La vérité sur la victoire de Trump : analyse et synthèse


Par Jean Maxime Corneille / Steve Pieczenik − 10 novembre 2016 – Source Les Chroniques de la Vieille République

Analyse et Synthèse de l’action intérieure à l’appareil d’État américain, dont Steve Pieczenik a été l’un des principaux porte-étendard depuis 2002/2012 :


Premier point : un vrai changement de régime durable se fait de façon progressive. Steve Pieczenik raconte cependant l’histoire de la chute de l’Union soviétique du point de vue de ce qu’il a été amené à mettre en œuvre, lui et la frange patriotique de l’appareil d’État américain : un changement mû par une volonté patriotique de lutter contre la réalité concrète du communisme conçu en tant que destructeur des Nations.

C’est à rapprocher de ce qui fut reproché à J.E. Edgar Hoover et au Sénateur McCarthy : [Slate] Les Désinformateurs s’offusquent de la réouverture de l’enquête contre Hillary par le FBI…  et de Vendredi 21 septembre 2012 : un jour de honte.

Pieczenik dit par contre bien peu de choses et ne doit pas forcément comprendre le fait qu’à l’époque, les mondialistes ont parallèlement entamé, progressivement, le futur changement qui allait aboutir au pillage pur et simple de la Russie durant les années 1990. On trouve des traces très nettes de ces choses dans les livres de Pierre de Villemarest par exemple, ou dans le témoignage de première main et régulièrement lucide de Tatiana von Metternich (Ma Vraie Russie, Éditions Perrin, 1990). Sur le modus operandi concret de ces années 1990 et la liaison à partir des années 1980, voir Mac Mafia (Misha Glenny, éd. Denoël, 2009) et Pétrole, une guerre d’un siècle (F. W. Engdahl, éd. JC Godefroy, 2007).

Deuxième point : lorsque Steve Pieczenik nous demande de réfléchir à cette histoire concernant la chute de l’URSS et « à son parallèle qui a été réalisé ici en Amérique », il fait allusion à ce qu’il a énoncé maintes fois depuis 2012 et surtout depuis octobre 2015 (voir : [Infowars] Le Dr. Steve Pieczenik défend les révélations de Trump sur le 11 septembre 2001) : c’est bien une opération psychologique de longue haleine qui a permis la victoire de Donald Trump en novembre 2016.

Cette opération psychologique a été menée depuis l’intérieur de l’État américain, par la frange patriote de la Communauté américaine du renseignement et des autres institutions de l’État américain (notamment le corps des Inspecteurs généraux 1, qui ont refusé sa corruption rampante : cette fronde interne dans l’appareil d’État américain était donc dirigée contre le détournement de l’État américain par des personnalités extrêmement subversives, spécialement depuis l’ère Bill Clinton (1992-2000) et mue par des intérêts étrangers Moyen-Orientaux : spécialement Arabie  et Qatar, mais en lien absolument clair avec les intérêts sionistes.

Cette opération psychologique a été lancée en avril 2002 avec les premières interventions de Steve Pieczenik 2, puis monta en intensité à partir de mai 2011 et la soi-disant opération des Navy Seals qui permit l’assassinat de Ben Laden, et surtout après l’affaire de Benghazi (septembre 2012) qui donna lieu à la création du blog de Steve Pieczenik.

Ce blog de Steve Pieczenik servit dès lors en tant que « mule » 3 : c’est-à-dire une petite source d’information primaire, la première à relayer une information nouvelle, qui peut ensuite servir à d’autres sources d’information secondaires et notamment Infowars : une chaîne de réinformation texane connue notamment à travers la voix inimitable de son présentateur vedette Alex Jones, qui montra auparavant son courage contre les pire déviances ritualistes mondialistes (Bohemian Grove par exemple). Infowars monta parallèlement en puissance et servit très clairement de caisse de résonance pour les informations données par Steve Pieczenik, qui lui accorda de nombreuses interviews depuis mai 2011. Infowars joua tout autant son rôle de caisse de résonance dans le cadre de la candidature de Donald Trump 4, au même titre que d’autres sites patriotiques et très peu politiquement corrects comme Breitbart.

C’est surtout à partir de 2015 que, la candidature de Donald Trump prenant forme, le candidat Donald Trump fut clairement utilisé comme un « vecteur » par tous ces serviteurs de l’État américain emmenés notamment par le Renseignement militaire (DIA, dont Steve Pieczenik est issu 5).

Le but, à travers cette utilisation de Donald Trump en tant que « vecteur », fut de cibler et de rendre inopérants, un à un, tous les fossoyeurs de l’État américain, et notamment les dynasties Bush et Clinton ainsi qu’Obama (ainsi que les autres pantins érigés par le Système comme contre-feux face à Trump, comme Ted Cruz…) : tous ceux-là n’étaient que des marionnettes cooptées parfois depuis des décennies par la frange vérolée de la CIA, elle-même dysfonctionnelle et impliquée dans de sombres affaires (notamment trafic de drogue…).

En ciblant ainsi ces marionnettes, il s’agissait de faire comprendre aux « marionnettistes », localisés spécialement à Wall Street, que les États-Unis ne seraient pas aussi facilement asservis, en tout cas pas sans combat. Il y a d’ailleurs un furieux parallèle entre ce qui vient de se passer aux États-Unis et l’époque où Néron a été mis hors d’état d’agir par les Légions, et la clé pour le comprendre est de se demander qui avait financé Néron à l’époque… N’importe quelle source populaire comme Wikipedia suffira pour le comprendre, à condition de savoir « relier les points »

Cependant la messe n’est pas encore dite pour les États-Unis : malgré cet effort louable des « Légions » américaines, les marionnettistes de Wall Street ont encore tout à fait les moyens de détruire les États-Unis. Trump a été obligé de leur donner des gages 6, et pire : tous les marionnettistes ne sont pas basés à Wall Street mais également à la City de Londres, dans le cadre d’une rivalité séculaire entre dynasties financières, qui fut rarement comprise…

Il faut bien comprendre que l’agenda mondialiste implique la destruction des nations du monde, et surtout des plus patriotiques. En ce sens, doit être pris en compte l’avertissement sur la démolition artificielle « prévue » des États-Unis, qui fut donné par le général russe Konstantin Petrov (1945-2009) : l’exemple d’un personnage qui fut vraisemblablement utilisé par le Renseignement russe post-soviétique pour énoncer un certain nombre de vérités, à une époque où la Russie fut forcée de redécouvrir sa propre expertise non communiste durant les années 1990, pour mettre en échec son propre pillage mené par les mêmes intérêts mondialistes… Il est remarquable que ce personnage évoque une intention mondialiste tendant à démolir le meilleur de la nation américaine : Russian General : The USSR Collapsed and the Same Fate Has Been Prepared for the USA (Infowars, 2 octobre 2012, vidéo ici)].

La même intention est exactement confirmée dans La véritable histoire des Bilderberger (Daniel Estulin, Nouvelles Terre, 2009), un livre dont certaines informations ont d’ailleurs été obtenues par des canaux patriotiques russes, qui nourrissaient un ressentiment plus que légitime contre les intérêts financiers mondialistes qui étaient en train de piller la Russie.

Le même Daniel Estulin évoquait d’ailleurs un ciblage visant également la France et le Canada en tant qu’objectif prioritaire : des États stables non encore démolis… Pour qui veut bien comprendre les réseaux derrière la crise dite « des migrants », il n’est pas difficile de relier toutes ces informations : aux États-Unis comme dans tout l’Occident, nous sommes face à la promotion d’une guerre civile artificiellement importée, fondée sur des prétextes raciaux et religieux, et qui a vocation à être allumée dans un futur proche par une situation financière susceptible de créer des État défaillants en Occident : une défaillance des États qui dans ce cas sera très vraisemblablement d’origine monétaire… Voilà l’épée de Damoclès qui nous menace : une menace aussi réelle et concrète qu’artificiellement créée…

Dès lors, les mois prochains vont être cruciaux pour l’avenir des États-Unis et certainement de tout l’Occident… Il sera notamment vital de ne pas considérer l’Armée américaine comme le problème, mais plutôt comme la solution : par exemple si elle vient à déclarer la Loi martiale pour mettre en échec une montée en puissance des manifestations anti-Trump « à la mode Soros » aux États-Unis.
Mais alors, comme durant cette phase finale de l’élection de Donald Trump, la partie sensible du dénouement se déroulera dans les coulisses. Et dans ce cas, nous en serons réduits à prier en espérant que des hommes comme Steve Pieczenik existent en nombre suffisant pour sauver la situation, et pas seulement aux États-Unis…

À notre échelle, la première chose à faire est en tout cas de demeurer conscients du fait que nous avons face à nous une lutte d’influence…

Jean Maxime Corneille

Note du Saker Francophone

Cette semaine, le 15 Décembre, le FED vient de monter ses taux d'un quart de point et promet d'autres hausses. Cela devrait placer mécaniquement les états occidentaux, Japon compris face à des charges sur leurs dettes insoutenables. Les premières mesures de Trump seront significatives. S'ils poursuit l'endettement alors que la situation financière se détériore, ce sera un très mauvais signal.
   Envoyer l'article en PDF   

2 réflexions sur « La vérité sur la victoire de Trump : analyse et synthèse »

  1. Ping : Donald est-il un clown ?! | Pearltrees

  2. Ping : Trump : et maintenant ? – Éloge de la raison dure

Les commentaires sont fermés.