Le virus des cocus …


Exposer, enfin, « l’orgie d’incohérence » dans la gestion de la COVID-19


Par Omar Khan − Le 11 août 2020 − Source Medium

Récemment, sous les flashs maniaques des médias sociaux, les décideurs politiques se sont concentrés, de manière encourageante, dans un certain nombre de pays, à apporter des réponses à la pandémie de la COVID fondées sur des preuves : interventions localisées si nécessaire, distanciation sociale prudente et mesures d’hygiène. Cela mérite d’être soutenu.

Photo de Markus Spiske sur Unsplash

Une orgie d’incohérence

Chaque jour, dans «COVID panic land», des déclarations sont émises qui ne sont apparemment jamais contestées, ni même remises en question, ni même débattues, ou même «interrogées» par rapport à une cohérence minimale.

Tout d’abord, juste un peu de perspective, citant Lord Sumption, ancien juge de la Haute Cour du Royaume-Uni, qui est devenu une cible pour avoir dénoncé l’invalidation massive des libertés civiles en raison de l’hystérie ambiante.

«La COVID-19 est une maladie grave, mais historiquement, elle se situe au bas de l’échelle. Pour toute personne de moins de 50 ans, le risque de décès est minime, inférieur à celui de la grippe saisonnière. Dans la grande majorité des cas, les symptômes sont légers ou inexistants. Nos ancêtres ont vécu avec des maladies épidémiques bien pires sans se précipiter pour se mettre la tête dans un sac. Dans d’autres régions du monde, c’est encore le cas – dans le monde, la tuberculose tue beaucoup plus que la COVID-19.»

Bien qu’il y ait une certaine indignation évidente dans l’évaluation de Lord Sumption, les déclarations ci-dessus sont toutes factuellement exactes et peuvent être objectivement corroborées. Par rapport à notre expérience ancestrale avec les virus, je vais également l’expliquer plus loin ci-dessous, afin de calmer les prophètes de malheur «ici et maintenant».

Échantillons de stupidité

Et si la COVID ne disparaissait jamais ?

Comme elle ne tue pratiquement personne en termes statistiques en dessous de 60 ans, et au-dessus de 60 en l’absence de comorbidités, les taux de récupération sont toujours très encourageants, et comme l’impact sur la mortalité nette est loin d’être grave à partir des chiffres réels, la réponse est soit «Nous vivons avec elle », soit «Nous mettons fin à toute vie telle que nous la connaissons à cause de ce qui équivaut à une mauvaise période de grippe.»

C’est un virus qui ne disparaîtra probablement pas. Nous développerons une plus grande immunité, nos habitudes d’hygiène s’amélioreront, nous pourrions nous faire vacciner, mais nous avons besoin d’un «vaccin» contre la panique et la naïveté d’une vie «sans risque», ce que nous ne nous sommes pas imposé en réaction à quoi que ce soit d’autre dans l’histoire : depuis le terrorisme jusqu’aux tremblements de terre, en passant par la tuberculose et la conduite automobile – donc des catastrophes causées par l’homme, aux catastrophes naturelles, en passant par les pandémies et les loisirs des hommes.

Ainsi, la question qui se pose, autrement que dans «l’optique» désormais clairement discréditée de nous prévenir de millions de morts, exagérés par des modélisateurs qui ont perfectionné l’art de l’imperfection dans leurs prédictions – et cette affirmation est aussi «factuelle» que possible – et autrement que dans une réalité « manipulée » par des reportages médiatiques dérangés et pratiquement incessants, qui nous poussent à la panique et à la paralysie, qu’est-ce-qui déclenche ce nouveau seuil bizarre d’auto-préservation absurde, même lorsque le coût d’opportunité en est la fin virtuelle de la vie social et économique telle que nous la connaissons ? Avons-nous «expulsé» la civilisation dans un éternuement ?

Et s’il y avait une deuxième vague ?

