Par James Howard Kunstler – Le 29 juillet 2022 – Source kunstler.com
Brian Auten
Qui s’étonne que la guerre du gouvernement américain contre le peuple américain ne se passe pas mieux que sa guerre sponsorisée en Ukraine ? La seule chose pour laquelle le gouvernement est vraiment doué est la dissimulation de ses crimes, ce qui exige principalement qu’il ne fasse rien – ne pas enquêter sur quoi que ce soit, ne pas fournir de documents à qui que ce soit, ne pas répondre aux lettres officielles, ralentir chaque action requise, et autrement esquiver, esquiver, nier, dévier et dissimuler.
Maintenant, même ce plan de match est en train de s’effondrer. Certains hauts fonctionnaires du FBI ont dénoncé cette semaine, peut-être désespérément pour préserver leur amour-propre, et ont finalement éclairci l’une des grandes mystifications de notre époque, à savoir : Comment se fait-il que l’ordinateur portable de Hunter Biden, bourré de notes incriminant la corruption, la trahison et divers délits, et en possession du FBI depuis deux ans et demi, ait pu prendre la poussière dans un cagibi de sous-sous-sol, alors que « Joe Biden », le président putatif (ou, plus vraisemblablement, la claque énigmatique derrière lui) était autorisé à démolir l’économie et la culture américaines ?
La réponse est un certain Brian Auten, analyste principal du FBI, qui a mis au point un stratagème pour étiqueter l’ordinateur portable de Hunter de « désinformation russe », ce qui a permis au directeur du FBI, Christopher Wray, d’actionner un interrupteur qui a mis fin à toute enquête supplémentaire sur cette affaire à partir d’août, avant l’élection présidentielle de 2020. À leur tour, d’autres hauts fonctionnaires du FBI ont fait enfermer tous les documents relatifs au processus de décision sur cette affaire dans un dossier spécial qui ne verra jamais la lumière du jour. L’action d’Auten a conduit à la publication d’une lettre signée par « cinquante anciens responsables du renseignement » qualifiant le portable d’opération de désinfo russe – ce qui est devenu la base pour que les médias sociaux conspirent pour censurer toute discussion sur le portable et son contenu. Et c’est ainsi qu’une marionnette politique profondément à la solde d’intérêts étrangers s’est retrouvée à la Maison Blanche. Eh bien, ça et la fraude électorale généralisée.
Il s’avère que l’agent Brian Auten a également été impliqué dans l’examen favorable du dossier Steele lorsqu’il a été utilisé pour justifier des mandats de la cour FISA contre des personnalités de la campagne de M. Trump en 2016, dans le cadre de l’opération RussiaGate qui a désorganisé et handicapé le mandat entier de quatre ans du président Trump. Et bien maintenant vous savez. Peut-être que l’avocat spécial John Durham le sait aussi. (S’il ne le savait pas avant, il doit le savoir maintenant.) Un jour ou l’autre, M. Auten devra répondre de tout cela, peut-être après les élections de mi-mandat. Nous devons imaginer qu’il impliquera de nombreuses autres figures familières du processus qui étaient sur la scène à l’époque, y compris Peter Strzok, Andrew McCabe et James Comey, confortablement assis sur la touche depuis de nombreuses années, profitant des royalties de leurs livres et de leurs salaires de journalistes.
Le sénateur Chuck Grassley (R-Iowa), membre de la commission judiciaire, a déclaré qu’il organiserait des audiences à ce sujet. Quand ? Le Sénat est censé être en vacances du 6 août au 6 septembre pour des raisons politiques. Peut-être qu’après cela, le sénateur Grassley présentera ses dénonciateurs en séance publique – contrairement à la première mise en accusation de Donald Trump en 2019, au cours de laquelle le dénonciateur principal, l’agent de la CIA Eric Ciaramella, n’a étonnamment jamais fait d’apparition. Ce sera rafraîchissant.
Il serait également agréable d’entendre le directeur du FBI, M. Wray. A-t-il approuvé la décision de qualifier l’ordinateur portable de Hunter de « désinformation » ? Connaissait-il le contenu de l’ordinateur portable, les courriels entre Hunter et ses associés et les agents du PCC ? M. Wray a-t-il examiné par hasard l’une des vidéos pornographiques d’orgies avec les putes russes de l’écurie de Hunter et les fumeurs de crack ? M. Wray s’est-il demandé si du matériel tout aussi mauvais, voire pire, se trouvait entre les mains du régime de l’oncle Xi ? M. Wray a-t-il pensé que tout cela pouvait compromettre « le Grand » dans son Bureau ovale ?
Il serait également édifiant d’entendre le patron de M. Wray, le procureur général Merrick Garland. Au cours de ses 20 mois de travail, a-t-il jamais demandé à son FBI ce qu’il en était de l’ordinateur portable de Hunter Biden ? Était-il au courant de son contenu ? La moitié du pays a vu les vidéos de Hunter s’ébattant nu dans des chambres d’hôtel et fumant de la méthamphétamines, mais pas M. Garland ? La rumeur veut qu’il y ait plus de matériel dépravé sur l’ordinateur portable impliquant des mineurs que même des auditeurs consciencieux extérieurs au gouvernement ont vu et jugé trop atroce pour être publié. (Des copies du disque dur de Hunter sont en possession de nombreuses personnes extérieures au gouvernement).
J’espère que le sénateur Grassley appellera également Lisa Monaco, la procureure générale adjointe, maintenant à la droite de M. Garland, qui était auparavant la conseillère en sécurité intérieure du président Barack Obama à la Maison-Blanche – une façon élégante de décrire son rôle dans l’armement de l’appareil de l’État sécuritaire contre les opposants politiques du parti démocrate. Le rôle actuel de Lisa Monaco est celui de réparateur du DOJ – la personne qui s’assure que les forces de l’ordre fédérales ne font rien au sujet des crimes commis par M. Obama, l’ancien directeur de la CIA John Brennan, l’ancien directeur du renseignement national James Clapper, et de nombreux autres noms désormais bien connus dans le cosmos du RussiaGate, tout en continuant à étouffer toute enquête sur les opérations criminelles de la famille Biden.
Tout cela va exploser, bien sûr, et en même temps que deux autres grandes choses explosent : 1) la prise de conscience du fait que le gouvernement a menti sur tout dans l’histoire du virus de la Covid-19, y compris, en particulier, sur les effets nocifs de ses fameuses injections d’ARNm, et 2) l’aggravation du chaos économique américain, y compris l’implosion des marchés, des produits dérivés, des banques et du dollar américain.
Certains observateurs disent que « Joe Biden » n’a plus qu’à pousser les États-Unis dans une guerre chaude. On dirait qu’il essaie – en envoyant des forces spéciales américaines à la frontière de l’Ukraine, etc. Je ne pense pas qu’il osera franchir cette ligne, cependant. Pour moi, il est plus probable que notre gouvernement fasse appel, disons, à une sorte de médecin spécial de la communauté des renseignements pour administrer un somnifère permanent au Big Guy. Vous avez vu comment il était sur la vidéo l’autre jour ? Il n’a même pas cligné des yeux pendant un long moment. On dirait qu’il a vraiment besoin de sommeil… un gros sommeil… le plus gros sommeil qui soit. Attendez un peu.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone