Trump : changement climatique, oui, mais c’est trop tard, y a rien à faire


L’administration Trump reconnaît le changement climatique… et prédit une forte augmentation des températures mondiales, au-delà des prévisions.


Moon of AlabamaPar Moon of Alabama – Le 28 septembre 2018 – Source moonofalabama

Le mois dernier, au cœur d’une déclaration d’impact environnemental de cinq cent pages, l’administration Trump a fait une hypothèse surprenante : sur sa trajectoire actuelle, la planète se réchauffera d’un désastreux 7 degrés Fahrenheit d’ici la fin du siècle.

D’après les scientifiques, une augmentation de 7 degrés Fahrenheit, soit environ 4 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, serait catastrophique.

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Avant d’accuser la Russie ou Assad, les États-Unis devraient se regarder dans la glace


La longue d’histoire de l’utilisation ou de la complicité d’utilisation d’armes chimiques par les États Unis.


Par Brian Kalman – Le 15 septembre 2018 – Source South Front

Le monde assiste une fois de plus à l’apogée de l’hypocrisie américaine alors que les employés du département d’État étasunien multiplient les discours anti-russes et anti-syriens sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie et au Royaume-Uni. L’ambassadrice Nikki Haley a averti la Syrie, l’Iran et la Russie qu’ils seront tenus pour responsables de l’utilisation intentionnelle d’armes chimiques à Idlib sur des civils innocents. Aucune preuve n’a été fournie pour étayer ses dires. Les États-Unis ont déjà effectué des frappes de missiles de croisière à deux reprises et, chaque fois, ils n’ont fourni aucune preuve à l’appui de leur affirmation selon laquelle le gouvernement syrien aurait utilisé des armes chimiques pour attaquer des civils, et aucune raison rationnelle n’a été donnée pour justifier une décision aussi manifestement irrationnelle de la part de l’État syrien. Aucun élément de preuve n’a jamais été fourni pour justifier le crime d’agression international évident commis par les États-Unis à ces deux occasions précédentes. Aujourd’hui, le Royaume-Uni et les États-Unis tentent tous deux d’accuser le gouvernement russe d’utiliser des armes chimiques dans une tentative présumée d’assassinat d’un ressortissant russe sur le sol britannique. Encore une fois, aucune preuve réelle n’a été présentée, seulement des affirmations péremptoires et des ouï-dire.

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L’effet domino : comment l’effondrement global sera vendu aux masses


Par Brandon Smith – Le 31 janvier 2013 – Source Alt-Market.com

Dans notre monde moderne, il existe certaines institutions de pouvoir. Je ne parle pas de comités gouvernementaux, d’agences à trois lettres, de groupes de pression corporatifs ou même d’organisations militaires classiques ; non, ceux-là ne sont que de simples « intermédiaires » du pouvoir, des garçons de courses, les tueurs bien payés de la mafia globale. Ce ne sont ni les stratèges ni les décideurs.

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2+2 = un partenariat sans précédent, avec perte d’autonomie stratégique


Par Andrew Korybko – le 17 septembre 2018 – source orientalreview.org

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De nombreux commentateurs se sont épanchés sur les résultats apparemment mitigés des négociations 2+2 entre les USA et l’Inde, alors qu’en réalité ces résultats sont on ne peut plus tranchés.

Négociations 2+2

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Est-ce qu’une nouvelle flotte russe de la mer Noire arrive ?


Par Dmitry Gorenburg – Le 31 juillet 2018 – Source War On The Rocks

L’été dernier, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choigou, a déclaré que la Russie continuera à renforcer ses forces autour de la mer Noire afin de « neutraliser la menace sécuritaire de l’OTAN dans la région de la mer Noire ». Cette rhétorique met en évidence le changement dans la perception de la menace qui a eu lieu des deux côtés dans la région au cours des dernières années. Il y a tout juste 10 ans, la mer Noire était présentée comme un modèle de coopération navale entre d’anciens adversaires. Les activités menées en collaboration, telles que BlackSeaFor et Black Sea Harmony, ainsi que la participation régulière de la Russie au programme Active Endeavor de l’OTAN, promettaient un avenir où tous les États riverains de la mer Noire travailleraient ensemble pour assurer la sécurité régionale et atténuer les menaces à la sécurité, comme la contrebande. Cette coopération a commencé à faiblir après la guerre russo-géorgienne de 2008, mais elle a été maintenue grâce aux efforts conjugués de la Russie et des membres de l’OTAN – en particulier la Turquie.