment les laboratoires pharmaceutiques ont détruit l’hydroxychloroquine pour pouvoir placer leur « vaccin ».
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La semaine dernière nous avons parlé des manifestations étudiantes contre le génocide des palestiniens de Gaza. Cette semaine elles se sont encore élargies et ont fait la une des médias occidentaux :
« À l’approche des élections européennes juin prochain, cette mobilisation ne laisse pas indifférents les politiques. « Pour Raphaël Glucksmann, la tête de liste du parti socialiste », raconte le Monde, « qu’on fasse preuve de solidarité à l’égard des Palestiniens, qu’on montre le rejet des crimes qui sont commis à Gaza, c’est naturel, c’est même digne et c’est noble. Après, est-ce qu’on est capable d’organiser le débat avec ceux qui ne partagent pas ce point de vue ? Jusqu’ici, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le cas », conclut Raphaël Glucksmann.
Le président du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, estime, lui, que la mobilisation pro-palestinienne « prend en otage le campus entier (…) et fait peser un climat de terreur intellectuelle sur les étudiants juifs ». Enfin, le Figaro, se demande si après les campus américains, « la fièvre pro-palestinienne va gagner le pays ». « En ces temps de wokisme virulent », ajoute le quotidien conservateur, « tous les clichés et préjugés sont permis pour opposer le pauvre et le riche, l’opprimé et l’oppresseur, l’Arabe et le Juif ». Le Figaro qui va encore plus loin, estimant que « l’antisionisme qu’expriment les étudiants de Sciences Po n’est que le cache-sexe de l’antisémitisme ».
L’Orient le Jour se réjouit des manifestations aux États-Unis et à Paris. Pour le quotidien francophone libanais, « le vent d’un printemps pro-palestinien semble souffler parmi les étudiants malgré » ajoute-t-il, « le prix à payer », que regrette une universitaire libanaise de Columbia, pour laquelle les étudiants « ont été soumis à une répression massive de la part des autorités ». Quelles sont les revendications des étudiants ? Elles sont résumées par une étudiante : « nous voulons que l’université ne traite plus avec des entreprises qui tirent profit de la guerre, de l’apartheid, du génocide, de l’occupation israélienne en Palestine, nous voulons aussi une transparence totale vis-à-vis des investissements de l’université et une amnistie pour tous les étudiants et professeurs licenciés en lien avec le mouvement de la libération de la Palestine ». « Mais », poursuit l’Orient le Jour, ces demandes « se font peu entendre, étouffées par la résonance accordée à certains slogans antisémites entendus dans les manifestations. Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des personnes criant « Brûle, Tel-Aviv », ou « Rentrez en Pologne » ».
De son côté, Haaretz semble vouloir minimiser les manifestations pro-palestiniennes. Pour le quotidien israélien, « C’est le printemps, le temps se réchauffe, les arbres fleurissent, qui ne veut pas être dehors à cette période de l’année ? Ce n’est pas une coïncidence si, dans le froid glacial de décembre, alors que les présidentes de Harvard, l’université de Pennsylvanie et MIT étaient confrontées à des questions hostiles au Congrès sur l’antisémitisme dans leurs écoles, aucun étudiant manifestant n’avait planté de tente sur le campus pour tenter de voler la vedette ». « Le printemps est toujours une excellente saison pour les manifestations », conclut Haaretz.
Enfin, les manifestations pro-palestiniennes sont aussi très présentes dans la presse américaine. Le Washington Post affirme ainsi que « la vie de nombreux étudiants a été bouleversée, depuis que les manifestations pro-palestiniennes se propagent sur les campus universitaires ». Cela va de la jeune étudiante enthousiaste, qui déclare « n’avoir jamais vu de toute sa vie une telle démonstration de solidarité et d’entraide », à l’étudiant juif originaire d’Israël, qui raconte qu’il s’est fait traiter de « nazi », « lorsqu’il a brandi le drapeau israélien ». »
Le conflit israélo-palestinien est donc bien en train de diviser les populations occidentales, entre ceux qui soutiennent Israël, quelque soient ses actes, et ceux qui dénoncent les actes de ce pays contre les palestiniens :
« Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a été noyé sous les huées de la foule lors d’un discours à l’Université de Columbia dans lequel il a condamné les manifestations étudiantes en cours contre la guerre à Gaza.
Le campus de Columbia a été plongé dans des manifestations étudiantes contre la guerre qui ont attiré l’attention nationale au milieu de rapports faisant état de discours antisémites ciblant les étudiants juifs.
Johnson a appelé la présidente de l’université, Nemat « Minouche » Shafik, à démissionner si elle ne parvenait pas à rétablir l’ordre sur le campus et a déclaré qu’il exhorterait le président Joe Biden à prendre des mesures exécutives contre les manifestants. »
Les gouvernements occidentaux étant tous pour un support inconditionnel d’Israël, les techniques classiques de contre-manifestation sont donc mises en place. La première étant de faire que ces manifestations deviennent violentes :
« L’Université Northeastern a fait appel à la police pour disperser une manifestation pro-palestinienne, affirmant que des insultes antisémites et des discours de haine étaient utilisés par les manifestants, mais des témoins affirment que ce sont en réalité des contre-manifestants pro-israéliens qui criaient des slogans antisémites, et une vidéo le confirme. Les agitateurs pro-israéliens ont fait arrêter une centaine de manifestants en se tenant près d’eux et en criant « Tuez les Juifs », mais eux-mêmes n’ont pas été arrêtés.
Celui qui a filmé cela est un sacré héros. Aujourd’hui, personne ne peut nier que cela s’est produit.
« Pratiquement tous les incidents d’« antisémitisme » revendiqués sur les campus américains impliquent un individu « pro-israélien » promouvant agressivement son point de vue et attisant souvent délibérément le conflit. Il n’y a AUCUNE preuve qu’une personne ait été ciblée au seul motif qu’elle est juive. »
Tout cela devant une police restant passive :
« Je suis professeur à l’UCLA. Pourquoi l’administration n’a-t-elle pas mis fin aux violences flagrantes de la nuit dernière ?
L’université aurait dû anticiper le chaos de mardi soir, mais le personnel de sécurité était introuvable
L’UCLA, prestigieuse université publique des États-Unis, a vécu mardi l’une des nuits les plus sombres de ses 105 ans d’histoire. Au cours de mes 33 années de carrière à l’UCLA, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi terrifiant se produire.
Vers 23 heures, un groupe de contre-manifestants masqués s’est dirigé vers le Royce Quad, au cœur du campus, et a commencé à attaquer le campement installé la semaine dernière par des manifestants opposés à la guerre à Gaza. Ils ont lancé un pétard dans le campement, démoli les murs extérieurs, lancé des objets lourds sur les manifestants et provoqué des affrontements physiques directs. Les habitants du campement ont été livrés à eux-mêmes face à une bande de voyous violents déterminés à infliger des dégâts.
L’incident a marqué une défaillance totale des systèmes de l’université, de la ville de Los Angeles et de l’État de Californie.
Pendant trois heures, les contre-manifestants ont attaqué le campement en toute impunité. L’UCLA dispose de sa propre force de police formée, et les administrateurs de l’UCLA avec lesquels j’ai parlé m’ont dit que la police de Los Angeles avait été appelée sur le campus. Mais d’une manière ou d’une autre, il n’y avait aucune présence policière jusqu’aux petites heures du matin. »
Même un journal pro-système comme le New York Times en a fait un article :
« Un examen par le New York Times de plus de 100 vidéos d’affrontements à l’Université de Californie à Los Angeles a révélé que la violence a fluctué pendant près de cinq heures, la plupart du temps avec peu ou pas d’intervention de la police. Les violences ont été provoquées par des dizaines de personnes que l’on voit dans des vidéos venir de l’extérieur du campus pour protester contre le campement.
Les vidéos montraient ces contre-manifestants attaquant des étudiants dans le campement pro-palestinien pendant plusieurs heures, les frappant notamment avec des bâtons, utilisant des sprays chimiques et lançant des feux d’artifice comme armes. Vendredi, aucune arrestation n’avait été effectuée en lien avec l’attaque. »
Ensuite il suffit aux autorités de dénoncer « la violence » :
« Le président Joe Biden s’est exprimé jeudi depuis la Maison Blanche sur les manifestations universitaires qui se déroulent à travers le pays en lien avec la guerre entre Israël et le Hamas.
« Nous avons tous vu des images, et elles mettent à l’épreuve deux principes américains fondamentaux », a déclaré Biden depuis la salle Roosevelt. « Le premier est le droit à la liberté d’expression et celui pour les gens de se rassembler pacifiquement et de faire entendre leur voix. Le deuxième est l’état de droit. Les deux doivent être respectés. »
« Alors laissez-moi être clair. Les manifestations violentes ne sont pas protégées, les manifestations pacifiques le sont », a déclaré Biden. »
Et, pour bien faire comprendre aux lobbys sionistes que les politiques sont prêts à tous les compromis pour défendre le droit d’Israël à coloniser la Palestine :
« La Chambre a approuvé mercredi un projet de loi visant à réprimer l’antisémitisme sur les campus universitaires, une mesure qui a été adoptée alors que les manifestations pro-palestiniennes secouent les universités à travers le pays.
La chambre a approuvé la législation bipartite – intitulée Antisemitism Awareness Act et présentée par le représentant Mike Lawler (RN.Y.) – par 320 voix contre 91, l’envoyant au Sénat pour examen. Vingt et un républicains et 70 démocrates se sont opposés à cette mesure.
Le projet de loi obligerait le ministère de l’Éducation à utiliser la définition pratique de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) lors de l’application des lois anti-discrimination.
Le groupe définit l’antisémitisme comme « une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer par de la haine envers les Juifs » et déclare que « les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des individus juifs ou non juifs et/ou leurs biens, contre les institutions de la communauté juive et installations religieuses. »
La loi étant assez vague pour réprimer toute critique contre Israël et les lobbys juifs, quelques soient les circonstances. Nul doute que ce pays prendra cela comme une nième carte blanche. Voyons plus en détail ce qu’il en est :
« Nier le droit du peuple juif à l’autodétermination, par exemple en déclarant que l’Etat israélien est un Etat raciste/apartheid
Appliquer un double standard en lui demandant d’avoir un comportement que l’on n’attend pas, ou qu’on ne demande pas aux autres nations démocratiques.
Utiliser des symboles ou images associés à l’antisémitisme classique (par exemple en déclarant que les juifs ont tué Jésus) pour caractériser Israël ou les israéliens.
Comparer la politique actuelle d’Israël à celle des nazis. »
Une telle loi est visiblement faite pour censurer toute critique des actes du gouvernement israélien, montrant une fois de plus jusqu’où le gouvernement étasunien est prêt à aller pour protéger les exactions de ce pays.
Mais, dans la même semaine, Israël a montré qu’il pouvait aller encore plus loin. Cela a commencé par une info lâchée par un dirigeant israélien à NBC news :
« Israël est très préoccupé par le fait que la Cour pénale internationale puisse émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant et de hauts responsables militaires dès cette semaine, a déclaré un responsable israélien à NBC News.
Israël travaille par la voie diplomatique pour tenter d’empêcher l’émission de mandats d’arrêt, a déclaré lundi le responsable.
Interrogée sur les rapports des médias sur les mandats d’arrêt, la CPI a déclaré à NBC News qu’elle « mène une enquête indépendante en cours sur la situation dans l’État de Palestine » et que « nous n’avons aucun autre commentaire à faire à ce stade ».
Immédiatement Netanyahou a fait pression sur les Etats-Unis pour qu’ils réagissent :
« Au cours des dernières semaines, Israël a déclaré aux États-Unis qu’il disposait d’informations suggérant que les responsables de l’Autorité palestinienne faisaient pression sur le procureur de la CPI pour qu’il émette des mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens, ont déclaré deux responsables israéliens.
Des responsables américains et israéliens ont déclaré qu’Israël avait déclaré à l’administration Biden que si des mandats d’arrêt étaient émis, il considérerait l’Autorité palestinienne comme responsable et riposterait par des mesures fortes qui pourraient conduire à son effondrement.
Une mesure possible pourrait consister à geler le transfert des recettes fiscales qu’Israël collecte pour le compte de l’Autorité palestinienne. Sans ces fonds, l’Autorité palestinienne serait en faillite.
Un haut responsable israélien a déclaré à Axios que la menace de mandats d’arrêt de la CPI était réelle et a souligné que si un tel scénario se produisait, le cabinet israélien prendrait probablement une décision officielle pour punir l’Autorité palestinienne, ce qui pourrait conduire à son effondrement. »
Pression à laquelle les députés étasuniens se sont soumis :
« Les législateurs Républicains et Démocrates ont appelé à des représailles contre la Cour pénale internationale (CPI) si elle émettait des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens pour leur rôle dans des crimes de guerre présumés contre les Palestiniens.
Les législateurs américains ont publié une déclaration mettant en garde contre les « conséquences », en réponse aux informations des médias selon lesquelles le tribunal basé à La Haye émettrait des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Le représentant américain Brad Sherman (Démocrate de Californie) a exprimé son opposition à toute mesure de la CPI contre les dirigeants de l’État juif.
« La CPI envisage apparemment des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens pour légitime défense », a déclaré le membre du Congrès qui compte 14 mandats. Sherman a fait valoir qu’une telle décision transformerait le tribunal en un « tribunal kangourou », ajoutant : « Le président [Joe Biden] doit condamner cela, et je sais que le Congrès garantira les conséquences d’une décision aussi absurde. » »
On sent même un vent de panique dans les réactions :
« Le président Mike Johnson, R-La., appelle le président Biden à utiliser l’influence des États-Unis sur la scène mondiale pour bloquer le projet de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Si cela s’avère vrai, les mandats d’arrêt seraient « sans fondement et illégitimes » et constitueraient un coup porté à la sécurité nationale des États-Unis, a déclaré M. Johnson dans un communiqué passionné lundi.
« Si l’administration Biden ne la conteste pas, la CPI pourrait créer et assumer un pouvoir sans précédent pour émettre des mandats d’arrêt contre des dirigeants politiques américains, des diplomates américains et du personnel militaire américain, mettant ainsi en danger l’autorité souveraine de notre pays », a déclaré l’orateur.
« Au lieu de cibler à tort Israël, la CPI devrait poursuivre les accusations contre l’Iran et ses mandataires terroristes, y compris le Hamas, pour s’être livrés à d’horribles crimes de guerre. L’administration Biden doit immédiatement et sans équivoque exiger que la CPI se retire et les États-Unis doivent utiliser tous les outils disponibles pour empêcher une telle abomination. »
Voyant cela Netanyahou en profite pour rajouter une couche :
« Si la Cour pénale internationale de La Haye émettait des mandats d’arrêt contre des dirigeants politiques et militaires israéliens en raison de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza, cela constituerait un « crime de haine antisémite sans précédent », a déclaré mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« La possibilité qu’ils émettent des mandats d’arrêt pour crimes de guerre contre des commandants de Tsahal et des dirigeants du gouvernement est un scandale d’ampleur historique », a déclaré le Premier ministre. « Quatre-vingts ans après l’Holocauste, les organismes internationaux créés dans le but d’empêcher un nouvel Holocauste envisagent de refuser à l’État juif son droit à se défendre », a-t-il poursuivi.
« Israël attend des dirigeants du monde libre qu’ils s’opposent fermement à cette mesure scandaleuse, une mesure qui nuira à l’autodéfense non seulement de l’État d’Israël, mais de toutes les démocraties », a déclaré Netanyahu. »
Alors les députés étasuniens vont accentuer leur pression sur les juges :
« Un groupe bipartisan de sénateurs a tenu mercredi une réunion virtuelle avec de hauts responsables de la Cour pénale internationale pour exprimer leur inquiétude quant à d’éventuels mandats d’arrêt émis contre des dirigeants israéliens à cause de la guerre à Gaza, selon trois sources présentes à la réunion ou informées…
Les législateurs républicains ont menacé d’adopter une loi contre la CPI si elle allait de l’avant avec les mandats d’arrêt, auxquels l’administration Biden a déclaré s’opposer.
Des sources au courant de la réunion entre les sénateurs et les hauts responsables de la CPI mercredi n’ont pas révélé l’identité des sénateurs ou des responsables de la CPI, affirmant que la réunion était confidentielle.
Une source proche de la réunion a déclaré que c’était l’occasion pour les sénateurs d’exprimer leurs inquiétudes sur la manière dont l’enquête de la CPI concernant la guerre à Gaza est menée.
Le bureau du procureur de la CPI a déclaré : « La confidentialité est un aspect crucial du travail du procureur. Par conséquent, nous ne discutons pas publiquement des détails liés aux activités et engagements du bureau. » ».
Nous verrons bien dans quelques temps si la justice internationale est réellement indépendante ou soumise aux diktats des dirigeants étasuniens. Pour l’instant les dirigeants étasuniens ont montré qu’ils n’en respectaient pas l’indépendance puisqu’ils ont ouvertement menacé la CPI de mesures de rétorsion. Cela s’appelle un « délit d’entrave à la justice ».
Face aux pressions, la CPI a finalement publié un communiqué :
« Dans un communiqué, le bureau du procureur demande que les tentatives pour « entraver, intimider ou influencer » les fonctionnaires de la Cour pénale internationale « cessent immédiatement ». « De telles menaces, même si elles ne sont pas suivies d’effet, peuvent constituer une atteinte à l’administration de la justice » par la CPI, avertit-il. »
En attendant, Israël est mis à l’écart par un nombre croissant de pays :
« Le président colombien Gustavo Petro a annoncé mercredi que son gouvernement romprait ses relations diplomatiques avec Israël à compter de jeudi, dans le cadre de la dernière escalade des tensions entre les pays à propos de la guerre entre Israël et le Hamas.
Petro a encore une fois qualifié le siège de Gaza par Israël de « génocide ». Il avait auparavant suspendu les achats d’armes à Israël et comparé les actions de ce pays à Gaza à celles de l’Allemagne nazie. »
« La Turquie a arrêté jeudi toutes ses exportations et importations vers et depuis Israël, a annoncé le ministère turc du Commerce, citant « l’aggravation de la tragédie humanitaire » dans les territoires palestiniens.
« Les transactions d’exportation et d’importation liées à Israël ont été interrompues, couvrant tous les produits », a déclaré le ministère turc du Commerce dans un communiqué.
« La Turquie appliquera ces nouvelles mesures de manière stricte et décisive jusqu’à ce que le gouvernement israélien autorise un flux ininterrompu et suffisant d’aide humanitaire vers Gaza. » »
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Il y a quelques semaines, nous avions parlé des problèmes de Boeing, une société du CMI étasunien, de sa culture d’inculpabilité et qu’un des témoins à charge avait été retrouvé suicidé dans une chambre d’hôtel, la veille de son audition.
Cet article de The Atlantic explique une des raisons des problèmes de Boeing, privilégier les bénéfices des actionnaires au dépend de l’expertise de la compagnie :
« Les deux scènes nous racontent l’histoire particulière d’un constructeur d’avions qui, pendant 25 ans, s’est lentement mais très délibérément retiré du métier de constructeur d’avions. Pendant près de 40 ans, l’entreprise a construit elle-même le fuselage du 737 dans la même usine qui a produit ses bombardiers B-29 et B-52. En 2005, elle a vendu cette installation à une société d’investissement privé, gardant le plus facile et transférant les risques, les coûts d’investissement et les problèmes de main-d’œuvre à son « fournisseur ». Un déchargement, comme l’appelait Boeing. Pendant ce temps, la queue, le train d’atterrissage, les commandes de vol et d’autres éléments essentiels étaient sous-traités à des usines du monde entier appartenant à d’autres et expédiés à Boeing pour l’assemblage final, transformant l’entreprise qui a créé l’ère du Jet en quelque chose qui s’apparente à un ensemble glorifié de collage de kits de maquettes d’avions préfabriqués. Les dernières erreurs de Boeing dramatisent de manière frappante un point souvent oublié dans les lamentations sur le déclin de l’industrie manufacturière américaine : lorsque les forces économiques mondiales ont définitivement emporté certains fabricants américains, même ceux qui sont restés ont perdu tout intérêt à fabriquer des produits.
Les 30 dernières années pourraient bien rester dans les mémoires comme un âge sombre pour l’industrie manufacturière américaine. Le déclin de Boeing illustre tout ce qui a mal tourné pour nous amener ici. Heureusement, il offre également une leçon sur la façon de s’en sortir. »
La semaine dernière les dirigeants de cette société ont été auditionnés par le Sénat étasunien :
« Deux commissions sénatoriales examinant les manquements à la sécurité chez Boeing ont révélé mercredi des allégations encore plus choquantes sur les problèmes du constructeur aéronautique et de nouvelles questions sur la capacité de la Federal Aviation Administration à le superviser.
Mais les audiences n’ont donné lieu à aucune suggestion de solutions rapides de la part des législateurs. La présidente du comité sénatorial chargé de superviser l’aviation affirme vouloir agir rapidement avec un nouveau projet de loi – mais faire quoi que ce soit rapidement dans un Congrès embourbé dans les désaccords est un défi de taille.
Une audition comprenait des témoignages de lanceurs d’alerte qui ont déclaré que les patrons de Boeing les avaient menacés pour avoir attiré l’attention sur des pratiques de sécurité de mauvaise qualité, l’un d’entre eux affirmant que l’entreprise avait également cherché à dissimuler des informations sur les failles.
L’ingénieur de Boeing, Sam Salehpour, a décrit une culture d’entreprise qui privilégie la production avant la sécurité – ce qui, selon lui, inclut des pratiques telles que tenter d’assembler des pièces en sautant dessus, ce qu’il a appelé « l’effet Tarzan ». Mais la partie de son témoignage qui a surpris les personnes présentes dans la salle était sa description de la façon dont, selon lui, ses superviseurs avaient réagi à ses tentatives de signaler les problèmes. »
Le hasard penchant apparemment du coté de Boeing, un autre des lanceurs d’alerte vient de mourir subitement pendant l’audition :
« Joshua Dean, un ancien employé de Spirit AeroSystems qui a tiré la sonnette d’alarme sur le laxisme des normes dans la production du jet 737 MAX de Boeing, est décédé des suites d’une maladie grave et soudaine. En mars, un autre lanceur d’alerte de Boeing avait été retrouvé mort dans le parking d’un hôtel, dans ce que les autorités ont provisoirement qualifié de suicide.
Les membres de la famille de Dean ont révélé que l’ancien auditeur qualité chez Spirit AeroSystems est décédé mardi matin. Ses proches ont déclaré qu’il avait été hospitalisé il y a un peu plus de deux semaines pour des difficultés respiratoires. Dean a été intubé, a développé une pneumonie et a contracté une infection à Staphylococcus résistant aux antibiotiques à propagation rapide.
L’homme de 45 ans, qui était en bonne santé et menait une vie saine, a été placé sous assistance respiratoire.
En octobre 2022, Dean a déclaré avoir découvert un grave défaut de fabrication dans la production d’un composant clé qui aide le 737 MAX de Boeing à maintenir une pression normale. Il a affirmé que la direction avait choisi d’ignorer ses avertissements, après quoi il a déposé une plainte auprès de la FAA, alléguant « une faute grave et grave de la part de la haute direction de la qualité de la chaîne de production du 737 ».
Spirit AeroSystems a licencié Dean en avril 2023, l’accusant d’avoir raté une autre faille majeure. Le lanceur d’alerte a ensuite déposé une plainte auprès du ministère du Travail, affirmant que son licenciement était en représailles à ses révélations. »
Car il est de notoriété publique que Boeing a des techniques de management assez mafieuses :
« La Federal Aviation Administration a déclaré mardi qu’elle enquêtait sur les allégations d’un syndicat selon lesquelles Boeing (BA.N) aurait ouvert un nouvel onglet en représailles contre deux employés qui, en 2022, avaient insisté pour que le constructeur aéronautique réévalue les travaux d’ingénierie antérieurs sur les 777 et 787.
La Society of Professional Engineering Employees in Aerospace (SPEEA) a déclaré que les deux ingénieurs non identifiés étaient des représentants de la FAA, qui délègue une partie de son autorité de surveillance et de son processus de certification aux travailleurs de Boeing.
Le syndicat a déposé la semaine dernière une plainte pour pratique déloyale de travail auprès du Conseil national des relations du travail, affirmant que les deux ingénieurs avaient reçu des évaluations négatives identiques après l’incident.
La FAA a noté mardi qu’elle avait renforcé en 2022 la surveillance des constructeurs aéronautiques en protégeant les employés de l’industrie aéronautique qui exercent des fonctions d’agence contre l’ingérence de leurs employeurs. Un rapport du Sénat de décembre 2021 a révélé que « le processus de certification de la FAA souffre d’une pression excessive sur les ingénieurs de ligne et le personnel de production ».
« Boeing peut dire au Congrès et aux médias tout ce qu’il veut sur la manière dont les représailles sont strictement interdites », a déclaré Rich Plunkett, directeur du développement stratégique de la SPEEA. « Mais notre syndicat lutte régulièrement contre des cas de représailles et, dans ce cas précis, Boeing tente de cacher des informations qui pourraient faire la lumière sur ce qui s’est passé. » »
C’est même tout le système CMI, Pentagone et services secrets compris, qui utilise des méthodes mafieuses pour exercer son pouvoir et siphonner toujours plus d’argent :
« Les membres du Congrès votent systématiquement en faveur des programmes de surveillance de masse parce qu’ils sont « terrifiés » à l’idée que les agences de renseignement installent de la « pornographie infantile » sur leurs ordinateurs s’ils s’expriment, a affirmé le journaliste américain Tucker Carlson.
Carlson est apparu vendredi sur le podcast de Joe Rogan, quelques heures avant que le Sénat américain ne vote le renouvellement de l’article 702 de la loi de 1978 sur la surveillance des renseignements étrangers (FISA). Apparemment créée pour permettre aux agences de renseignement telles que le FBI et la CIA de surveiller les communications des étrangers, l’article 702 permet à ces agences d’accéder « indirectement » aux données collectées auprès de millions de citoyens américains sans mandat.
Selon Carlson, un certain nombre de législateurs se sont effectivement opposés à ce renouvellement, mais ne l’ont pas admis publiquement.
« Les gens ne disent pas cela parce qu’ils craignent d’être punis », a déclaré Carlson à Rogan. « Ils s’inquiètent à l’idée que quelqu’un mette du porno pour enfants sur leur ordinateur. Les membres du Congrès sont terrifiés par les agences de renseignement. Je ne devine pas cela. Ils me l’ont dit, y compris les membres du comité [du renseignement], y compris les personnes qui dirigent le comité du renseignement. « Ils ont peur des agences », a-t-il déclaré, ajoutant : « Ce n’est pas compatible avec la démocratie ».
« Cela se joue devant tout le monde, et personne ne s’en soucie et personne ne fait rien à ce sujet », a poursuivi Carlson. « Je pense que la raison est qu’ils sont menacés. Et si vous regardez les présidents de comités qui ont permis que ces conneries se produisent année après année… je les connais. Et ils ont tout à cacher. Je le sais pertinemment. »
Outre la menace supposée de pédopornographie implantée subrepticement, Carlson a affirmé qu’il est « très courant » que les législateurs aient « un problème d’alcool ou une vie sexuelle étrange », que les agences pourraient facilement dénoncer si ces politiciens refusent de faire ce qu’ils veulent.
Carlson n’est pas le premier conservateur influent à affirmer que les élus sont victimes de chantage. En décembre dernier, le représentant républicain du Tennessee, Tim Burchett, a suggéré que ses collègues s’opposaient à une motion visant à divulguer les noms des clients du pédophile notoire Jeffrey Epstein parce qu’ils auraient été impliqués dans des crimes sexuels.
Des forces anonymes à Washington utilisent « le vieux pot de miel » pour faire chanter les politiciens et les forcer à « voter pour des trucs fous », avait-il déclaré à l’époque à l’animateur de podcast conservateur Benny Johnson.
Un an plus tôt, une vidéo nue du représentant Madison Cawthorn avait été divulguée un mois après qu’il avait affirmé avoir été invité à des orgies alimentées par la drogue par des membres plus âgés du Congrès. Washington, avait-il déclaré à l’époque, est en proie à la « perversion sexuelle ». »
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Nous finirons par cette vidéo qui montre la période orwellienne dans laquelle se vautre l’Europe. Un député européen étiqueté « d’extrême droite » appelle symboliquement à la paix en lâchant une colombe dans l’hémicycle du parlement européen pour se faire rabrouer par une députée étiquetée « écologiste » pour maltraitance des animaux, oubliant totalement que la guerre est une extrême maltraitance des humains. Nous vivons donc une époque où ceux qui appellent à la paix sont donc classés « extrême » et ceux qui veulent la guerre sont classés « centristes ».
Inversion maligne qui n’a pas échappée à l’œil de lynx de Caitlin Johnstone :
« Je me souviens d’un tweet devenu viral en novembre par un compte portant le pseudo @eyeballslicer : « Un libéral est quelqu’un qui s’oppose à toutes les guerres sauf la guerre actuelle et soutient tous les mouvements de défense des droits civiques sauf celui en cours actuellement. »
Avez-vous déjà remarqué comment les maîtres d’image chargés de normaliser notre statu quo dystopique utilisent le temps comme une arme psychologique ? Ils rejettent tout soutien à un changement révolutionnaire soit dans le passé, soit dans le futur, tout en insistant sur le fait que les normes du statu quo doivent être maintenues dans le présent.
Une fois que vous remarquez cette tactique, vous la voyez partout. Quand ils ne brandissent pas le poing contre les crimes du passé comme le Vietnam, l’Irak ou la ségrégation et n’applaudissent pas les luttes passées pour la justice sociale comme le droit de vote des femmes ou les droits civiques des Noirs, ils prétendent que vous pourrez obtenir tous les changements révolutionnaires drastiques que vous souhaitez à l’avenir si vous élisez simplement davantage de démocrates.
À maintes reprises, de différentes manières, le message est transmis aux gens : « La révolution et le changement sont merveilleux, mais pas maintenant. Les sentiments révolutionnaires du passé ont fait de grandes choses que nous devrions tous célébrer, et un jour dans le futur, nous connaîtrons à nouveau un changement révolutionnaire, mais pour le moment, nous devons continuer à soutenir la façon dont les choses sont, rester immobiles et essayer très fort de ne pas ennuyer les gens puissants qui nous gouvernent.
C’est en fait assez impressionnant une fois qu’on le remarque, car cette manipulation maligne nécessite une compréhension presque bouddhiste du temps et du moment présent. À un moment donné, les manipulateurs ont compris qu’il n’y a que l’ici et maintenant et que le passé et le futur n’existent que dans notre mémoire et notre imagination. Vous pouvez donc donner au peuple toute la révolution qu’il souhaite, à condition de ne le faire que dans le passé ou dans le futur. »
C’est effectivement une méthode que le « centriste » Macron aime à utiliser.
A lundi prochain