Par James Howard Kunstler – Le 18 Octobre 2021 – Source kunstler.com
Certains ont tressailli lorsque le Dr Fauci a ordonné aux enfants d’Amérique de prendre des injections d’ARNm aux effets secondaires mortels, mais on apprend maintenant que l’agence qu’il contrôle depuis des décennies comme un despote byzantin, le NIAD, a accordé une subvention de 1,6 million de dollars à un laboratoire en Tunisie – ce centre mondial des sciences biologiques – pour étudier ce qui se passe lorsque des chiots sont immobilisés pour que des phlébotomes voraces puissent leur arracher le museau.
Je suppose que ça ne s’est pas bien passé pour les chiots. (Et ne se demande-t-on pas exactement ce qu’ils ont appris en faisant cela ?) Nous ne sommes pas la Tunisie, bien sûr, du moins pas encore. Nous sommes les puissants États-Unis, une nation imprégnée de l’esprit moral de Walt Disney, et pour nous, cette aventure de chiots et de chiens pourrait n’être qu’une expérience de trop. Nous devrons attendre des mois, voire des années, pour connaître les effets des injections d’ARNm chez les enfants humains, mais deux possibilités connues se détachent : une inflammation et une cicatrisation du cœur (myocardite + séquelles), et un système immunitaire de plus en plus déficient. Voulez-vous vraiment que vos enfants reçoivent ces injections ? – L’Amérique pourrait se poser la question.
Et comment le Dr Fauci imagine-t-il que le programme de vaccination des enfants serait mis en œuvre ? Dans les écoles, je suppose, où les sujets de l’expérience peuvent être rassemblés chaque jour de manière pratique. Pensez-vous qu’environ la moitié des parents du pays retireraient alors leurs enfants du système scolaire public et, dans ce cas, que deviendrait le système après leur départ ? Rien de bon, je vous le promets. Mais considérez qu’il s’agit déjà d’un système pourri, toujours plus incapable de former des citoyens capables de parler anglais, d’écrire une phrase cohérente et d’additionner une colonne de chiffres, sans parler de nommer la capitale de la Tunisie (avertissement : question piège !).
Le Dr Fauci est de plus en plus emblématique de la situation américaine : des maniaques et des imbéciles à la tête de puissantes institutions stratégiquement positionnées pour détruire le pays. Pour l’instant, ils bénéficient étrangement d’une protection au sein de cette matrice d’institutions captives tout en menant à bien leurs missions néfastes. La question se pose donc : les Américains souhaitent-ils vivre dans un pays en ruine ?
Si l’on regarde les villes contrôlées par le parti du chaos et du naufrage, la réponse semble être oui. San Francisco, où réside la présidente de la Chambre des représentants, Mme Pelosi, a décriminalisé le crime, une expérience civique intéressante de l’école d’ingénierie sociale de Thomas Hobbes. Supprimez toute peine pour un vol de 950 dollars de biens et voyez ce qui se passe. Jusqu’à présent, le résultat semble être que des personnes motivées entrent dans des lieux d’affaires et se servent dans les marchandises exposées sans les payer. La prescription de Mme Pelosi est d’adopter des lois sur les dépenses publiques qui réduiront la valeur des dollars, de sorte que 950 dollars finiront par être le prix d’une barre Snickers. Problème résolu ! Si vous en volez deux, la police devra peut-être intervenir.
Pour les abeilles ouvrières de la Silicon Valley – riches au-delà des rêves les plus fous des abeilles sans travail et sans ruche du états du centre, qui pleurent sur les Happy Meals de leurs enfants – San Francisco est la ruche de la grande ville, le centre de leur univers, l’endroit où tout le miel est stocké. Pourtant, les trottoirs devant les fabuleux restaurants de San Francisco, où le miel est distribué, sont jonchés de l’équivalent humain des bousiers. Mais que serait le royaume des insectes sans la diversité ?
De même, Seattle, berceau dU Microsoft de Bill Gates et de l’Amazon de Jeff Bezos, célèbre particulièrement la diversité entre les créatures stupéfiantes et riches des conseils d’administration et les charognards crasseux et puants des bas-fonds et des marges, entassés dans leurs misérables campements, sous les autoroutes et sous la pluie éternelle de Seattle. Au moins, ces pauvres créatures peuvent rester sous l’emprise du fentanyl pour ne pas trop souffrir lorsque les mouches des sables leur arrachent le museau.
L’Amérique commence-t-elle à se demander si tout cela est acceptable ? Et si ce n’est pas bien, qu’en est-il des personnes qui font en sorte que ce ne soit pas bien ? Ont-ils le droit de rester à la tête des institutions qui existent pour réguler le bien ? C’est le dilemme dans lequel se trouve l’Amérique, en commençant par le chef d’État qui, au sens proverbial, n’a pas de vêtements, et en passant par tous les sous-chefs d’État tels que le secrétaire au ministère des transports « Pete », le chef de la sécurité intérieure Alejandro Mayorkas, le procureur général Merrick Garland, le nouvel amiral quatre étoiles Rachel (anciennement Richard) Levine – en charge du service de santé publique HHS (y compris la santé mentale) – et le Dr. Tony Fauci, aussi embêtant et éternel dans la vie publique de la nation que les mouches des sables du littoral tunisien.
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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