Si l’on suit les modèles de pratiquement tous les virus, cette réplique sera encore moins dangereuse, l’immunité sera plus grande, nous pourrons être assez sains d’esprit pour protéger les maisons de retraite, et nous découvrirons que reconstruire la société est une meilleur façon de concentrer notre attention.

Et pourquoi, grands dieux, sommes-nous si bouleversés par la quantité de nouveaux cas ? Une légère poussée à la hausse en Catalogne, et le Royaume-Uni en pleine panique impose la quarantaine à quiconque revient d’Espagne ? La mortalité nette globale dans ce pays n’est pas pire que celle du Royaume-Uni – zéro au cours des deux derniers jours, les 1er et 2 août – et nous reportons simplement l’inévitable, à moins que le Royaume-Uni non seulement quitte l’Europe, mais abandonne son bon sens en même temps et fonctionne comme une «forteresse anti-COVID» avec des perspectives économiques, culturelles et sociales en baisse.

Mais, mon Dieu, je n’ai pas de fièvre, ni de toux sèche, j’oublie le nombre de décès par an dû à la grippe, la pneumonie, la traversée de la rue, le diabète, les crises cardiaques… j’oublie tout  SAUF la crainte… musique à thème s’il vous plaît !… du Fléau de la « COVID ! »

Le Vietnam, qui, d’une façon remarquable, n’a pas perdu sa santé mentale, ni ses défenses contre la pandémie, et ne rapporte à ce jour aucun décès dû au COVID, a trouvé trois résidents infectés à DaNang, après des mois apparemment sans cas local signalé, et dans un accès de réaction excessive, a confiné la ville et évacué les touristes, principalement vietnamiens. Le marteau pilon pour écraser la mouche vient immédiatement à l’esprit. Quelques jours plus tard, mise à jour du 10 août, il y a maintenant 11 décès au Vietnam, et une moyenne d’environ 20 cas par jour ces derniers temps ; par rapport à n’importe où ailleurs dans le monde, c’est un faible argument pour une évacuation en panique ou un confinement.

Certaines grandes multinationales mondiales ont annulé toutes les rencontres en face-à-face, même en cas de nécessité cruciale sur les marchés locaux, jusqu’en 2021 ! Sur quelle base ? Cela devrait sûrement être évalué localement ? Et si vous êtes dans une communauté qui se rétablit, qui a mis un seuil de 1 000 personnes aux rassemblements, où des mariages avec 500 invités comme en Asie, et si vous êtes une équipe nouvellement formée, qui a besoin de s’engager, se rencontrer, s’aligner, construire les relations nécessaires pour qu’une plus grande activité soit rendue possible, en fait, pourquoi un Quartier Général  se «déclarerait-il» une autorité médicale au sujet de rassemblements, grands ou petits, séparés, à la discrétion de la direction, de leaders locaux auxquels vous avez confié des marques, les moyens de subsistance de vos employés et des centaines de millions (ou plus) de revenus ? Et ne faudrait-il pas établir un seuil «factuel» plutôt qu’un calendrier ?

Nous ne pouvons certainement pas confiner mécaniquement des communautés entières lorsque les taux d’infection et de létalité présentent un défi viral réel mais statistiquement modeste. Mais l’effondrement économique, les impacts psychologiques, les perturbations sociales, bien que non réductibles aux calculs d’un laboratoire, sont tout aussi palpables, sans doute plus dévastateurs à moyen et long terme, et ne se rétabliront pas si les sociétés et les économies sont «allumées» et «éteintes» à chaque «spasme» du fétichisme du contrôle.

Et les «faits» continuent d’affluer

En prenant simplement la sur-réaction en Floride, un rapide coup d’œil au 25 juillet montre 124 décès signalés, dont un seul, un seul je répète, a eu lieu ce jour-là ! Le reste a été simplement cumulé à partir du 28 mai ! Cela ne devrait-il pas être considéré comme une distorsion scandaleuse ? Eh bien non, c’est juste un autre jour dans la loterie des «médias pornographiques». Au moment où j’écris – 2 août – la capacité hospitalière en Floride est supérieure à ce qu’elle était le 2 juillet, malgré 300 000 tests administrés depuis.

Nous entendons également de nombreuses études, y compris du professeur François Balloux dans une pré-impression, reconfirmant les preuves que huit personnes sur dix, qui n’ont jamais eu la COVID-19, semblent avoir une réponse immunitaire déclenchée par les cellules T sur la base d’une exposition antérieure à d’autres maladies, y compris le rhume. Cela plaiderait pour une affinité entre ce coronavirus et d’autres souches plus courantes, plutôt que comme une contagion ravageuse dans le monde comme jamais vue auparavant. On se demande si nous avons jamais rencontré de virus avant 2020 ?

Dans la foulée de cela, le Wall Street Journal a rapporté :

« La grippe a pratiquement disparu dans l’hémisphère sud, selon les rapports. À titre d’exemple, le Chili avait enregistré, au moment de la mise sous presse de l’article, 1 134 maladies respiratoires contre 20 949 l’an dernier. Se pourrait-il que les personnes diagnostiquées avec la grippe soient «étiquetées» comme COVID-19, en particulier celles qui meurent, d’où le déclin des cas de grippe ? »

Alors que la chute du nombre d’infections virales respiratoires saisonnières de l’Argentine à l’Afrique du Sud en passant par la Nouvelle-Zélande continue d’étonner, les myopes se félicitent des mesures draconiennes de confinement dues à la COVID-19 pour ce sous-produit positif, ignorant la justification beaucoup plus probable que celles-ci sont toujours là, «mixées» dans les chiffres de la COVID. Après tout, à part des tests notoirement faillibles, basés sur les symptômes, comment pourriez-vous le savoir ?

Encore une fois un plaidoyer pour la mise en perspective

Bien que seulement 2% de la capacité de l’hôpital de Washington DC soit utilisée, l’école a été fermée pour l’automne en raison des demandes du syndicat des enseignants. Avec des preuves mondiales écrasantes que les ouvertures d’écoles ne sont pas liées à des pics par la suite, les enfants ne sont généralement pas à risque – statistiquement beaucoup plus susceptibles d’être tués en allant à l’école, et neuf fois plus susceptibles de se noyer, selon le CDC, que des décès «attribués» à la COVID – il faudrait plus que s’étonner. Plus précisément, aux États-Unis, dans ce groupe d’âge, 138 décès ont été « attribués »  à la COVID contre 995 par noyade au cours d’une année moyenne, 4 000 dans des accidents de la route pour des enfants d’âge scolaire et des adolescents sur une période similaire.

Le Lancet a maintenant également confirmé que les confinements ne fonctionnent pas, après une analyse pays par pays. Mais nous le savions déjà ! Comparez simplement le Japon à la Belgique ! Comparez Taïwan au Royaume-Uni. Et nous arrivons en Suède, avec la chute du nombre de décès, et le seul pays occidental à avoir connu une croissance économique au dernier trimestre – Taiwan a également bénéficié d’une croissance au premier trimestre de 2020. Mais pour une raison quelconque, nous devrions accepter le fait que notre «posture pour les enfants», pour une bonne attitude face à la COVID, devrait briser les économies sans «percée» virale à mettre en avant ? Pratiquement toute l’Europe a dit ne plus vouloir de confinement global à l’avenir, mais des restrictions localisées, des réactions prudentes et fondées sur des données probantes et le respect des éléments clés du modèle suédois constitueraient le guide essentiel.

En pourcentage de la population mondiale, même avec tous les décès COVID probables «mal déclarés», en prenant les chiffres comme parole d’évangile, nous arrivons à 0,0052%. La grippe porcine (2009–10) était de 0,0029%, la grippe de Hong Kong de 1968 également beaucoup plus élevée à 0,027%, la grippe asiatique de 1957/58 encore plus élevée à 0,070%, la grippe espagnole de 1918 ravageuse 2,73%. L’économie mondiale a persévéré, le monde a progressé et il a connu la prospérité malgré tout cela. Hier encore, nous lisions que l’effondrement du PIB aux États-Unis a éliminé les 5 dernières années de croissance d’un seul coup en quelques mois.

Pour ceux qui aiment les comparaisons historiques, les véritables «terreurs» pandémiques ont été la peste noire de 1347–51 avec 42,11% en pourcentage de la population mondiale et la peste Justinienne 541–542 avec 28,51%. Sans aucun doute, la compréhension rudimentaire de la médecine à ces époques a fortement contribué à la croissance exponentielle des contagions respectives.

La perpétuation de la panique frauduleuse

Bien que les manifestations de masse ne soient apparemment pas des « super propagateurs », par la grâce d’un vaudou médical inexpliqué – la recherche d’un avantage politique étant l’un des «vaccins» contre les narines de la santé publique, semble-t-il – lorsque la «panique» a semblé diminuer, les médias grand public ont cessé de suivre les «décès» – même si ceux-ci étaient périodiquement mal comptés selon le CDC ou modifiés à postériori – et ont décidé que toutes les «infections» passées ou présentes seraient désormais qualifiés de «nouveaux cas». Et voila, les vannes sont ouvertes une fois de plus par le biais d’un tour de passe-passe linguistique.

Pas malade ? Aucun problème ! Aucun symptôme ? Facile. Des symptômes qui pourraient être légers et saisonniers ? Vous n’osez pas faire la lumière ! Pas en train de mourir ? Laissez-lui du temps … arrêtez la société !

Puis vinrent les obligations de masques. Nous les connaissons tous, alors permettez-moi simplement de souligner qu’ils sont loin d’être une science établie et qu’ils sont carrément dangereux lors de l’exercice, comme l’a révélé la mort de plusieurs étudiants chinois lors d’une course pendant un cours d’éducation physique avec ces trucs.

Les autorités sanitaires norvégiennes, peu connues pour leurs manières imprudentes ou libertines – et avec certaines des meilleures statistiques COVID en Europe – en ont récemment rajouté dans leurs recommandations pour les personnes sans symptômes, leur demandant de ne pas porter de masques faciaux, faisant valoir que  le faible nombre d’infections en Norvège les rendait sans intérêt.

En prenant le chiffre d’efficacité le plus optimiste, les masques médicaux préviennent environ 40% des infections. Gardez à l’esprit que la plupart d’entre nous en dehors des professions médicales ne portent pas de masques médicaux. 200 000 personnes devraient les porter pour éviter une seule nouvelle infection par semaine en Norvège. Comme l’a écrit l’agence,

«Le nombre de personnes qui subissent des effets indésirables – difficulté à respirer, communiquer lorsque cela est critique, ou abandonner d’autres mesures de prudence en matière d’hygiène étant donné un faux sentiment de sécurité – est probablement beaucoup plus élevé que le nombre d’infections évitées.»

Ils admettent que dans les milieux communautaires encombrés, les transports publics, etc., il «pourrait» y avoir des avantages, mais encore une fois en grande partie avec des masques médicaux. Ils notent, même dans ce cas, « Cependant, les résultats des études varient considérablement. » Cela rejoint la récente conclusion du gouvernement néerlandais indiquant qu’il n’imposera pas le port du masque universel, car l’efficacité du «masquage» global n’a pas été démontrée selon leur satisfaction empirique. L’Université d’Oxford souligne qu’aucun gouvernement ne devrait être en mesure d’exiger cette usurpation des libertés civiles pour quelque chose qui n’est pas une «science établie», quel que soit l’effort d’imagination, basé sur des affirmations observées. La suggestion est que les «libertés» ne doivent pas être négligées ou annulées en l’absence d’une «preuve» accablante, simplement sur une affirmation.

La grande lacune du confinement

Il y avait un trou politique béant que le «confinement» cherchait à combler furtivement, l’obéissance réflexive pseudo-scientifique à une modélisation non testée.

Du prophète apocalyptique certainement dans l’erreur, Neil Ferguson, est venue la prédiction de la «deuxième grippe espagnole» – qui avait conduit à 50 millions de décès alors que la population mondiale ne représentait qu’une fraction de la population actuelle, soit environ 1,7 milliard de personnes, dont un tiers a été infecté – au sujet de la COVID, prédisant 500 000 morts rien qu’au Royaume-Uni, et, si la Suède continuait à flirter avec la catastrophe, «au moins» 80 000 ou plus là-bas. Étant donné que la Suède compte moins de 6 000 décès sans confinement et que 75% de ceux-ci sont dus à une gestion tragiquement catastrophique des maisons de retraite, et comme nous avons des pays qui n’ont pas confiné et n’ont pas produit de tels sommets de mortalité, peut-être pouvons-nous laisser les concepteurs de modèles enfin seuls entre eux ?

Déjà, à la fin du mois de février, le bateau de croisière Diamond Princess a fourni un échantillon parfait pour extrapoler. Et cela était fondé sur des preuves et non sur un modèle. 3 711 passagers et membres d’équipage, mis en quarantaine après une épidémie de virus, âgés en moyenne de 58 ans, ont été testés à plusieurs reprises. Il y avait 705 cas, taux d’infection de 19% et 6 décès, taux de létalité de 1%, à la fin mars, finalement 14 au total, comparé aux 116 que le modèle de l’Impérial collège de Londres aurait prédit.

Plus de la moitié des cas étaient «asymptomatiques», ce qui, si vous le prenez pour argent comptant, signifiait que beaucoup d’autres étaient infectés ou «avaient» été infectés, et que les tests détectaient des résidus du virus, dont on nous dit qu’ils peuvent être détectés pendant deux mois après la mort du virus. Dans tous les cas, le taux de mortalité ressemblerait alors à une «grippe saisonnière sévère», comme une version plus saine que Anthony Fauci avait lui-même écrite plus tôt dans le New England Journal of Medicine.

Presque tous les décès sur le Diamond Princess étaient dans la tranche d’âge des plus de 70 ans. Plus tard, le navire de guerre USS Theodore Roosevelt a connu un décès et trois cas hospitalisés sur 1 156 infections avec un profil beaucoup plus jeune et en meilleure santé, bien sûr, aucun décès sur 1 046 cas sur le Charles de Gaulle [porte-avion français, NdSF] non plus, et ce schéma s’est répété.

L’OMS elle-même avait ajouté à la panique en raison d’une erreur de calcul de débutant, affirmant un risque de mortalité de la population de 3,8%. Ils sont arrivés à cela en prenant les décès chinois alors connus et en les divisant par le nombre de cas confirmés, ignorant que seule une petite proportion de personnes infectées avait été testées, que les cas asymptomatiques n’étaient probablement pas représentés et que ceux qui se sont présentés pour le test étaient inévitablement ceux qui présentaient des symptômes graves. Cette erreur de calcul évidente a également contribué aux erreurs de politique liées à la fois à la capacité des hôpitaux et aux décès dans les maisons de retraite.

On estime maintenant que les décès dans les maisons de retraite ont représenté la moitié de toutes les décès liés à la COVID. Lorsqu’il a été suggéré, en étudiant 96% des morts italiens, par exemple, provenant de personnes âgées souffrant de comorbidités, d’isoler les personnes vulnérables et de ne pas confiner toute la planète, les gens ont dit que c’était «irréaliste» et « n’avait jamais été fait. »

Comme si confiner le monde, mettre l’économie dans son ensemble en arrêt forcé, sans couverture financière à long terme permettant de récupérer les moyens de subsistance et les industries, était une alternative sensée ?

À titre de perspective, 650 000 décès par la COVID dans le monde font pâle figure à côté d’environ 33,4 millions de décès à ce jour en 2020, et pour la plupart de la population – moins de 65 ans sans conditions préexistantes – la grippe normale, les accidents de la route, les suicides et une foule d’autres causes de décès – tuberculose, cancer, hypertension, diabète – sont statistiquement beaucoup plus importantes. Mais la nouveauté de la COVID et le battage médiatique frénétique, fébrile et implacable ont anéanti les facultés critiques de la plupart des gens quand à la proportionnalité dans ce domaine, semble-t-il.

Bien que Stockholm, avec 2,5 fois la densité de population de l’État de New York, ait fait mieux que celui-ci, sur pratiquement toutes les mesures COVID que vous pouvez évoquer, et leurs pics respectifs, a toujours une économie relativement ouverte aujourd’hui, bien plus que l’État de New York. Lorsque les faits ont montré que le virus avait pratiquement disparu de Suède, il n’y eût, de la part des médias et de tous les gouvernements, qui s’étaient fébrilement accrochés à la manie du «confinement», pas un mot, juste un silence assourdissant.

Des chercheurs de l’Université de Toronto ont découvert que le fait qu’un pays soit confiné ou non n’était «pas corrélé» au taux de mortalité lié à la COVID-19. Le célèbre journal Lancet cite :

«Les actions gouvernementales telles que la fermeture des frontières, les verrouillages complets et un taux élevé de tests COVID-19 n’ont pas été corrélées à des réductions statistiquement significatives du nombre de cas critiques ou de la mortalité globale.»

Ils ont vraisemblablement empêché, pendant une période initiale, le débordement des hôpitaux, et cela devrait certainement être évalué de manière précise sur cette base.

Le panorama de la mauvaise science

Obliger les gens qui marchent dans les parcs à porter des masques est stupide, quand on sait que même les affirmations les plus fantastiques sur la transmissibilité des aérosols, qui provenaient de machines en laboratoire, ne suggèrent pas que, en plein air, une simple toux ou une exhalaison peut être propulsée par magie de manière infectieuse à un passant involontaire.

Les Suédois, les Danois et les Néerlandais apprécient les interactions sociales dans les cafés et les bars, mais ne laissez pas les Irlandais s’approcher de leurs pubs – le 10 août verra peut-être cela enfin autorisé. Comme l’a mentionné un commentateur, ils ont sans aucun doute une coutume irlandaise obscure, que nous ne connaissons pas, et dont ils ont besoin d’être sevrés, qui consiste, avec une affection débordante, à s’embrasser le nez et à se farfouiller dans la gorge chaque fois qu’ils sont dans les pubs. Hormis cette coutume, ce qui se passe le «10 août» et qui n’était pas vrai le «10 juillet» semble assez incompréhensible.

Melbourne a interrompu son dernier confinement de «niveau 3» pour initier un nouveau «niveau 4» de six semaines, avec un couvre-feu nocturne, en raison de l’inquiétude avouée sur environ 600 cas de ce qu’ils appellent la «transmission communautaire». Mais la véritable panique au cours de cette «poussée» était apparemment le nombre de décès sur une période de 24 heures. Ce nombre est de «sept» sur une période de 24 heures, ce qui est considéré comme les chiffres d’une «amélioration» pour une grande partie de la planète, et le nombre total de décès attribués à la COVID en Australie est de 208 depuis février dans tout le pays ! Ces sept morts, avaient entre 70 et 90 ans, avec de nombreuses conditions préexistantes. La fragilité de l’économie là-bas ne laisse pas présager d’immunité contre d’autres vagues susceptibles de découler de ces confinements qui se chevauchent interminablement, en particulier en raison de l’hiver là-bas, et les virus sont parfois connus pour augmenter naturellement pendant cette période.

Et pourquoi ne terminerions-nous pas un autre tour d’horizon de nos réactions excessives fébriles avec l’exubérance instable des «tests» grâce auxquels ces terribles sermons émergent finalement ?

Le professeur Carl Heneghan, directeur du Center for Evidence Based Medicine d’Oxford, fournit un correctif tonique, indiquant qu’à une prévalence plus faible du virus, la «sensibilité» et la «spécificité» des tests deviennent moins précises.

Vous commencez par la «sensibilité» du test, c’est-à-dire la proportion de personnes dont le test est positif par rapport à celles qui ont effectivement le virus. La seconde est la «spécificité», qui est la proportion de ceux qui ont un test négatif, parmi ceux qui effectivement n’ont pas le virus. La véritable spécificité et la sensibilité des tests en vigueur ne sont pas connues, comme l’a admis l’Office britannique des statistiques nationales, en raison de la nouveauté du virus, ce fait est un cordon explosif partagé par le monde entier.

Prenons le théâtre d’opération du professeur au Royaume-Uni et supposons que 1 000 personnes ont le virus, disons 0,1% – les estimations réelles actuelles sont inférieures, oscillant autour de 0,04%. Maintenant, disons que 10 000 personnes au hasard vont se faire tester. Ainsi, 10 personnes en seront atteintes au taux d’infection de 0,1%, et 9 990 ne le seront pas. Les estimations nous disent que 80% de ceux qui ont le test du virus positif, dit le professeur – facilement corroboré – c’est la «sensibilité» et la «spécificité» pour ceux qui ont un test négatif peut être aussi élevée que 99,9% avec le meilleur des tests – rare.

Ainsi, sur cette base, huit personnes seront correctement identifiées, et deux recevront un faux négatif.

Sur les 9 990 qui sont réellement négatifs, tous sauf 10 seront correctement diagnostiqués comme «négatifs». Mais 10 se verront dire qu’ils ont la COVID-19 alors qu’ils ne l’ont pas. Cela nous donne 18 tests positifs; huit de ceux qui ont le virus, et 10 de ceux qui ne l’ont pas. Ainsi, seulement 44% des infections indiquées sont réelles (8 sur 18). Par conséquent, nous pouvons dire, de manière flagrante, que la probabilité de détecter avec précision la maladie est inférieure à 50%.

Ceci n’est pas hypothétique, car les niveaux viraux actuels sont inférieurs à ceux de l’étude de cas ci-dessus. Les kits des Centers for Disease Control des États-Unis reconnaissent qu’ils peuvent générer jusqu’à 30% de faux positifs ! Les tests les plus fiables coûtant plus de £100 l’unité, les pays en développement optent nécessairement pour des options plus abordables, avec des tests où la spécificité pourrait être aussi faible que 95%. Dans ce cas, dans le scénario de test de 10 000 personnes, il y aurait 500 faux positifs avec les huit vrais positifs, de sorte que les faux positifs dépasseraient de loin les résultats authentiques, donnant une apparence de «poussée» d’infections qui semble mystérieusement déconnectée du nombre d’hospitalisations et décès.

Donc, si à faible prévalence, avec des faux positifs augmentant en même temps, les infections réelles chutent, alors même si la COVID-19 disparaissait complètement, alors même sans réel positif, dans l’exemple ci-dessus, dix personnes seraient encore diagnostiquées à tort comme positif, et les données officielles montreraient encore obstinément une prévalence de 0,1% de COVID-19 ! Avec les régimes de test actuels, nous pourrions être à la poursuite incessante d’une ombre, et nous pourrions perpétuer sans fin la panique et l’effondrement social et économique à propos d’un véritable fantôme.

Par conséquent ?

Il est temps de reformuler les obligations et de redéfinir les seuils qui justifieraient la panique. Nous devons clarifier la mortalité réelle et non «le nombre de cas» comme la métrique pertinente et comparer le compromis coût / bénéfice plutôt que de nous laisser économiquement dévastés et médicalement cocus par des chimères épisodiques se présentant comme des données.

Omar S. Khan

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF