Par Wayan − Le 11 juin 2022 − Le Saker Francophone
L’histoire des HIMARS ou comment lancer l’escalade du conflit sans en avoir l’air
Cela commence par des articles médiatiques citant des responsables anonymes pour lancer la pression :
« Dès la semaine prochaine, l’administration Biden pourrait annoncer une escalade dans la fourniture d’armes à l’Ukraine, autorisant éventuellement des livraisons de lance-roquettes multiples à longue portée MLRS et HIMARS, a rapporté CNN jeudi, citant plusieurs responsables.
Le M270 Multiple Launch Rocket System (MLRS) et le M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) sont deux versions de systèmes d’artillerie à roquettes de fabrication américaine qui peuvent tirer la plupart du temps les mêmes types de roquettes.
Selon le projectile utilisé, ils peuvent avoir une portée allant jusqu’à 500 km, bien que les munitions plus abordables offrent une portée de tir effective de 32 à 70 km. La principale différence est que le MLRS est un système chenillé plus lourd qui transporte deux fois plus de roquettes que le HIMARS monté sur camion à roues. »
Suivi d’une dénégation du gouvernement étasunien :
« Les États-Unis ne fourniront pas à l’Ukraine de systèmes de missiles longue distance capables de frapper profondément en territoire russe, a expliqué lundi le président Joe Biden. Interrogé par les journalistes sur la perspective de telles livraisons, Joe Biden a catégoriquement rejeté cette possibilité.
« Nous n’allons pas envoyer à l’Ukraine des systèmes de roquettes qui peuvent frapper en Russie », a déclaré le président sans donner plus de détails.
La semaine dernière, plusieurs médias américains ont rapporté que la Maison Blanche envisageait d’envoyer des systèmes de roquettes M270 MLRS et M142 HIMARS à l’Ukraine. »
https://www.rt.com/news/556417-biden-ukraine-rocket-system/
Si Washington a l’intention de continuer à fournir des armes à l’Ukraine, les systèmes permettant aux forces ukrainiennes d’attaquer la Russie n’en feront pas partie, a déclaré mardi l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Linda Thomas-Greenfield.
« Écoutez, c’est très très simple. Nous avons été clairs dès le premier jour : nous fournirons à l’Ukraine des armes pour se défendre contre l’agression russe, pour se défendre à l’intérieur de ses frontières, pour lutter contre la Russie », a déclaré Mme Thomas-Greenfield lors d’une conférence de presse marquant la fin de la présidence de Washington au Conseil de sécurité de l’ONU. « Nous ne fournissons pas d’armes qui permettront aux Ukrainiens d’attaquer la Russie depuis l’intérieur de l’Ukraine, et le président [Joe] Biden a été très clair sur ce point. ». « Nous n’allons pas devenir [une] partie à la guerre », a-t-elle ajouté. »
Puis voilà l’Ukraine faisant son chantage de gamin capricieux :
« Kiev aura recours à des crises d’hystérie si les États-Unis ne livrent pas de lance-roquettes multiples pour lutter contre la Russie, a déclaré lundi un conseiller du président Volodymyr Zelensky. Alexey Arestovich répondait aux remarques du président américain Joe Biden, qui a déclaré que les États-Unis n’enverraient pas à l’Ukraine de roquettes à longue portée pouvant atteindre la Russie.
Washington serait sur le point d’intensifier l’armement de l’Ukraine avec des armes plus lourdes. M. Arestovich, figure clé de la messagerie ukrainienne sur les affaires militaires, a décrit la réponse de Kiev à un scénario dans lequel les armes ne seraient pas livrées comme prévu.
« La décision concernant les systèmes arrive bientôt, et nous comprendrons s’ils les fourniront ou non », a-t-il déclaré. « S’ils ne le font pas, nous aurons une colère exemplaire ». »
https://www.rt.com/russia/556369-ukraine-rocket-launchers-tantrum/
Alors, comme un « papa gâteau », Biden va céder au caprice mais en posant ses conditions :
« Les États-Unis vont fournir à l’Ukraine des « systèmes de roquettes plus avancés », a révélé le président Joe Biden dans un article publié mardi par le New York Times.
Washington a accepté d’envoyer des lance-roquettes multiples après que Kiev a donné des « assurances » que ces armes à longue portée ne seront pas utilisées pour frapper le territoire russe, ont rapporté plusieurs médias mardi, citant des responsables de la Maison Blanche. »
https://www.rt.com/news/556417-biden-ukraine-rocket-system
« S’adressant aux journalistes après une réunion avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, M. Blinken a été interrogé sur les systèmes de roquettes à lancement multiple HIMARS, la dernière arme de haute technologie que les États-Unis se sont engagés à envoyer à l’Ukraine.
« Les Ukrainiens nous ont donné l’assurance qu’ils n’utiliseront pas ces systèmes contre des cibles situées sur le territoire russe », a déclaré M. Blinken, ajoutant : « Il existe un lien de confiance fort entre l’Ukraine et les États-Unis, ainsi qu’avec nos alliés et partenaires. » »
https://www.rt.com/news/556460-blinken-himars-ukraine-russia
Bien sur la Russie va prévenir du danger mais, comme d’habitude personne n’écoutera :
« L’armement de l’Ukraine par Washington avec des armes plus lourdes augmente le risque d’une confrontation directe entre les États-Unis et la Russie, malgré les déclarations américaines sur l’atténuation d’une telle possibilité, a déclaré mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Ryabkov.
Le diplomate commentait la nouvelle selon laquelle les États-Unis ont décidé de fournir des lance-roquettes multiples HIMARS à l’Ukraine. Washington a insisté sur le fait que ce système d’armes ne permettra pas aux forces ukrainiennes d’attaquer la Russie et affirme qu’il empêche un scénario dans lequel Moscou considérerait les États-Unis comme une partie au conflit. »
https://www.rt.com/russia/556418-russa-rocket-launchers-ukraine/
Puis on commence doucement à remettre les conditions en question :
« La portée des lance-roquettes fournis par les États-Unis sera laissée à la discrétion des Ukrainiens, a déclaré la nouvelle ambassadrice de Washington, Bridget Brink, après avoir pris ses fonctions à Kiev jeudi.
Mme Brink a tenu une conférence de presse jeudi, après avoir présenté ses lettres de créance au président ukrainien Volodymyr Zelensky, déclarant que sa mission à Kiev était d’« aider l’Ukraine à vaincre l’agression russe ».
Interrogée sur les systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS) HIMARS que les États-Unis fournissent à Kiev dans le cadre d’une aide militaire de 700 millions de dollars, elle a donné des détails sur leur commandement et leur contrôle.
« La portée elle-même sera du ressort des Ukrainiens », a déclaré Mme Brink.
La remarque, traduite en ukrainien et retraduite en anglais, a rapidement fait le tour des médias sociaux, indiquant que les États-Unis ne « réglementeraient » pas la portée des HIMARS. »
https://www.rt.com/russia/556531-rocket-range-ukraine-ambassador/
Enfin elles sont carrément reniées :
« L’Ukraine utilisera des systèmes de roquettes fournis par les États-Unis pour frapper le territoire russe si elle juge de telles attaques nécessaires, a déclaré jeudi le conseiller présidentiel ukrainien Alexey Arestovich.
Répondant à une question visant à savoir si les restrictions sur l’utilisation des systèmes de roquettes fournis par les États-Unis s’appliquent à la Crimée, une péninsule qui a voté massivement pour faire partie de la Russie lors d’un référendum en 2014, Alexey Arestovich a déclaré qu’elle appartenait à l’Ukraine.
« La Crimée est à nous. Elle appartient à l’Ukraine. Et ils [la Russie] le savent. Par conséquent, elle volera vers la Crimée à double temps, si le besoin s’en fait sentir« , a-t-il souligné, alléguant que Kiev a déjà frappé avec succès des cibles sur la péninsule.
Le commentaire d’Arestovich intervient alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré mercredi que Kiev avait donné à Washington « l’assurance » qu’il n’utiliserait pas de roquettes américaines pour attaquer des cibles en Russie. »
La Russie est donc encore obligée de hausser le ton :
« La Russie frappera des cibles qu’elle n’a pas encore frappées si des missiles à longue portée sont livrés à l’Ukraine, a averti le président russe Vladimir Poutine.
« S’ils sont fournis, nous tirerons les conclusions qui s’imposent et utiliserons nos armes, dont nous disposons en quantité suffisante, afin de frapper les objets que nous n’avons pas encore frappés », a déclaré Poutine à Russia 1 dans une interview diffusée dimanche.
Le président russe a fait remarquer que l’envoi de systèmes de roquettes à lancements multiples de fabrication américaine, confirmé mardi par le président Joe Biden, n’apportera probablement rien de nouveau aux forces de Kiev. L’armée ukrainienne dispose déjà de systèmes Grad, Smerch et Uragan de conception soviétique et russe du même type, a-t-il expliqué. »
https://www.rt.com/russia/556642-putin-long-range-missiles-ukraine
L’Europe
L’Europe s’enfonce dans un sombre système de « police politique » :
« L’université d’Édimbourg, en Écosse, a exhorté ses étudiants à signaler les « fausses informations » après qu’un de ses professeurs a été accusé de diffuser de faux récits russes.
Selon le Times et le radiodiffuseur d’État BBC, tout en déclarant qu’elle était attachée à la liberté d’expression et à la création d’un « espace sûr pour que le personnel et les étudiants puissent discuter de sujets controversés », l’université a fait remarquer qu’elle avait une « position ferme contre la diffusion de fausses informations » et a demandé aux étudiants de signaler les préoccupations qu’ils pourraient avoir au sujet des enseignants.
L’universitaire en question – Tim Hayward, professeur de théorie politique environnementale à l’université d’Édimbourg – avait retweeté une déclaration d’un représentant russe auprès de l’ONU, qui affirmait que le prétendu bombardement russe d’une maternité à Marioupol, en Ukraine, était une opération sous faux drapeau.
En mars, Hayward a également partagé un lien vers un article remettant en question l’attaque russe rapportée contre un théâtre à Marioupol, et a demandé « que savons-nous de la réalité ? » L’article suggérait que l’assaut pouvait également être une opération sous faux drapeau menée par les Ukrainiens dans le but de susciter l’indignation du public et de provoquer une intervention militaire de l’Occident.
Kvitka Perehinets, une étudiante ukrainienne de l’université, qui dit avoir des membres de sa famille qui se battent actuellement, a déclaré à la BBC qu’elle était profondément préoccupée par l’activité du professeur sur les médias sociaux, affirmant que : « Le moment où nous commençons à mettre sur un pied d’égalité les deux parties de l’histoire est le moment où nous perdons notre humanité. L’oppresseur – dans ce cas la Russie – ne devrait pas recevoir le même type de plateforme que ceux qui sont opprimés. » Perehinets a déclaré au média qu’elle avait alerté l’université des tweets du professeur Hayward.
Une autre étudiante, Mariangela Alejandro, a exprimé son inquiétude quant aux déclarations de M. Hayward sur l’attaque présumée aux armes chimiques en Syrie et à sa vision critique de l’organisation des Casques blancs, qu’il a partagée avec les étudiants lors d’un cours. »
https://www.rt.com/news/556563-uk-university-report-propaganda
L’OTAN continue à provoquer la Russie :
« L’OTAN n’est pas disposée à donner à la Russie des garanties de sécurité concernant le déploiement d’armes nucléaires sur les territoires de ses deux nouveaux membres potentiels, la Finlande et la Suède, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’organisation, Camille Grand.
« Chaque pays est libre, dans le domaine nucléaire, de déployer ou non de telles armes. Il ne s’agit pas d’établir des restrictions de principe sur les actions possibles de l’alliance », a déclaré le responsable de l’OTAN au radiodiffuseur suisse RTS dans une interview publiée mardi. « Chaque pays membre de l’OTAN décide souverainement de cette question. Et aujourd’hui, la question ne se pose pas. Mais je ne pense pas que, dans la situation actuelle, il soit nécessaire de donner à la Russie des garanties concernant notre dispositif militaire dans la région ».
https://www.rt.com/news/556753-nato-russia-nuclear-guarantees
« Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a annoncé mardi que son pays allait exporter pour près de 630 millions de dollars d’armes vers l’Ukraine. Ce contrat militaire a été qualifié de plus important que Varsovie ait signé au cours des 30 dernières années.
« Nous sommes heureux d’avoir la possibilité de vendre nos armes à l’étranger aujourd’hui », a déclaré M. Morawiecki lors d’une visite à l’usine d’armement polonaise de Stalowa Wola mardi, ajoutant qu’il s’agira d’armes « éprouvées » qui « non seulement passeront le baptême du feu », mais seront aussi une « arme très importante sur le champ de bataille, très probablement dans l’est de l’Ukraine ».
Le Premier ministre a également déclaré qu’une partie du financement de ces armes sera couverte par l’Union européenne, ajoutant que la Pologne utilisera cet argent pour enrichir son potentiel de production. »
Et l’Europe continue d’en payer les conséquences :
« Si une nouvelle vague d’aide gouvernementale n’est pas débloquée immédiatement, quelque 500 000 petites entreprises britanniques feront faillite dans les semaines à venir, a averti le président de la Federation of Small Businesses (FSB), Martin McTague.
« Nous n’avons aucun problème avec la façon dont le chancelier a traité les besoins des consommateurs », a déclaré M. McTague à l’émission Today de la BBC Radio 4 en début de semaine, commentant le dernier paquet de 15 milliards de livres (19 milliards de dollars) sur le coût de la vie publié par le gouvernement britannique.
« Mais il y a toujours un énorme problème avec les petites entreprises », a-t-il ajouté.
« Elles sont confrontées à quelque chose comme le double du taux d’inflation pour leurs prix de production, et c’est une bombe à retardement. Il leur reste littéralement quelques semaines avant d’être à court de liquidités, ce qui signifie que des centaines de milliers d’entreprises et de nombreuses personnes perdront leur emploi. »
McTague a également cité les derniers chiffres révélés par l’Office for National Statistics, selon lesquels 40 %, soit deux millions, des petites entreprises britanniques disposent de moins de trois mois de liquidités pour mener leurs activités.
Selon le président de la FSB, quelque 10 %, soit 200 000, de ces deux millions d’entreprises sont en « sérieuse difficulté », tandis que 300 000 autres « n’ont plus que quelques semaines à vivre ». »
https://www.rt.com/business/556332-uk-business-risk-going-bust
L’Ukraine
Les méthodes fascistes ukrainiennes continuent :
« Les responsables de la République populaire de Donetsk (RPD) ont accusé les forces spéciales ukrainiennes de procéder à des enlèvements massifs de proches du Donbass et de militants et politiciens pro-russes depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine.
Ces accusations ont été formulées par la commissaire aux droits de l’homme de la RPD, Daria Morozova, lors d’un briefing vendredi, au cours duquel elle a déclaré que la fille d’un officier de la milice populaire de la RPD avait été enlevée par les forces d’opérations spéciales ukrainiennes à Kharkov.
Selon l’ombudsman, le 16 avril, Aleksandr Demchenko, l’officier, a été contacté par un groupe de personnes inconnues qui lui ont proposé « une coopération en échange d’une coopération », l’avertissant que s’il refusait, « il pourrait arriver quelque chose à sa fille ».
Demchenko affirme que ces personnes, qui prétendaient être des membres des forces d’opérations spéciales ukrainiennes, lui ont demandé de devenir un traître et de leur fournir des listes de soldats capturés, des plans d’échange de prisonniers et d’autres documents avec lesquels l’officier affirme n’avoir rien à voir.
Une enquête sur cette affaire aurait révélé qu’il n’y a pas eu d’arrestation officielle de la fille de Demchenko, Ekaterina, et qu’elle a été enlevée avec son mari par les forces spéciales ukrainiennes et est actuellement détenue dans une prison secrète. »
https://www.rt.com/news/556577-kiev-accused-mass-kidnappings
« Les Ukrainiens ont été invités à utiliser un chatbot Telegram pour signaler les personnes qu’ils soupçonnent d’aider les forces russes et de diffuser la propagande du Kremlin.
Le ministre ukrainien de la Transformation numérique, Mikhail Fedorov, a écrit jeudi sur Facebook que le chatbot eVorog (Ennemi) a déjà reçu plus de 700 messages tels que « il est passé du côté des occupants, aide les militaires russes, répare le matériel ennemi et soutient les actions des occupants en dévalisant les maisons. »
« Si vous savez que quelqu’un de votre village ou de votre ville collabore avec les occupants, diffuse de la propagande russe, signalez-le au chatbot Enemy », a écrit Fedorov, ajoutant que toutes les soumissions sont reçues, vérifiées et envoyées au service de sécurité de l’État ukrainien, le SBU.
Il a également exhorté les citoyens à garder leur propre sécurité à l’esprit, leur demandant de « filmer les collaborateurs en secret » et de supprimer les photos et la correspondance avec l’ennemi. M. Fedorov a déclaré que s’il n’est pas possible de prendre des photos, les gens peuvent simplement envoyer les informations en texte clair. »
https://www.rt.com/news/556578-ukrainians-report-sympathizers-chatbot
« Guerre et Paix » de Léon Tolstoï et d’autres ouvrages censés glorifier l’armée russe ne seront plus enseignés dans les écoles ukrainiennes, a annoncé mardi le ministère de l’éducation de Kiev.
Le chef-d’œuvre internationalement reconnu de Tolstoï rejoint d’autres classiques russes interdits en Ukraine bien avant le conflit actuel.
« Tous ces ouvrages seront complètement exclus de la littérature étrangère », a déclaré le premier adjoint du ministre de l’éducation, Andrey Vitrenko, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Ukraine 24. « Ainsi, par exemple, ‘Guerre et Paix’ ne sera plus étudié en Ukraine ».
Le ministère travaille encore à l’élaboration de la liste définitive des œuvres d’écrivains russes qui seront exclues du programme scolaire, a ajouté M. Vitrenko.
Ses commentaires font suite à l’annonce faite le mois dernier par le ministère de la Culture et de la Politique de l’information de Kiev selon laquelle les ouvrages de littérature « promouvant la propagande russe » seraient retirés des bibliothèques ukrainiennes et remplacés par des livres ukrainiens.
« La propagande est une arme dangereuse. Les mensonges russes sont des poisons partout aujourd’hui », a déclaré à l’époque la vice-ministre Larisa Petasyuk sur Facebook. »
https://www.rt.com/russia/556772-ukraine-ban-tolstoy-book
« Le ministère russe de la Défense a accusé les « militants des bataillons nationalistes » ukrainiens d’avoir délibérément mis le feu à un grand grenier à grains dans le port maritime de Marioupol alors qu’ils fuyaient les forces russes.
Selon un communiqué publié mercredi, l’incendie criminel serait dû au refus des « militants » de laisser des céréales aux habitants de Marioupol. En conséquence, selon l’armée, plus de 50 000 tonnes de céréales ont été détruites.
« Ce crime inhumain montre à la communauté mondiale tout entière le « vrai visage » du régime de Kiev, qui utilise en fait les méthodes du terrorisme alimentaire contre son propre peuple », a-t-il déclaré.
Selon le ministère, ces destructions ont été commises alors que « l’Occident soi-disant civilisé » continue de soutenir Kiev tout en accusant la Russie d’attiser une crise alimentaire mondiale.
https://www.rt.com/russia/556791-grain-burned-russia-ukraine
« L’Ukraine ne reprendra ses exportations de céréales que lorsque sa propre sécurité sera assurée, a déclaré mardi le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Alexey Danilov, alors que l’offensive militaire russe se poursuit dans son pays.
S’exprimant sur la télévision nationale, Danilov a rappelé une déclaration du ministère ukrainien des Affaires étrangères « qui a clairement dit que la première question est la sécurité, la deuxième question est la sécurité, la troisième question est la sécurité. »
« Si cette question n’est pas résolue, et si la sécurité de notre pays n’est pas assurée, aucun grain n’ira nulle part. Parce que pour nous, la question de la sécurité est la priorité numéro un », a déclaré Danilov, sans préciser ce qu’il entendait exactement par le terme « sécurité ».
Dans le même temps, il a affirmé que « cette question est sous contrôle » et a précisé que les autorités ukrainiennes se souviennent de leurs obligations. « Personne ne veut que le monde ait faim », a-t-il souligné.
https://www.rt.com/russia/556826-ukraine-russia-grain-obstacles
Voila qui devrait refroidir les ardeurs des va-t-en-guerres :
« Un tribunal de Donetsk a condamné à mort trois étrangers ayant servi dans les forces ukrainiennes et combattu pour Kiev en République populaire de Donetsk (RPD). Les citoyens britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner, ainsi que le Marocain Saadun Ibrahim, ont été reconnus coupables jeudi d’avoir agi comme des mercenaires et d’avoir tenté de prendre le pouvoir par la force en RPD. »
https://www.rt.com/russia/556874-uk-british-mercenaries-death-sentence
Les occidentaux n’arrivent pas à perdre leur prétention à décider de tout, tous seuls :
« Les partisans occidentaux de Kiev – les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne – auraient mis l’Ukraine sur la touche alors qu’ils tentent d’élaborer un plan de paix pour le pays, a rapporté CNN vendredi.
Selon le média américain, citant de « multiples sources au fait des discussions », des responsables de Washington, de Londres et de Bruxelles « se sont réunis régulièrement ces dernières semaines » dans le but de proposer un cessez-le-feu viable et un cadre de règlement de paix pour l’Ukraine.
Toutefois, CNN a fait remarquer que Kiev est manifestement absent de ces prétendues discussions, bien que l’administration Biden ait déclaré adhérer au principe « rien sur l’Ukraine sans l’Ukraine ».
Parmi les plans qui auraient été discutés par les partisans de Kiev figure le cadre proposé par l’Italie fin mai, affirme le média.
D’abord dévoilé par les médias italiens, ce plan en quatre points prévoit un cessez-le-feu et la démilitarisation de la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, l’Ukraine pouvant ensuite devenir un État neutre. La troisième phase comprendrait un accord entre Moscou et Kiev sur le statut de la Crimée et des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Le tout serait couronné par un accord multilatéral sur la paix et la sécurité en Europe, axé sur le désarmement et la maîtrise des armements.
Ce plan supposé a toutefois été rejeté par les dirigeants ukrainiens et russes. »
https://www.rt.com/news/556598-western-supporters-sideline-ukraine-peace-talks
« Le gouvernement américain a soutenu 46 installations en Ukraine au cours des 20 dernières années, mais dans le cadre d’un projet pacifique de santé publique et non pour développer des armes biologiques, a déclaré le Pentagone jeudi. L’armée américaine a accusé la Russie et la Chine de « diffuser de la désinformation et de semer la méfiance » au sujet de ses efforts pour débarrasser le monde des armes de destruction massive (ADM).
C’est la première fois que le ministère américain de la défense divulgue le nombre exact d’installations soutenues par son gouvernement en Ukraine, dans un document intitulé « Fact Sheet on WMD Threat Reduction Efforts ».
Selon le Pentagone, les États-Unis ont « travaillé en collaboration pour améliorer la sûreté biologique, la sécurité et la surveillance des maladies en Ukraine, tant pour la santé humaine qu’animale », en apportant leur soutien à « 46 laboratoires ukrainiens pacifiques, installations sanitaires et sites de diagnostic des maladies au cours des deux dernières décennies ». Ces programmes se sont concentrés sur « l’amélioration des mesures de santé publique et de sécurité agricole au carrefour de la non-prolifération. »
Les travaux de ces biolaboratoires étaient « souvent » menés en partenariat avec des organismes tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), et étaient « conformes aux meilleures pratiques et normes internationales en matière de publication des résultats de recherche, de partenariat avec des collègues internationaux et des organisations multilatérales, et de large diffusion de leurs résultats de recherche et de santé publique », a insisté le Pentagone. »
https://www.rt.com/news/556902-pentagon-ukraine-biolabs-wmd
La guerre des sanctions et ses conséquences
Ne gagnant pas sur le plan militaire, l’Occident met le paquet sur les sanctions, sans guère plus de résultats :
« Les autorités du Sri Lanka ont immobilisé au sol un avion civil appartenant à la compagnie russe Aeroflot, et ont saisi l’appareil, a rapporté vendredi le journal local News First.
Le tribunal de commerce de Colombo aurait émis le mandat d’arrêt suite à une plainte déposée par la société irlandaise Celestial Aviation Trading Limited, qui est affiliée au loueur d’avions GECAS.
Après que les États occidentaux ont imposé des sanctions à la Russie, les loueurs d’avions ont exigé que Moscou restitue les avions loués par crainte de sanctions secondaires, car les restrictions leur interdisaient de poursuivre des relations financières avec les transporteurs aériens russes.
La Russie a toutefois conservé la majorité des avions, déclarant que la demande de restitution violait les contrats de location. Elle a également commencé à enregistrer les avions sur son territoire afin qu’ils puissent continuer à fonctionner. Selon le portail Airfleets, l’avion détenu au Sri Lanka a reçu l’immatriculation russe à la fin du mois d’avril, et était auparavant enregistré aux Bermudes.
Aeroflot a annoncé qu’une audience sur la libération de l’avion est prévue pour le 8 juin. »
https://www.rt.com/business/556556-russian-airliner-seized-sri-lanka
« Les autorités du Sri Lanka ont suspendu une décision de justice qui interdisait à un avion civil loué par la compagnie aérienne Aeroflot de retourner en Russie, rapporte le journal local News First.
Un Airbus A330-343 a été retenu à Colombo le 2 juin à la demande de la société irlandaise de location d’avions Celestial Aviation Trading Limited, le tribunal ayant interdit à l’avion de quitter le pays jusqu’au 16 juin. Plus de 200 passagers ont été retirés du vol et hébergés dans un hôtel local.
Selon le média, l’ordre de détention a été annulé après que le tribunal de commerce de Colombo a entendu une requête déposée par le procureur général.
À la suite de l’incident, Aeroflot a annoncé la suspension de ses vols vers le Sri Lanka en raison du « manque de fiabilité de la situation en termes de sécurité des vols des appareils de la compagnie » vers le pays. »
https://www.rt.com/news/556672-uk-gives-ukraine-long-range-missile-systems
« Euroclear, l’une des plus grandes sociétés de transactions de titres financiers au monde, a bloqué environ 27 milliards de dollars de titres appartenant à des Russes, selon les stratèges d’ITI Capital. Les actifs gelés détenus par des investisseurs étrangers dépasseraient 85 milliards de dollars.
L’organisme de règlement et de compensation basé en Belgique a annoncé la suspension des transactions sur les titres russes en mars. Cette mesure est intervenue dans le contexte des sanctions liées à l’Ukraine introduites contre Moscou. Plus tard, la chambre de compensation Clearstream, qui appartient à la Deutsche Boerse, a fait de même.
Le volume des actifs des non-résidents qui ont été bloqués dans le National Settlement Depository (NSD) de la Russie aurait dépassé 85 milliards de dollars, dont environ 48 milliards de dollars d’actions, tandis que les 38 milliards de dollars restants représentent des obligations, principalement des dettes souveraines libellées en roubles (OFZ). »
https://www.rt.com/business/556736-eu-frozen-russian-assets
« La société technologique américaine IBM a annoncé, mardi, qu’elle envisageait de se retirer du marché russe en raison du conflit en Ukraine.
Le directeur général de l’entreprise, Arvind Krishna, a déclaré dans un communiqué : « Laissez-moi être clair : nous avons suspendu toutes nos opérations en Russie ».
Le site web russe de l’entreprise a affiché mardi le message suivant : « Ce contenu n’est plus disponible ». »
https://www.rt.com/business/556749-us-tech-giant-leaving-russia
Tous les coups sont permis :
« Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a critiqué lundi l’OTAN et l’UE, qui utilisent les moyens les plus bas pour faire pression sur d’autres pays. Cette déclaration est intervenue après que la Bulgarie, la Macédoine du Nord et le Monténégro ont fermé leur espace aérien à l’avion du diplomate qui se rendait en Serbie.
« L’impensable s’est produit », a déclaré M. Lavrov lundi, lorsqu’on lui a demandé de commenter la décision prise par les voisins de la Serbie.
La fermeture de l’espace aérien par Sofia, Skopje et Podgorica revient à « priver un État souverain du droit de mener sa politique étrangère », a-t-il souligné.
« Les activités internationales de la Serbie ont été bloquées, du moins pour l’instant, en direction de la Russie », a ajouté le FM.
« Nous ne mâcherons pas nos mots ici, c’est une nouvelle démonstration vivante et didactique de jusqu’où l’OTAN et l’UE peuvent aller en employant les moyens les plus bas pour faire pression sur ceux qui sont guidés par leur intérêt national et ne sont pas prêts à sacrifier leurs principes et leur dignité au nom des règles que l’Occident impose comme substitut au droit international », a déclaré Lavrov.
Les choses vont apparemment « très mal » en Occident s’il considère la visite du ministre russe des affaires étrangères en Serbie comme « une menace quasi universelle », a laissé entendre le diplomate. »
https://www.rt.com/russia/556686-lavrov-serbia-nato-bulgaria
Les sanctions contre la Russie ne marchent pas :
« La production pétrolière russe a augmenté de 5% le mois dernier après une forte baisse en avril, a rapporté vendredi le journal Vedomosti, citant une source industrielle.
La production de mai s’est élevée à 10,2 millions de barils par jour, en hausse par rapport aux 10 millions d’avril, mais toujours en baisse de 2,5 % par rapport à la production de mai 2021.
Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré que la production de pétrole en 2022 pourrait chuter à 480-500 millions de tonnes, contre 524 millions de tonnes en 2021. Selon le responsable, le gouvernement s’attend toutefois à une reprise progressive de la production d’environ 1 million de barils par jour ce mois-ci.
Selon le rapport Vedomosti, de janvier à mai, les producteurs de pétrole russes ont augmenté leur production de quelque 3,5 % par rapport à l’année dernière, pour atteindre 219,9 millions de tonnes. Cette hausse a été menée par Surgutneftegaz (+13 %), Lukoil (+10 %) et NNK (+9 %). »
https://www.rt.com/business/556543-russia-ramps-up-oil-output
« Le chiffre d’affaires commercial entre la Russie et la Chine devrait atteindre 200 milliards de dollars dès la fin de l’année en cours, selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères Igor Morgulov, cité par l’agence TASS.
« Il est évident que nous serons en mesure d’atteindre un chiffre d’affaires de 200 milliards de dollars plus tôt que ce qui avait été fixé par nos dirigeants. Nous pouvons atteindre cet objectif bien plus tôt, c’est possible d’ici la fin de l’année », a déclaré Morgulov mercredi lors de la 7e conférence internationale « Russie et Chine : Cooperation in a New Era ».
Le responsable a souligné l’inviolabilité des relations entre Moscou et Pékin et l’échec des dernières tentatives des États occidentaux pour les séparer. »
https://www.rt.com/business/556498-russia-china-trade-forecast/
« Le géant russe de l’énergie Gazprom a déclaré cette semaine que les exportations de gaz vers la Chine via le gazoduc Power of Siberia ont continué de croître. Les livraisons font partie « d’un contrat bilatéral à long terme entre Gazprom et China National Petroleum Corporation (CNPC) », a déclaré la société sur son canal officiel Telegram.
Le gazoduc transfrontalier de 3 000 km a commencé à livrer officiellement du gaz naturel russe à la Chine en 2019. La capacité de la route dite orientale est de 61 milliards de mètres cubes de gaz par an, dont 38 milliards de mètres cubes pour l’exportation. En 2020, Gazprom a fourni 4,1 milliards de mètres cubes de gaz à la Chine via le Power of Siberia. »
https://www.rt.com/business/556444-russia-gas-supply-china
« L’Inde est en train de négocier avec la société pétrolière publique russe Rosneft pour augmenter l’approvisionnement en pétrole du pays, a rapporté Bloomberg lundi en citant des sources.
Selon l’article, les compagnies pétrolières publiques indiennes et Rosneft « travaillent collectivement à la finalisation et à l’obtention de nouveaux contrats d’approvisionnement de six mois en brut russe pour l’Inde ».
Certains négociants en pétrole étrangers ont récemment hésité à acheter du brut russe en raison du risque de sanctions secondaires. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont déjà imposé un embargo sur le pétrole russe, tandis que l’UE a décidé d’une interdiction partielle la semaine dernière.
L’Inde, cependant, a intensifié ses achats de produits de base russes au cours des trois derniers mois, désireuse de profiter des taux réduits. Les exportations de pétrole russe vers l’Inde ont été multipliées par près de 25 en mai par rapport à la même période de l’année dernière. »
https://www.rt.com/business/556696-india-wants-more-russian-oil
Le seul effet des sanctions est l’effet boomerang :
« Les sanctions russes contre l’ancienne filiale allemande de Gazprom pourraient coûter à l’Allemagne environ 5 milliards d’euros (5,36 milliards de dollars) de dépenses supplémentaires par an, a rapporté dimanche le journal Welt am Sonntag, citant des sources du secteur.
Le 31 mars, le géant public russe de l’énergie et principal exportateur de gaz, Gazprom, s’est retiré de Gazprom Germania en réponse à la décision de Berlin de mettre la société sous tutelle dans le cadre des sanctions imposées à la Russie en raison de l’Ukraine. Moscou a ensuite cessé de fournir du gaz à l’entreprise, ce qui représentait quelque 10 milliards de mètres cubes par jour, et le 11 mai, Gazprom Germania a été placé sous sanctions par la Russie.
La société est désormais contrainte d’acheter du gaz sur le marché de gros dans le cadre de nouveaux contrats afin de continuer à honorer ses contrats d’approvisionnement avec les services publics municipaux et les fournisseurs régionaux allemands. Ces contrats pourraient être nettement plus chers que ceux conclus avec le russe Gazprom, la différence s’élevant à quelque 2,5 milliards d’euros (2,68 milliards de dollars) par an après la revente aux entreprises de services publics, écrit le média, citant les autorités berlinoises.
Le remplissage du site de stockage de gaz de Rehden en Basse-Saxe, le plus grand site de ce type en Allemagne et également une ancienne filiale de Gazprom, entraînera également des coûts supplémentaires estimés à 2,5 milliards d’euros.
Selon les sources du Welt, ces dépenses supplémentaires pourraient bientôt être supportées par les consommateurs de gaz allemands. »
https://www.rt.com/business/556646-gazprom-subsidiary-sanctions-germany
« La Banque mondiale (BM) a réduit sa projection de croissance mondiale pour cette année de 4,1% à 2,9%, avertissant que de nombreux pays risquent d’être confrontés à une récession.
« Due à la guerre en Ukraine, à l’inflation galopante et à la hausse des taux d’intérêt, la croissance économique mondiale devrait s’effondrer en 2022″, indique le communiqué de presse publié mardi.
« Plusieurs années d’inflation supérieure à la moyenne et de croissance inférieure à la moyenne sont désormais probables, avec des conséquences potentiellement déstabilisantes pour les économies à revenu faible et intermédiaire. C’est un phénomène – la stagflation – que le monde n’a pas connu depuis les années 1970. » »
https://www.rt.com/business/556758-world-bank-grim-economic-forecast
« Le président américain Joe Biden a rendu la Russie responsable d’une nouvelle crise, en déclarant que son pays pourrait ne pas être en mesure de produire suffisamment d’électricité pour répondre à la demande des consommateurs. Il a partiellement blâmé le conflit en cours en Ukraine.
Biden a déclaré l’état d’urgence énergétique lundi, affirmant que la sécurité nationale et la qualité de vie étaient menacées par d’éventuelles pénuries d’électricité. Il a invoqué la loi sur la production de défense – qui s’inscrivait à l’origine dans le cadre d’un effort de mobilisation industrielle en réponse à la guerre de Corée – pour stimuler la production nationale de panneaux solaires et d’autres formes d’énergie « propre » afin de renforcer l’approvisionnement en électricité.
« De multiples facteurs menacent la capacité des États-Unis à fournir une production d’électricité suffisante pour répondre à la demande prévue des consommateurs », a déclaré M. Biden dans sa déclaration d’urgence. « Ces facteurs comprennent les perturbations des marchés de l’énergie causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les phénomènes météorologiques extrêmes exacerbés par le changement climatique. » »
https://www.rt.com/news/556722-biden-declares-energy-emergency
« Les fabricants mondiaux ont discrètement réduit la taille de leurs produits sans baisser les prix, a rapporté Associated Press mercredi. On parle de « shrinkflation » lorsque les entreprises répercutent leurs coûts sur les clients, et l’agence de presse affirme que ce phénomène s’accélère dans le monde entier.
Aux États-Unis, une petite boîte de Kleenex contient désormais 60 mouchoirs alors qu’elle en contenait 65 il y a quelques mois. La taille des yaourts a également diminué.
En Grande-Bretagne, Nestlé a réduit ses boîtes de café Nescafe Azera Americano de 100 grammes à 90 grammes. En Inde, une barre de savon à vaisselle Vim s’est contractée de 155 grammes à 135 grammes.
« Cela vient par vagues. Il se trouve que nous sommes dans un raz-de-marée en ce moment à cause de l’inflation », a déclaré à AP Edgar Dworsky, défenseur des consommateurs et ancien procureur général adjoint du Massachusetts. Il documente le phénomène de shrinkflation sur son site Web Consumer World depuis des décennies. »
https://www.rt.com/business/556855-products-packaging-getting-smaller
C’est avec de telles nouvelles que l’on voit qui est le vrai boss en Europe :
« La compagnie pétrolière italienne Eni SpA et la société espagnole Repsol SA pourraient commencer à expédier du pétrole vénézuélien vers l’Europe dès le mois prochain, a rapporté Reuters lundi.
Washington estime que Caracas ne tirera aucun avantage financier de ces transactions sans espèces et que l’argent servira à payer la dette du Venezuela, selon le rapport.
Les États-Unis, qui ont imposé des restrictions économiques à la nation latino-américaine, ont donné le feu vert aux deux compagnies pour reprendre les expéditions, indique Reuters, espérant que le brut provenant de l’État sanctionné pourra aider l’UE à devenir moins dépendante de la Russie.
Le volume de pétrole que recevront Eni et Repsol ne sera pas important, précise Reuters en citant ses sources, ce qui signifie que l’impact sur les prix mondiaux du pétrole sera modeste.
Les expéditions seront autorisées à la condition que le pétrole reçu « doive aller en Europe. Il ne pourra pas être revendu ailleurs », a précisé Reuters. »
https://www.rt.com/business/556690-us-allow-venezuela-oil-eu
Parallèlement, La pression sur la Chine s’intensifie
L’UAKUS ne suffisant pas, voici les premiers indices d’une OTAN mondiale comme fer de lance occidental contre la Chine :
« Les nations européennes doivent unir leurs forces à celles des États-Unis pour les aider à faire face au défi croissant que représente la Chine pour l’ordre mondial existant, a déclaré jeudi la secrétaire d’État adjointe américaine Wendy Sherman à des journalistes par liaison vidéo. Il est important de contrer l’influence de Pékin pour préserver ce qu’elle appelle le mode de vie européen, a affirmé la responsable.
Auparavant, Washington avait qualifié la Chine de seule nation ayant à la fois la volonté et la capacité de remodeler l’ordre mondial et de menacer la « vision commune » de l’avenir des nations occidentales. Sherman affirme maintenant que la Chine était une menace pour les valeurs occidentales bien avant qu’elle ne s’aligne prétendument sur la Russie, qui fait actuellement la une des journaux en Occident en raison de l’opération militaire en cours de Moscou en Ukraine.
« Avant même que le président Xi [Jinping] et le président [Vladimir] Poutine ne déclarent leur partenariat « sans limites » en février, la RPC [République populaire de Chine] a défié la sécurité, l’économie et les valeurs de l’Europe », a déclaré M. Sherman aux journalistes à Washington.
« Même si Pékin se trouve à des milliers de kilomètres… les actions de la RPC sont tout aussi importantes pour l’avenir de l’Europe« , a-t-elle déclaré, ajoutant que Washington ne cherche pas à déclencher une nouvelle guerre froide avec Pékin.
Bien que les États-Unis n’aient pas l’intention de « séparer [leur] économie de la RPC », Washington ne peut pas simplement « compter sur Pékin pour changer son comportement », a poursuivi Mme Sherman, tout en appelant les nations européennes à aligner leurs approches avec Washington, principalement sur des questions telles que les chaînes d’approvisionnement.
Ses propos interviennent une semaine après que le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré que « la Chine est le seul pays qui a à la fois l’intention de remodeler l’ordre international et, de plus en plus, la puissance économique, diplomatique, militaire et technologique pour le faire ».
Blinken a prévenu que l’idée que se fait Pékin de l’avenir « nous éloignerait des valeurs universelles qui ont soutenu une grande partie des progrès du monde au cours des 75 dernières années », ajoutant que le président américain Joe Biden « pense que cette décennie sera décisive » dans l’impasse entre Washington et Pékin.
Il a également déclaré que les États-Unis cherchaient à « façonner l’environnement stratégique autour de Pékin pour faire avancer notre vision d’un système international ouvert et inclusif ». »
https://www.rt.com/news/556584-us-europe-join-china-standoff