Par Wayan – Le 10 juin 2024 – Le Saker Francophone
Cette semaine encore Israël s’est enfoncé un peu plus dans sa folie, se fichant totalement de la dégradation de son image auprès des peuples du monde, mêmes occidentaux. Même dans les médias français on perçoit de plus en plus un embarras à défendre l’indéfendable ; le « massacre de Rafah », dans la foulée de l’interdiction de la CIJ, ayant été un point de bascule :
Cela arrive au moment où une prise de conscience médiatique est perceptible. TF1 mercredi 29 mai après France 2 la veille ont ouvert leurs journaux de 20h sur l’indignation dans le monde, et notamment à Paris, que soulèvent les bombardements de déplacés à Rafah. Il faut dire aussi que ce massacre a fait la Une du New York Times et qu’une image intitulée « All eyes on Rafah », générée à l’aide de l’intelligence artificielle, a été partagée plus de 50 millions de fois sur Instagram.
Il y a sans doute un tournant dans l’opinion. Pourtant, rares sont les journaux français qui, à l’instar du Monde ou de Libération, ont mis à la Une les souffrances des Palestiniens à Rafah ou pris position pour une reconnaissance par la France de la Palestine. On le constate aussi à l’Assemblée où un documentaire sur les atrocités commises à Gaza du député apparenté LFI Aymeric Caron n’a réuni qu’une quinzaine de députés, quand celui fourni par Israël sur les massacres du 7-Octobre en avait rassemblé 120. »
Mais bien plus que les médias ce sont les populations qui protestent face à cet horrible carnage, surtout les jeunes :
« Depuis plusieurs mois, les manifestations en soutien à la Palestine se multiplient partout en France. Chaque samedi, ils sont des milliers à Paris. Dans le cortège, il y a les habitués, mobilisés depuis des années, ceux qui manifestent depuis la riposte israélienne après le 7 octobre, et ceux qui viennent la première fois, à force de voir les horreurs de la guerre sur les réseaux sociaux. »
« La plupart des Allemands sont actuellement contre les opérations militaires israéliennes permanentes à Gaza, a montré un sondage effectué par l’Institut Forsa. Au total, 61% des répondants ont déclaré qu’ils s’opposaient aux actions de Jérusalem Ouest et que seulement un tiers d’entre eux y étaient toujours favorables, a révélé l’enquête menée la semaine dernière. L’opinion publique s’est apparemment déplacée vers son opposé polaire depuis environ six mois, rapporte Stern. »
Alors que leurs gouvernements font tout leur possible pour réprimer cette légitime indignation :
« La Chambre a adopté une législation mercredi qui établirait une définition plus large de l’antisémitisme pour que le ministère de l’Éducation applique les lois anti-discrimination, la dernière réponse des législateurs à un mouvement de protestation des étudiants à l’échelle nationale au cours de la guerre d’Israël-Hamas.
L’action sur le projet de loi n’était que la dernière réponse du Congrès face au mouvement de protestation qui a balayé les campus universitaires. Les républicains du Congrès ont dénoncé les manifestations et demandé à des mesures pour les arrêter, poussant les responsables de l’université au centre du débat politique.
Si elle est adoptée par le Sénat et signé, le projet de loi élargirait la définition juridique de l’antisémitisme pour inclure le « ciblage de l’État d’Israël, conçu comme une collectivité juive ». Les critiques disent que cette décision aurait un effet effrayant sur la liberté d’expression sur les campus universitaires. »
Il est donc maintenant interdit de critiquer Israël aux Etats-Unis. Vous pouvez toujours critiquer les Etats-Unis, mais plus Israël. Cela concerne non seulement les étudiants mais aussi les journalistes.
Répercussion immédiate de cette loi :
« Les étudiants éditeurs de la Columbia Law Review disent qu’ils ont été pressés par le conseil d’administration du Journal pour arrêter la publication d’un article académique rédigé par un avocat palestinien des droits de l’homme qui accuse Israël de commettre un génocide à Gaza et de maintenir un régime d’apartheid.
Lorsque les éditeurs ont refusé la demande et publié l’élément lundi matin, le conseil d’administration – composé de professeurs et d’anciens élèves de la faculté de droit de l’Université Columbia – a complètement fermé le site Web. Il est resté hors ligne mardi soir, une page d’accueil statique informant les visiteurs que le domaine «est en cours d’entretien».
Cet épisode vécu par l’une des revues juridiques les plus anciennes et les plus prestigieuses du pays marque le dernier point d’achoppement dans un débat en cours sur le discours académique qui a profondément divisé les étudiants, le personnel et les administrateurs des collèges depuis le début de la guerre d’Israël-Hamas. »
En France aussi :
« En France, une femme est condamnée à une amende pour avoir porté un keffiyeh, sous le prétexte, que cela signifiait qu’elle participait à une “manifestation illégale” (même si elle était seule dans cette “manifestation” …). Telle la “Police des mœurs” iranienne, mais pour une religion qui sanctifie les actions d’Israël … »
On remarquera au passage la tendance des autorités et des médias à étiqueter toute personne dénonçant le carnage israélien comme étant « pro-palestinien ». Ce qui est une déformation médiatique totale. Ce n’est pas parce que vous défendez une victime que vous êtes « pro-victime », vous êtes juste « pro-justice ». Ceux qui dénonçaient l’apartheid sud-africain n’étaient pas considéré comme « pro-noir » mais « anti-apartheid ». Ceux qui dénoncent la ségrégation dont sont encore victime les noirs américains sont condidérés comme « anti-ségrégationnisme » pas « pro-black american ». Par contre ceux qui dénoncent le massacre/génocide des palestiniens sont considérés comme « pro-Palestinien ». On comprend bien que « anti-génocide » est un terme qui ne plairait pas du tout à Israël. D’où cette manipulation médiatique.
Et, puisqu’il faut boire la coupe jusqu’à la lie :
« La Chambre des représentants des États-Unis dirigée par les républicains a adopté une législation qui imposerait des sanctions à la Cour pénale internationale pour la décision de son procureur de demander des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens liés à la guerre à Gaza.
Le vote était de 247 à 155, 42 démocrates rejoignant les républicains pour soutenir la mesure. Il n’y a pas eu de votes républicains “non”, bien que deux aient voté “présent”. »
Le poids de l’AIPAC (l’équivalent étasunien du CRIF) sur les députés Républicains du Congrès expliquant cela :
« Le représentant Thomas Massie (R-KY) a déclaré à Tucker Carlson que la commission des affaires publiques américano-israéliennes avait désigné des représentants assignés à chaque membre républicain du Congrès pour garantir que les législateurs votent pour les projets de loi soutenus par Israël.
Apparaissant dans l’édition de vendredi du Tucker Carlson Show, Massie a expliqué certaines des tactiques de l’AIPAC pour influencer les législateurs. Le membre du Congrès a déclaré à Carlson qu’il avait banni l’AIPAC de son bureau après que le groupe ait fait pression contre sa réélection. Massie a déclaré que les tensions avaient commencé lorsqu’il avait refusé la demande du groupe d’écrire un livre blanc sur Israël alors qu’il s’était présenté pour la première fois au Congrès.
« J’ai des Républicains qui viennent me voir et me disent : « J’aimerais pouvoir voter avec vous aujourd’hui. Votre vote est le bon, mais je subirais trop de critiques chez moi », a déclaré Massie. « Et j’ai des Républicains qui viennent me voir et me disent : « C’est mal ce que l’AIPAC vous fait. Laissez-moi parler à mon gars de l’AIPAC. À propos, tout le monde sauf moi a un gars de l’AIPAC.
« Qu’est-ce que cela signifie – un gars de l’AIPAC ? » a demandé Carlson, déclenchant cet échange :
MASSIE : C’est comme ta baby-sitter. Votre baby-sitter AIPAC qui vous parle toujours au nom de l’AIPAC. Ils font probablement partie de votre circonscription, mais ils sont, vous le savez, fermement ancrés dans l’AIPAC.
CARLSON : Et chaque membre a quelque chose comme ça.
MASSIE : Chaque Républicain – Je ne sais pas comment ça marche du côté des Démocrates. Mais c’est comme ça que ça marche du côté républicain. Et quand ils viennent à Washington, tu vas déjeuner avec eux. Et ils ont votre numéro de portable et vous discutez avec eux. Alors j’ai eu comme–
CARLSON : C’est absolument fou.
MASSIE : Quatre membres du Congrès ont dit : « Je vais parler à mon représentant de l’AIPAC. » Et c’est clairement comme ça qu’on les appelle, mon gars de l’AIPAC. Je vais parler à mon gars de l’AIPAC et voir si je peux les amener, vous savez, à annuler ces publicités.
CARLSON : Pourquoi n’ai-je jamais entendu parlé de cela auparavant ?
MASSIE : Cela ne profite à personne. Pourquoi voudraient-ils dire à leurs électeurs qu’ils ont essentiellement un système de jumelage avec quelqu’un qui représente un pays étranger ? Cela ne profite pas au membre du Congrès que les gens sachent cela. Donc ils ne vont pas vous le dire. »
Tout cela éclaircit le soutien total des dirigeants occidentaux envers la folie de Netanyahou, mais comme il faut bien enjoliver la façade médiatique Biden essaie encore la solution qui, il le sait très bien, ne marchera jamais ; négocier un cessez-le-feu :
« Joe Biden appelle le Hamas à accepter une offre israélienne de paix « globale » à Gaza. Le président américain s’est exprimé depuis la Maison Blanche et a notamment déclaré qu’il ne fallait pas laisser passer cette occasion pour la paix. « Il est temps que cette guerre se termine », a-t-il dit, présentant une feuille de route qui, selon lui, a été soumise au Hamas via le Qatar. Le mouvement islamiste a réagi, affirmant qu’il « considère positivement » ce qui a été annoncé. »
« Joe Biden appelle le Hamas » alors qu’il sait très bien que ce sont les conditions israéliennes, libération totale des otages d’abord et éventuelles discussions ensuite, qui bloque tout cessez-le-feu possible.
Un article d’opinion du Guardian le reconnait lui-même :
« Si vous pensez que les informations selon lesquelles Netanyahu rejettera la proposition [de Biden] sont bizarres, détrompez-vous. Après tout, il ne s’agit pas tant du 1984 de George Orwell que du 2024 de Benjamin Netanyahu. Au moment où le dirigeant israélien a stipulé qu’Israël « se réserve le droit de reprendre la guerre », il était clair que la « proposition à Israël » présentée par le président américain, Joe Biden, vendredi dernier, pour mettre fin aux hostilités avec une libération d’otages en trois volets et un accord de cessez-le-feu, était mort née. Netanyahu ne se contentait pas d’apaiser sa coalition d’extrême droite, mais revenait sur un accord qu’il n’avait jamais voulu dès le début. »
Pour bien montrer l’humeur israélienne à négocier :
« L’armée de l’air et l’artillerie israéliennes ont intensément bombardé samedi la ville de Rafah, quelques heures après l’annonce par le président américain Joe Biden d’une feuille de route d’Israël en vue d’un cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza. »
« Une frappe israélienne tôt jeudi sur une école abritant les Palestiniens déplacés du centre de Gaza a tué plus de 30 personnes, dont 23 femmes et enfants, selon des responsables de la santé locaux. L’armée israélienne a déclaré que les militants du Hamas opéraient depuis l’école. »
C’est devenu une excuse classique. Pour justifier le bombardement de dizaines de civils, l’armée israélienne dit que des membres du Hamas était au milieu. Qui va allez vérifier ? Mais l’excuse n’empêche pas que cela reste un crime de guerre. Elle est plutôt destinée à calmer la mauvaise conscience de la population israélienne.
Pour enfoncer le clou dans le cercueil des négociations :
« Le ministre israélien de la Défense a déclaré dimanche qu’Israël n’accepterait pas que le Hamas continue à gouverner Gaza à tout stade du processus pour terminer la guerre et qu’il examinait des alternatives au groupe islamiste.
“Alors que nous mettons nos actions militaires importantes, l’établissement de la défense évalue simultanément une alternative gouvernante au Hamas”, a déclaré Yoav Gallant dans un communiqué.
“Nous isolerons les zones (à Gaza), retirerons les agents du Hamas de ces zones et présenterons des forces qui permettront à un gouvernement alternatif de se former – une alternative qui menace le Hamas”, a déclaré Gallant.
Il n’a pas développé les alternatives possibles. »
Bien sûr, puisque la seule alternative qu’ils ont en tête est leur fantasme d’un gouvernement arabo/israélien comme le révélait leur « plan de reconstruction de Gaza » que nous avons vu il y a quelques semaines.
Il n’y aura donc pas de cessez-le-feu puisque le Hamas se renforce mécaniquement à chaque bombardement israélien contre la population palestinienne. Biden devrait le comprendre maintenant. A moins qu’il ne cherche qu’à gagner du temps auprès de ses électeurs.
Et c’est là que la situation va bloquer, car tant que le Hamas sera considéré comme une « organisation terroriste » Netanyahou pourra s’en servir comme excuse pour bloquer toute fin à ce massacre en disant « on ne négocie pas avec les terroristes ».
Je rappelle ici que tant que Netanyahou sera considéré, par la population israélienne, comme le chef de guerre protégeant Israël des « terroristes du Hamas », il restera à la tête du pays et sera protégé, par l’immunité que lui confère cette position, des quatre procès pour corruption qui balancent au-dessus de sa tête telle une épée de Damoclès, sans parler de l’échec du 7 octobre. C’est extrêmement cynique mais qu’attendre d’autre d’un tel personnage ?
Comme nous le disions la semaine dernière, cette folie collective qui pousse une grande partie du peuple israélien à soutenir celui qui les mène à leur perte entraine le pays vers son auto-destruction. Et bien cette semaine, un éditorial du journal israélien Haaretz prédit la même chose :
« La violence israélienne est en pleine croissance. Si nous n’agissons pas, l’effondrement n’est qu’une question de temps
Il est impossible de regarder les photos, laides et violentes, des manifestants lors du défilé de mercredi de la suprématie juive dans les rues de Jérusalem sans entendre l’avertissement du professeur Yeshayahu Leibowitz résonner en arrière-plan. “La fierté nationale et l’euphorie qui ont suivi la guerre des Six Jours sont temporaires et nous feront passer d’un nationalisme fier et croissant à un ultranationalisme extrême et messianique. La troisième étape sera la brutalité et la dernière étape sera la fin du sionisme”, a déclaré la clairvoyant philosophe. »
Nous allons maintenant mettre en évidence la façon biaisée dont le conflit est présenté par les médias grand public et analystes occidentaux, en faveur d’Israël évidemment, en utilisant la terminologie « organisation terroriste » pour définir le Hamas. Terminologie que Netanyahou utilise à son tour pour bloquer toute possibilité de cessez-le-feu.
Le mot terroriste est le « mot qui tue » médiatiquement. Ce n’est pas Israël qui l’a inventé, c’est un classique de toutes les guerres de libération. Pendant la seconde guerre mondiale les forces d’occupation allemandes définissaient les résistants français comme des « terroristes ». Pendant les guerres d’indépendances coloniales les forces luttant pour l’indépendance de leur pays étaient systématiquement étiquetées de terroristes…
Cet abus de langage repose sur le fait que les forces résistantes ne sont pas des armées régulières mais des civils se battant pour leur idéal de souveraineté. Une armée régulière ne pouvant, par définition, pas être classée comme terroriste puisque sa mission est de tuer l’ennemi. Prenons comme exemple la guerre d’Algérie, le soldat de l’armée française tuant un civil algérien n’était pas considéré comme terroriste alors que le résistant civil algérien tuant un militaire français était considéré comme terroriste.
Il faut aussi prendre en compte le fait que, pour des résistants, il est plus facile de s’attaquer à des civils qu’à une armée suréquipée tout en bénéficiant du même résultat politique, la déstabilisation du gouvernement occupant, alors que quand une armée d’occupation s’attaque à la population occupée elle ne fait que renforcer sa haine et sa détermination contre l’occupant. Une évidence à laquelle l’Etat israélien semble totalement aveugle.
Voyons maintenant la définition de « terrorisme » :
« Ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation ou un individu pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système. »
Depuis le début du conflit israélo-palestinien, l’armée et l’Etat israéliens correspondent tout à fait à la définition ci-dessus ayant tué des milliers de civils palestiniens, emprisonné sans procès ni justifications (prise d’otages) des centaines d’autres, créant un climat de terreur parmi la population palestinienne (voir plus bas), un chantage économique permanent sur le gouvernement palestinien, ne cachant pas sa haine « des arabes » ni sa discrimination envers les palestiniens allant jusqu’à créer une situation évidente d’apartheid (Le fameux mur de séparation, entre autres). Tous les critères de la définition ci-dessus sont remplis par le gouvernement israélien et son armée pour être qualifiés « d’organisation terroriste ».
Pourtant, parce que c’est une armée nationale, Tsahal ne sera jamais qualifié « d’organisation terroristes », ni Israël d’« Etat terroriste », pas même par les Etats arabes. Alors que le Hamas, groupe armé de résistance d’un Etat non reconnu comme Etat, donc ne pouvant pas disposer d’armée régulière, a été, dès ses premières actions guerrières réussies, considéré comme groupe terroriste par l’Occident. Permettant ainsi de le diaboliser et d’étiqueter chaque attaque contre Israël comme une « attaque terroriste », les ripostes de Tsahal étant, elles, classifiées de « lutte contre le terrorisme ». On voit bien le déséquilibre médiatique.
Il en est de même pour les prisonniers. La centaine de personnes capturées pendant l’attaque du 7 octobre sont qualifiés « d’otages » alors que les milliers de palestiniens capturés dans les rues de la Cisjordanie occupée (donc hors de la juridiction israélienne), tous les jours depuis des dizaines d’années, sont qualifiés de « prisonniers » même ceux qui y croupissent depuis des années, sans procès ni même accusations. Alors qu’il n’y a, dans les faits, aucune différence. Pourtant les médias occidentaux parlent d’échanger des otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, sans que cette évidente contradiction ne semble les gêner. Encore une manipulation sémantique.
Au quotidien, ce sont bien les israéliens qui font régner la terreur. Rien que cette semaine :
« Des gangs de colons israéliens illégaux se sont déchaînés dimanche à travers la Cisjordanie et la Jérusalem-Est, attaquant des athlètes palestiniens dans un stade de football, lançant des rochers dans des voitures près de Ramallah et mettant le feu à des terres palestiniennes près du village de la Cisjordanie ouest de Duma.
Les joueurs et les entraîneurs étaient au stade du quartier AT-TUR lorsque les Israéliens, sous la protection de la police, ont pris d’assaut les installations, a rapporté l’agence de presse palestinienne. »
« Les colons israéliens ont détruit ce matin de vastes zones de champs de blé dans le village historique de Sebastia, situé au nord-ouest de l’occupation de Nablus, selon l’agence de presse du WAFA.
Le maire de Sebastia, Mohammad Azim, a rapporté que les colons avaient endommagé 11 dunums (2,7 acres) de champs de blé appartenant à la résidente locale Jawad Yousef Ghazal en faisant brouter leurs moutons sur le terrain.
Il a souligné que ce «colonialisme pastoral» est une nouvelle tactique utilisée par les colons israéliens, sous la protection des soldats israéliens, pour saisir plus de terres et déplacer les agriculteurs palestiniens.
Azim a ajouté que la ville a été exposée à des «attaques incroyables» depuis la création du gouvernement actuel en Israël. Il a averti qu’Israël est dans la dernière étape de saisir la ville de Sebastia avec ses efforts de «judaïsation». »
« Les colons sionistes tôt dimanche ont mis le feu à des terres agricoles dans le village de Duma, au sud de Nablus en Cisjordanie.
“Les colons ont mis le feu sur les terres agricoles à l’ouest du village plantées d’oliviers et de cultures de blé”, a déclaré l’agence de presse palestinienne WAFA citée.
Il a souligné que les colons ont délibérément mis le feu sur les terres agricoles et ont empêché les résidents de les atteindre.
Les colons sionistes avaient déjà brûlé le même terrain, et les forces ennemies sionistes ne permettaient pas aux équipes de défense civile de s’approcher pour l’éteindre à l’époque. »
« Les forces d’occupation israéliennes ont expulsé samedi les agriculteurs palestiniens de leurs terres et brûlé 100 dunams (24 acres) d’amande fertile, de raisins et d’olive à Beit Ummar, près d’Hébron dans le sud de la Cisjordanie.
Selon des sources locales, les forces d’occupation israéliennes ont expulsé les agriculteurs de leurs terres dans la ville de Beit Ummar, au nord d’Hébron, et ont provoqué l’incendie de grandes zones de leurs terres plantées d’arbres, de raisins et d’amandes.
Le journaliste local Mohammad Awad a déclaré que les forces d’occupation avaient expulsé les agriculteurs de leurs terres et tiré des bombes de gaz toxique et sonore, faisant éclater des incendies dans des centaines de Dunams dans les régions de Khallet al-Kutla, Khirbet al-Qat et Wadi al-Wahadin , qui avait été planté d’olives, d’amandes et de raisins, en plus d’un certain nombre de serres, outils et équipements agricoles. »
« Alors qu’Israël continue de demander le retour d’environ 125 otages pris par la milice palestinienne du Hamas le 7 octobre, des milliers de personnes ont été arrêtées en Cisjordanie par les forces israéliennes alors que leurs maisons ont été détruites.
La Société des prisonniers palestiniens, un organisme à but non lucratif basé à Ramallah, a déclaré dimanche sur les réseaux sociaux qu’un enfant faisait partie de dix personnes arrêtées lors des raids samedi, ce qui a fait passer le nombre de personnes arrêtées par Israël à 8 985.
“Ce nombre comprend ceux qui ont été enlevés de leurs maisons, arrêtés aux barrières militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression et ceux qui ont été détenus en otage”, a déclaré l’organisme à but non lucratif dans son communiqué. »
Tous ces actes de violence israélienne ne sont jamais rapportés par les médias occidentaux mais quand un jeune palestinien excédé craque et s’attaque à des israéliens, tous les médias occidentaux en parlent en qualifiant l’acte « d’attaque terroriste ».
Les analyste et médias occidentaux prétendent que le Hamas est une « organisation terroriste » comme si c’était une évidence universelle. Mais quels sont les Etats le désignant ainsi ?
« Le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par les États-Unis et plusieurs autres pays, car il a perpétré des attaques terroristes contre Israël depuis le début des années 1990.
Le Hamas a été créé en 1987 lors de la première Intifada et le groupe a pris le contrôle de Gaza en 2007. Le 8 octobre 1997, environ 10 ans après sa création, le groupe terroriste a été désigné comme organisation terroriste étrangère par le Département d’État américain. Le Hezbollah, un groupe terroriste né au Liban, a également été désigné groupe terroriste par les États-Unis.
Outre les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël, l’Australie, le Japon et l’Union européenne font partie des autres pays et blocs régionaux qui ont officiellement désigné le Hamas comme organisation terroriste. Les dirigeants de ces pays se sont prononcés sur les récents événements survenus en Israël.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré : « Les gens qui soutiennent le Hamas sont entièrement responsables de cette effroyable attaque. Ce ne sont pas des militants. Ce ne sont pas des combattants de la liberté. Ce sont des terroristes. » Sunak s’est joint à une veillée avec les communautés locales à la synagogue Finchley United à Londres. »
Cet article de Fox News est un condensé de ce que je viens d’expliquer. Le Hamas a été qualifié d’organisation terroriste par les Etats-Unis car il s’attaque à Israël depuis qu’il a été constitué dans le but de combattre pour l’indépendance palestinienne. Suivi par les habituels pays du Bloc occidental. Les mêmes qui continuent de soutenir l’Etat israélien malgré ses crimes contre l’humanité.
Le reste du monde, les pays des BRICS, l’ONU aussi, pas dupe de la manipulation sémantique, continuent de considérer le Hamas et le Hezbollah comme des groupes de résistance armée.
Pourtant, en continuant de considérer le Hamas comme « organisation terroriste », les pays occidentaux soutiennent Israël dans son refus de trouver un accord de paix et contribuent à la perpétuation de ce conflit quasi-centenaire. En conséquence de ce piège sémantique, ce ne sont pas les pays occidentaux qui pourront aider à apporter une solution à ce conflit sans fin.
C’est pourquoi la Chine et la Russie commencent, doucement mais surement, à prendre le relais diplomatique :
« La Chine accueillera des pourparlers d’unité palestinienne entre le groupe islamiste militant Hamas et ses rivaux du Fatah, les deux groupes et un diplomate basé à Pékin ont déclaré vendredi, une incursion chinoise notable dans la diplomatie palestinienne au milieu de la guerre dans la bande de Gaza.
Les deux factions rivales palestiniennes n’ont pas réussi à guérir leurs différends politiques depuis que les combattants du Hamas ont expulsé le Fatah de Gaza dans une courte guerre en 2007. Washington se méfie des mesures pour concilier les deux groupes, car il soutient le Fatah mais a interdit le Hamas en tant que terroristes.
Un responsable du Fatah a déclaré à Reuters qu’une délégation, dirigée par le haut fonctionnaire du groupe Azzam Al-Ahmed, était parti pour la Chine. Un responsable du Hamas a déclaré que l’équipe de la faction pour les pourparlers, dirigée par le haut responsable du Hamas, Moussa Abu Marzouk, s’y rendait vendredi plus tard.
“Nous soutenons le renforcement de l’autorité de l’autorité nationale palestinienne et soutenons toutes les factions palestiniennes dans la réconciliation et la solidarité croissante par le dialogue et la consultation”, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires chinoises, Wang Wenbin lors d’un briefing régulier, sans confirmer la réunion. »
Première étape pour constituer un Etat palestinien digne de ce nom.
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Dans la série « les procès contre Trump » dont nous avons déjà parlé, celui qui vient de prendre fin aura été le plus médiatisé par la presse étasunienne.
Pendant les deux semaines qu’il aura duré, Trump fut obligé d’y assister en présence alors que la campagne électorale était en cours, sans avoir le droit d’en parler publiquement, par ordre du juge. Pour ce procès il était accusé de :
« Falsifier des dossiers commerciaux dans le cadre d’un stratagème visant à influencer illégalement les élections de 2016 en versant discrètement de l’argent à une actrice porno qui affirmait que les deux avaient eu des relations sexuelles. »
En clair, il aurait donné de l’argent (130.000$) à une actrice porno pour qu’elle ne révèle pas une relation sexuelle qu’ils auraient eu, en 2006, ce qui a pu, selon le procureur, avoir un impact sur son élection en 2016. Voilà comment il aurait « illégalement influencé les élections » en se soumettant au chantage d’une ex-actrice porno. Tout cela n’ayant rien d’illégal, l’accusation se base juridiquement sur le fait qu’il a « falsifié des dossiers commerciaux » en comptabilisant ces 130.000 $ comme « dépenses légales ». Voilà le crime, puisque procès criminel il y a eu avec jurés et pas moins de 34 chefs d’accusation, un par document comptable. Comme le dit l’adage, plus c’est gros plus ça passe.
Penser que cette accusation et ce procès en criminel sont tirés par les cheveux n’est pas prendre la défense de Trump c’est constater l’évidence. C’est ce qui s’est passé dans l’esprit de nombreux étasuniens :
« La campagne de Donald Trump engrange près de deux millions de dollars par heure. Des chiffres qui font rêver, mais qui sont bien réels comme l’annonce l’équipe de campagne de Donald Trump. Et cet engouement ne concerne pas seulement les grandes fortunes du pays, mais aussi les américains lambdas puisqu’en un peu plus de 24 heures 34,8 millions de dollars en petite sommes ont été donnés, preuve s’il en fallait, de la défiance des américains envers un système judiciaire que Donald Trump accuse d’être au service de la Maison Blanche. »
Voici ce qu’en pense l’accusé :
« C’est une escroquerie, il s’agit d’un procès truqué ! Ce procès était totalement inéquitable. Vous savez ce qui est arrivé à certains de nos témoins, qui ont été littéralement crucifiés, et certains qui ont vécu l’enfer à cause de ce juge, qui a l’air d’un ange mais qui est en réalité un diable. Et quand nous voulions certaines choses, tout ce que nous demandions a été rejeté… En revanche, quand l’accusation voulait quelque chose, elle obtenait tout ce qu’elle voulait. Nous voulions que le lieu du procès soit changé afin de pouvoir bénéficier d’un procès équitable. Nous ne l’avons pas obtenu. Nous voulions que le juge soit changé, pour qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêts, et il ne l’a pas fait. Personne n’a jamais rien vu de tel. »
Voici ce qu’en pense Elie Honig, analyste juridique étasunien :
« Un analyste juridique principal de CNN décrit en quoi la condamnation de Trump a été un assassinat politique :
- “Le juge a donné de l’argent… en violation flagrante d’une règle interdisant aux juges de New York de faire des dons politiques – à une opération politique pro-Biden et anti-Trump.”
- Alvin Bragg s’est vanté pendant la campagne électorale dans un comté majoritairement démocrate : « C’est un fait que j’ai poursuivi Trump plus de 100 fois. »
- « Plus important encore, les accusations portées par le procureur contre Trump repoussent les limites de la loi et de la procédure régulière. »
- « Les accusations portées contre Trump sont obscures et presque sans précédent. En fait, aucun procureur d’État – à New York, au Wyoming ou ailleurs – n’a jamais utilisé les lois électorales fédérales pour un crime d’État direct ou sous-jacent, contre qui que ce soit, pour quoi que ce soit. Jamais.
- Le procureur a gonflé les délits au-delà du délai de prescription et les a « ramenés à la vie par électrochoc » en alléguant que la falsification des dossiers commerciaux avait été commise « dans l’intention de commettre un autre crime ».
- “Inexcusablement, le procureur a refusé de préciser quels étaient réellement ces moyens illégaux – et le juge a refusé de le forcer à le faire – jusqu’aux plaidoiries finales. Autant pour l’obligation constitutionnelle de notifier à l’accusé les accusations portées contre lui avant le procès.”
- “À ces égards essentiels, les accusations portées contre Trump ne sont pas seulement inhabituelles. Elles sont faites sur mesure, apparemment conçues individuellement pour l’ancien président et pour personne d’autre.”
- « Les employés du Manhattan DA auraient appelé cela « l’affaire Zombie » en raison de diverses infirmités juridiques, y compris son étrange mécanisme d’accusation. Mais il serait mieux nommé l’affaire Frankenstein, bricolée avec des éléments mal ajustés dans un cadre laid et maladroit. En un engin plus ou moins fonctionnel qui pourrait bien se retourner contre son créateur.»
Quels sont les conséquences de ce procès :
« L’ancien président risque jusqu’à quatre ans de prison. Mais comme il n’a aucun antécédent judiciaire au pénal, qu’il s’agit d’un crime sans violence physique, et qu’il sera âgé de 78 ans lors du prononcé de la peine, Donald Trump devrait plutôt être condamné à un sursis avec mise à l’épreuve ou à des travaux d’intérêt général, et éventuellement à une amende.
Mais il reste poursuivi dans trois autres affaires :
Au niveau fédéral, à Washington, où il est accusé d’avoir tenté de changer le résultat de la présidentielle de 2020.
Au niveau fédéral, en Floride, pour avoir conservé des documents classifiés datant de sa présidence.
Au niveau de l’État en Géorgie, où il est poursuivi pour ingérence électorale. »
Ce dernier cas en Géorgie étant à l’arrêt depuis qu’il a été révélé que la juge et le procureur avait une « liaison amoureuse » et donc que le procès était rendu caduque par ce « conflit d’intérêt ». Le procureur ayant été destitué de l’affaire, il y a maintenant débat pour savoir si la juge est en droit de continuer à prendre ce procès en charge. Un vrai vaudeville juridique.
L’affaire « actrice porno » n’est pas finie puisque le verdict du juge ne sera rendu que le 11 juillet, laissant ainsi une bombe à retardement cliqueter pendant la campagne électorale de Trump.
Encore une fois, soupçonner un acharnement judiciaire contre Trump de la part d’une administration qui se bat contre lui depuis qu’il a été élu en 2016 n’est pas prendre sa défense, comme le disent ceux qui s’abreuvent à CNN, c’est relier les points entre eux et constater une évidence.
Cet acharnement politico-judiciaire contre lui montre, là encore, que la fameuse « démocratie étasunienne » continue sa lente mais inexorable dégradation. Vers où ? Seule l’histoire proche nous le dira.
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La tension Russie-Occident est encore monté d’un cran à la suite de la décision des principaux pays occidentaux de fournir à l’Ukraine des missiles à longue portée lui permettant de toucher le sol russe.
« La Russie envisage des mesures « asymétriques » contre les sponsors de Kiev en raison de l’utilisation par l’Ukraine d’armes fournies par l’Occident contre son territoire, a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Les remarques du dirigeant russe ont été prononcées mercredi lors d’une réunion avec les chefs d’agences de presse internationales, en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).
« Nous n’avons aucune illusion à cet égard », a ajouté Poutine, répétant ses commentaires antérieurs selon lesquels les troupes ukrainiennes pourraient appuyer sur la gâchette, mais les États-Unis et leurs alliés fournissent les renseignements et les informations de ciblage.
La Russie réagira en renforçant ses défenses aériennes et en détruisant ces missiles, a déclaré Poutine.
« Deuxièmement, si quelqu’un estime qu’il est possible de fournir de telles armes dans la zone de guerre, de frapper notre territoire… pourquoi ne devrions-nous pas fournir des armes similaires aux régions du monde où elles seront utilisées contre des sites sensibles de ces pays ? a ajouté le président russe. « Nous pouvons réagir de manière asymétrique. Nous y réfléchirons ».
Si l’Occident continue l’escalade, de telles actions « détruiront complètement les relations internationales et porteront atteinte à la sécurité internationale », a noté Poutine.
« Si nous constatons que ces pays sont entraînés dans une guerre contre nous, et qu’il s’agit de leur participation directe à la guerre contre la Russie, alors nous nous réservons le droit d’agir de la même manière. C’est la recette pour de très sérieux problèmes. »
Mais, comme d’habitude, les dirigeants occidentaux ne prennent pas les avertissements de Poutine au sérieux :
« Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le président finlandais Alexander Stubb ont assuré à leurs alliés que la Russie ne représente actuellement aucune menace militaire pour le bloc transatlantique.
“Nous ne voyons aucune menace militaire imminente contre un allié de l’OTAN”, a déclaré Stoltenberg aux journalistes au palais présidentiel de la capitale. “La Russie est plus que préoccupée par la guerre contre l’Ukraine”, a-t-il ajouté, soulignant que Moscou a redéployé une grande partie de ses forces traditionnellement déployées le long des frontières de l’OTAN vers les champs de bataille d’Ukraine.
“Lorsque les combats prendront fin en Ukraine, ils pourront reconstruire leurs forces”, a déclaré Stoltenberg. “Mais, encore une fois, cela ne signifie pas que nous voyons un danger d’attaque imminente contre un allié de l’OTAN, car l’OTAN représente 50 pour cent de la puissance militaire mondiale. L’OTAN est l’alliance et la puissance militaire la plus forte au monde.”
“Cette idée selon laquelle il y aurait une sorte de compte à rebours avant la prochaine guerre est fausse”, a ajouté Stoltenberg.
“L’idée selon laquelle un pays comme la Russie pourrait attaquer ou intimider d’une manière ou d’une autre la plus grande alliance militaire du monde me semble tout simplement plutôt invraisemblable”, a déclaré Stubb, qui a pris ses fonctions en mars, peu avant que la Finlande ne devienne le nouveau membre de l’OTAN. »
Macron qui se projette encore en « chef de guerre à la rescousse de l’Ukraine » promet :
« C’est en direct de Caen que le président français Emmanuel Macron a répondu aux questions d’Anne-Sophie Lapix de France 2 et Gilles Bouleau de TF1. Dans cet entretien accordé aux deux chaînes, le chef de l’État est revenu sur la situation de la guerre en Ukraine.
« Aider l’Ukraine à résister, c’est éviter la loi du plus fort », a-t-il souligné avant d’ajouter : « La France veut la paix et nous nous battons pour la paix. Mais la paix ne peut pas être la capitulation de l’Ukraine. »
Il a esquissé les premières étapes d’une nouvelle aide de la France à l’Ukraine. « Nous allons lancer un programme de formation et une cession d’avions Mirage 2000-5. » Ces formations auront lieu dès cet été sur le sol français. Il a ajouté que « le souhait de la France est de former une brigade. Nous proposons de former et équiper 4 500 soldats ukrainiens. »
D’autres formations pourront avoir lieu sur le sol ukrainien, bien qu’il n’y ait pas, pour l’instant, de formateurs français en Ukraine. « Le sol ukrainien est souverain. Il n’est pas question de former sur les zones de combat », soulignant que les formations pourraient, par exemple, avoir lieu à l’ouest de l’Ukraine. »
On sait ce que valent les promesses de Macron.
A lundi prochain