Par Tyler Durden − Le 17 octobre 2022 − Source Zero Hedge
Des chercheurs de l’Université de Boston ont créé une nouvelle souche du Covid-19 qui présente un taux de létalité sur les souris humanisées.
Dans une tentative de rechercher ce qui rend Omicron aussi contagieux — et financés par des dotations du NIH et du NIAID d’Anthony Fauci, les chercheurs ont implanté la protéine de pic d’Omicron à la souche originelle du Covid-19. Il en est sorti un virus cinq fois plus contagieux qu’Omicron.
La protéine de pic (S) d’Omicron, dotée d’un nombre de mutations inhabituellement important, est considérée comme principal vecteur de ces phénotypes. Nous avons généré une recombinaison chimérique du SARS-CoV-2, en encodant le gène S de Omicron à la structure originelle de SARS-CoV-2, et nous avons comparé ce virus au variant Omicron en circulation, » explique le pré-rapport.
Rôle de la protéine de pic dans le comportement pathogène et antigénique de SARS-CoV-2 BA.1 Omicron https://t.co/Zpt1LVtUuy
— Paul D. Thacker (@thackerpd) 17 octobre 2022
Cette nouvelle recherche, qui n’a pas été relue par des pairs, a été menée par une équipe de Boston et de Floride.
« Sur… les souris, là où Omicron ne provoque qu’une infection légère et non-mortelle, le virus portant le gène S en provenance d’Omicron inflige une maladie grave avec un taux de mortalité de 80%, » ont écrit les chercheurs, ajoutant que si la protéine de pic est responsable du taux d’infection, des modifications dans d’autres parties de sa structure sont responsables de son taux de mortalité.
Des chercheurs ont attaché le pic d’Omicron à la souche originelle qui avait émergé à Wuhan au début de la pandémie.
Les chercheurs ont comparé le résultat sur des souris en comparaison avec le variant Omicron originel. — Daily Mail
Les chercheurs se sont également penchés sur les effets de diverses souches sur des cellules de poumons humains cultivées en laboratoire — que le Covid verrouille avant de donner pour instruction aux cellules en bonne santé de générer des copies de lui-même. Ils ont découvert que la souche modifiée produit cinq fois plus de particules virales que la souche originelle d’Omicron (à laquelle tous les rongeurs survivent).
Cette étude apporte des connaissances importantes à la pathogénicité d’Omicron. Nous montrons que le pic, la protéine d’Omicron qui a subi le plus de mutations, présente un rôle incomplet dans l’atténuation d’Omicron. Au cours des essais d’infection in vitro, l’ancêtre SARS-CoV-2 portant le pic d’Omicron (Omi-S) montre une capacité de réplication bien plus élevée par rapport à Omicron. De même, avec les souris K18-hACE2, Omi-S montre un contraste avec Omicron qui est non-mortel, et provoque une grave maladie débouchant sur une mortalité d’environ 80%. Ceci indique que des mutations extérieures à la protéine pic sont des déterminants majeurs à la diminution de pathogénicité d’Omicron sur les souris K18-hACE2. Il faudra mener d’autres études pour identifier ces mutations et déchiffrer leurs mécanismes d’action. — Biorxiv
Cependant, à en croire les scientifiques, il est peu probable que le virus chimérique qu’ils ont obtenu soit aussi mortel pour les humains que pour les souris, car la race de souris utilisées pour les tests est bien plus exposée aux formes graves du Covid.
L’an dernier, nous avons rapporté que 18 mois auparavant la pandémie, des scientifiques de Wuhan, en Chine, avaient soumis une proposition visant à libérer à l’extérieur des coronavirus atmosphériques améliorés pour essayer de les inoculer face à des maladies qui auraient sans cela pu faire le saut jusqu’à l’humain, selon The Telegraph, qui cite des propositions de dotations de 2018 qui ont fait l’objet de fuites.
Cette proposition avait été soumise par le zoologiste Peter Daszak, de l’EcoHealth Alliance, basée aux États-Unis, dans l’espoir d’utiliser des méthodes d’ingénierie génétique pour intégrer « des sites de scission spécifiques à l’humain » sur le Covid de la chauve-souris, « ce qui faciliterait l’entrée du virus dans les cellules humaines » — une méthode qui pourrait répondre fortuitement à une vieille question hantant la communauté scientifique sur la manière dont SARS-CoV-2 a pu évoluer pour devenir aussi contagieuse envers les humains.
La proposition de Daszak intégrait également des projets de mélange de souches de coronavirus naturels à hauts risques avec d’autres versions plus infectieuses, mais moins mortelles. Son « équipe chauve-souris » de chercheurs comprenait le Dr. Shi Zhengli, de l’institut de virologie de Wuhan, ainsi que des chercheurs étasuniens de l’université de Caroline du Nord et de l’US Geological Survey National Wildlife Health Center.
La Darpa avait refusé le contrat, en affirmant : « Il est clair que l’objectif du projet mené par Peter Daszak aurait pu mettre les communautés locales en péril, » tout en émettant un avertissement : Daszak n’avait pas examiné pleinement les dangers impliqués par une amélioration des gains de fonction des virus, ou en libérant un vaccin dans l’atmosphère.
Tyler Durden
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone