Par James Howard Kunstler – Le 24 Décembre 2021 – Source kunstler.com
Vous comprenez, bien sûr, que la psychose collective de la civilisation Occidentale, comme une franchise de film d’horreur, nécessite la réinvention constante de ses monstres et gobelins, et un arsenal d’armes constamment rafraîchi pour les vaincre. Covid est notre monstre en perpétuelle mutation, mais les balles d’argent et les pieux de bois de Big Pharma se sont avérés plutôt piteux. C’est pourquoi le Dr Fauci (« La science »), super-héros plein de ressources, a demandé à son messager magique, le Père Noël (alias la FDA), de livrer deux tout nouveaux sabres laser à l’humanité afin de maintenir des millions d’esprits dérangés dans l’espoir de tuer l’objet de leur peur.
Entrez en scène, à droite et à gauche : Paxlovid de Pfizer et Molnupiravir de Merck. Les noms seuls ressemblent à de mystérieuses invocations issues d’un rite de rédemption druidique. Combien de fois avez-vous marmonné Mol-Nu-Pir-a-Vir en ouvrant le réfrigérateur dans l’espoir de trouver au moins une dernière bière cachée derrière la mayonnaise et le miso ?
Le Paxlovid, voyez-vous, fonctionne comme un inhibiteur de l’ADN polymérase, le même que la « diabolique » ivermectine, sauf que, contrairement à l’ivermectine – qui est considérée comme le médicament le plus sûr au monde et dont l’inventeur a reçu un prix Nobel – le Paxlovid est à peine testé. Il s’agit en fait d’un traitement à deux médicaments, qui nécessite le ritonavir, un médicament contre le VIH, pour lui donner un coup de pouce. La FDA le qualifie de « médicament expérimental », ce qui signifie qu’il est soumis à la loi de Murphy, comme les « vaccins » l’ont été. Il n’a pas non plus été soumis à une procédure d’approbation jusqu’à présent. Il est commercialisé dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence de la FDA, ce qui dégage Pfizer de tout problème de responsabilité si des personnes en subissent les conséquences).
Le molnupiravir est un agoniste nucléosidique (c’est-à-dire un ersatz de composant qui peut être branché sur les acides nucléiques…. aussi bien l’ARN que l’ADN…. de sorte que sa disponibilité entraîne la synthèse d’ARN et d’ADN absurdes, ce qui a pour effet d’entraver la reproduction des virus (avec un risque également pour les cellules de mammifères… d’où sa limitation à 5 jours d’utilisation seulement.
Le molnupiravir coûtera 700 dollars pour un traitement de cinq jours (dix comprimés), contre 20 dollars pour un traitement à l’ivermectine. Le gouvernement américain a acheté pour 2,2 milliards de dollars de Molnupiravir et pour 5 milliards de dollars de Paxlovid.
Nous comprenons maintenant pourquoi les responsables de la santé publique américaine et le non compos mentis « Joe Biden » et Cie ont travaillé si dur, avec les médias sociaux et les informations câblées, pour interdire tous les autres médicaments bon marché et très efficaces pour le traitement précoce du Covid. Pas seulement l’ivermectine, mais aussi la fluvoxamine, l’hydroxychloroquine, etc. Ils ont même interféré avec les livraisons d’anticorps monoclonaux pour en étouffer l’utilisation. On voit clairement qu’il s’agit d’une opération de racket depuis le début entre la FDA, le CDC, le NIAID du Dr Fauci et l’industrie pharmaceutique.
Il y a aussi le jeu de passe-passe auquel se livre actuellement Pfizer et ses deux « vaccins » – celui qui est toujours sous le coup d’une autorisation d’utilisation d’urgence, appelé BioNTech, et le remplaçant de Pfizer, Comirnaty, qui a reçu une approbation de la FDA dans des circonstances douteuses. Le hic, c’est que Pfizer refuse de commercialiser Comirnaty aux États-Unis, car les médicaments autorisés ne bénéficient pas de cette protection contre la responsabilité. Le « vaccin » BioNTech de Pfizer a blessé et tué plusieurs milliers de personnes l’année dernière. Si les deux « vaccins » sont identiques, on peut s’attendre à ce que Comirnaty tue et blesse de nombreuses victimes, et Pfizer sera poursuivie jusqu’à son pfizoo.
C’est pourquoi Pfizer s’efforce également de semer la confusion dans l’esprit d’un public qui ne sait pas si les deux produits sont réellement identiques ou non. L’université de l’Ohio a essayé de faire un tour de passe-passe avec ses obligations vaccinales, en disant qu’elle avait mis le Comirnaty à la disposition des étudiants, ce qui est évidemment faux, puisque Pfizer ne veut pas le diffuser. Ils utilisent le BioNTech non approuvé. La loi de l’Ohio (HB 244, entrée en vigueur en octobre dernier) empêche les écoles publiques de l’Ohio de prescrire des vaccins non approuvés par la FDA. C’est pourquoi des étudiants de l’Université de l’Ohio poursuivent l’école pour son obligation de vacciner.
Hélas, le variant Omicron est devenu le Grinch qui vole leur Noël. Omicron est une maladie si bénigne qu’elle n’a fait qu’un seul mort en Amérique – et qui sait à quel point ce patient était chroniquement malade ? (Ils ne le diront pas, bien sûr.) Tout au long de la semaine, alors qu’il devenait de plus en plus évident qu’Omicron n’était pas une raison pour s’énerver, le régime de « Joe Biden » a fait des pieds et des mains pour essayer d’amener la nation à se soumettre à une nouvelle série de piqûres de rappel.
Mardi, le prétendu président à bout de nerfs a sorti le trope bidon selon lequel ce dernier acte du mélodrame est une « crise des non-vaccinés » – en dépit du fait que les vaccinés et les non-vaccinés sont tout aussi sensibles à l’Omicron, et du fait supplémentaire que l’Omicron se propage si efficacement qu’en un mois à peine, il supplante toutes les variants précédents et plus mortels de la Covid-19. Notez cependant que « Joe Biden » n’a pas osé imposer de restrictions au pays, alors que la Cour suprême s’apprête à faire subir à « JB » sa deuxième coloscopie de la saison, lorsqu’elle se réunira après le Nouvel An pour entendre les cas de contestation de son obligation vaccinale.
Vous pouvez en déduire que cela pourrait signifier la fin de l’extravagance de la pandémie de Covid 19 qui a tant profité au parti au pouvoir. Elle leur a donné libre cours au seul exercice politique qu’ils connaissent : bousculer les gens. S’il y a une leçon que les Américains doivent tirer des motivations du parti Démocrate au cours de ce spectacle d’horreur de deux ans de Covid, c’est que les « progressistes » sont déterminés à punir, contraindre et persécuter les gens de ce pays, tout en volant autant de leurs richesses que possible, et en conduisant notre culture dans un fossé.
Ainsi, avec l’arrivée d’Omicron comme un test de réalité inattendu, les Démocrates sont peut-être à court de monstres pour terrifier la population. Lorsque le film d’horreur s’achève et que l’écran s’éteint, le public est susceptible de sortir de ce sortilège collectif dans la lumière du soleil d’hiver, en clignant des yeux et en restant bouche bée devant l’épreuve insensée à laquelle il a été soumis. C’est déjà le cas dans un tas de villes bleues dont les patrons Démocrates ont découvert que le désengagement de la police était un pacte de confiance dont ils doivent maintenant répondre.
Beaucoup d’autres questions attendent aussi des réponses, y compris peut-être le sort du Dr Fauci et de ses nombreux co-conspirateurs dans l’opération visant à tuer plus d’un million d’Américains – si l’on tient compte des décès liés au Covid et au « vaccin », sans parler des suicides et des décès dus à la drogue et au désespoir, sans parler des innombrables blessures dont les gens ne se remettront pas. L’excellent livre de Robert F. Kennedy, The Real Anthony Fauci, est un manuel complet pour traduire le Dr Fauci et des dizaines de ses cohortes et complices devant un tribunal.
Comprenez bien : l’épisode du SARs Covid-19 a été un véritable casse-tête du début à la fin. La société occidentale a été emmenée en balade, dépouillée, tuée d’une balle dans la tête et abandonnée dans le coffre d’une voiture sur un tronçon d’autoroute isolé. À l’aube de l’année 2022, des millions d’Américains survivants et déprogrammés risquent de s’inquiéter un peu de ce qui a été fait à notre pays et de qui en est responsable.
En cette veille de Noël, outre le vaillant RFK Jr, nous ne pouvons omettre de remercier certains des autres courageux chercheurs et médecins du pays qui ont sacrifié leur gagne-pain pour lutter à la fois pour la santé des gens et contre les torrents de mauvaise foi et de malhonnêteté déversés contre les habitants de ce pays par leur propre gouvernement et ses légions de propagande. Bravo aux Dr Robert Malone, Dr Peter McCollough, Dr Pierre Kory, Dr Scott Atlas, Dr Chris Martenson, Dr David Martin, Dr Steve Kirsch, Dr Bret Weinstein, Del Bigtree, Alex Berenson, Joe Rogan, Tucker Carlson, Glenn Greenwald, et bien d’autres qui se dressent contre la tyrannie et la coercition.
Correction : dans un texte précédent, le Molnupiravir était considéré comme un inhibiteur de l’ADN polymérase, mais c’est en fait l’action du Paxlovid. Le Molnupiravir est un agoniste nucléosidique. Merci au Dr Eric Zelnick pour son aide.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone