Rêve d’élite : mondialiser le gouvernement, l’économie et la religion

Par Michael Snyder – Le 18 octobre 2015 – Source http://theeconomiccollapseblog.com
Global Hands - Public Domain

Les élites mondiales n’ont jamais été aussi proches de leur objectif d’un monde unifié. Par la grâce d’une série de traités et d’accords internationaux entrelacés, la gouvernance de cette planète est de plus en plus globalisée et centralisée, mais la plupart des gens ne semblent pas du tout alarmés par cela. Au cours des trente derniers jours, nous avons vu certains des plus grands pas vers un gouvernement mondial, une économie-monde et une seule religion mondiale que nous n’en avions jamais vu, mais ces événements ont suscité peu de discussions ou de débats publics. Alors s’il vous plaît, partagez cet article avec autant de personnes que vous le pouvez. Nous devons réveiller les gens à ce sujet avant qu’il ne soit trop tard.

Du 25 au 27 Septembre, l’Organisation des Nations unies a lancé un nouveau programme universel pour l’humanité. Ce ne sont pas mes mots, ils viennent en fait directement du document de base pour ce nouveau programme. Le pape est allé à New York pour un discours qui a lancé cette conférence, donnant ainsi sa totale approbation à ce nouveau plan. Pratiquement chaque nation sur la planète a signé volontairement pour les dix-sept objectifs de ce plan, mais cet événements étonnant n’a pas fait la une des manchettes internationales.

L’ONU promet que si nous travaillons tous ensemble, nous pouvons transformer notre planète en une sorte d’utopie, mais la vérité est que tous ces discours sur l’unité masque un ordre du jour très insidieux. Le texte qui suit provient d’un article récent de Paul McGuire, l’auteur d’un nouveau livre révolutionnaire intitulé Le Code Babylone.

L’ONU ne demande pas la permission, mais exige que la planète entière s’engage sur 17 objectifs de développement durable et 169 cibles visant à transformer radicalement notre monde d’ici à 2030. Le plan ONU 2030, promu par le pape, va mettre l’Agenda 21 sous stéroïdes. Grâce aux médias sous contrôle, les populations de masse pourront se dire que tout cela va sauver l’environnement et mettre fin à la pauvreté. Mais ce n’est pas le véritable ordre du jour de l’Agenda 21. Le véritable ordre du jour de l’Agenda 21 est d’établir un gouvernement mondial, une économie-monde et une religion mondiale. Lorsque le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon a parlé d’un rêve d’un monde de paix et de dignité pour tous, ça ne différe en rien des communistes qui avaient promis au peuple un paradis des travailleurs.

Pour la population, l’Agenda 2030 a été rebaptisé les objectifs mondiaux. Le 26 septembre, certains des plus grands noms dans le monde de la musique (y compris Beyoncé) ont fait la promotion de ces nouveaux objectifs globaux au Festival global des citoyens qui a eu lieu dans Central Park. Et vous pouvez regarder une vidéo sur YouTube où certaines de ces personnalités nous poussent à nous ranger derrière ces nouveaux objectifs globaux.

Rien de tout cela n’arrive par accident. Nous sommes formés pour nous considérer comme des citoyens du monde qui appartiennent à une communauté mondiale. Il y a plusieurs décennies, la plupart des Américains auraient sauté de joie pour quelque chose comme ça. Mais maintenant, la plupart des gens semblent seulement accepter passivement ces changements. De très puissantes sociétés secrètes [pas si secrètes que ça, NdT] et des organisations internationales nous conditionnent pour aller dans cette direction depuis très longtemps, et la plupart des Américains n’ont tout simplement aucune idée de ce qui se passe. Voici plus de Paul McGuire.

L’Organisation des Nations unies est un gouvernement mondial de facto et ne gouverne pas par le consentement des gouvernés. L’Organisation des Nations unies est un gouvernement mondial auquel les politiciens américains des deux partis ont abandonné nos droits constitutionnels. Si vous regardez les débats de la présidentielle républicaine, vous voyez que la grande majorité de ceux qui sont en course sont des hommes et des femmes achetés. Ils sont là pour représenter leurs vrais maîtres, les familles bancaires internationales et leurs sociétés secrètes interconnectées. Si un candidat a un ensemble de croyances différentes du groupe à la pensée orwellienne qui constitue la politique intérieure et étrangère, il n’est pas autorisé à aller plus loin.

Qui sont ces puissants groupes d’élites et ces sociétés secrètes qui les exploitent ? Comme nous le documentons largement dans notre nouveau livre, Le Code Babylone, co-écrit avec Troy Anderson, un journaliste d’investigation nominé au prix Pulitzer, il existe un véritable réseau de groupes semi-secrets et secrets. Des groupes comme le Council on Foreign Relations, la Commission Trilatérale, l’institut royal des affaires internationales, les Nations unies, le Club de Rome, le Groupe Bilderberg et d’autres contrôlent les présidents, les premiers ministres, les réseaux de médias, les politiciens, les dirigeants des grandes corporations et des nations entières. Vous n’entendrez presque jamais une analyse de fond par les médias, qui sont contrôlés par ces groupes, ni de tentatives de les tenir responsables par les gouvernements à travers le monde.

Une autre façon pour unifier notre planète est l’utilisation des accords commerciaux internationaux.

Le but ultime est de faire du monde entier un marché unique avec des lois et des règlements uniformes. Mais en fusionnant notre économie avec le reste du monde, les États-Unis vont perdre des dizaines de milliers d’entreprises et des millions d’emplois quand les sociétés monolithiques qui dominent actuellement notre économie vont délocaliser leur production vers les zones où le travail est beaucoup moins cher. Cela va détruire totalement la classe moyenne, mais très peu de gens semblent en prendre conscience.

Les négociations pour un des plus grands traités commerciaux internationaux que le monde ait jamais vus se sont récemment terminées. Le Partenariat Trans-Pacifique, également connu sous le nom d’Obamatrade, représenterait un pas de géant vers une économie mondiale véritablement unifiée. Ce qui suit est un extrait d’un de mes articles précédents.

Nous venons d’assister à l’une des étapes les plus importantes vers un système économique mondial qui nous ayons jamais vu. Les négociations pour le Partenariat Trans-Pacifique ont été achevées, et s’il est approuvé, il va créer le plus grand bloc commercial sur la planète. Mais ce n’est pas seulement un accord commercial. Dans ce traité, Barack Obama a glissé toutes sortes de choses qu’il n’aurait jamais été en mesure d’obtenir par le Congrès autrement. Et une fois que ce traité sera approuvé, il sera extrêmement difficile de le faire évoluer. Donc, ce qu’il se passe avec l’agenda d’Obama est d’enchaîner à jamais 40% de l’économie mondiale.

Les États-Unis, le Canada, le Japon, le Mexique, l’Australie, Brunei, le Chili, la Malaisie, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam ont tous l’intention de signer ce plan insidieux. Collectivement, ces pays ont une population totale d’environ 800 millions de personnes et un PIB combiné de près de 28 milliards de dollars.

Et voulez-vous savoir qui a vraiment fait un gros lobbying pour donner à Obama le droit à ces négociation accélérée pour qu’elles aboutissent à une conclusion heureuse?

C’était la direction républicaine traîtresse du Congrès. Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour paver la voie de l’Obamatrade.

Nous constatons également quelques mouvements spectaculaires dans le sens d’une religion mondiale.

Au cours des dernières années, vous avez sans doute remarqué qu’il est devenu très à la mode de dire que toutes les religions ne sont que des chemins différents pour le même Dieu. En fait, de nombreux éminents chefs religieux proclament désormais ouvertement que les deux plus grandes religions sur l’ensemble de la planète, le christianisme et l’islam, adorent le même dieu.

Par exemple, considérez seulement ce que le pape dit publiquement sur cette question. Ce qui suit est un extrait d’un de mes récents articles sur la fin du rêve américain.

Ce que le pape François avait à dire à la cathédrale Saint-Patrick de Manhattan a reçu très peu de publicité de la part des médias traditionnels, mais c’était extrêmement important. Voici comment il a commencé son discours:

Je tiens à exprimer deux sentiments pour mes frères et mes sœurs musulmans : tout d’abord, je les salue alors qu’ils célèbrent la fête du sacrifice. J’aurais souhaité que mon salut soit plus chaud. Mes sentiments de proximité face à la tragédie qu’ils ont subie à la Mecque [Mort de centaines de pèlerins récemment due à un mouvement de foule, NdT].

En ce moment, je donne l’assurance de mes prières. Je me joins à vous tous. Une prière à Dieu tout-puissant, miséricordieux.

Il n’a pas choisi ces mots par accident. Dans l’Islam, Allah est connu comme le Tout-miséricordieux. Si vous en doutez, il suffit de faire une recherche sur Google.

Et ce n’est pas la première fois que le pape François a utilisé un tel langage. Par exemple, ce qui suit provient de remarques qu’il a faites lors de sa toute première rencontre œcuménique en tant que Pape.

Je vous salue cordialement et vous remercie tous, chers amis appartenant à d’autres traditions religieuses ; d’abord les musulmans, qui adorent un Dieu, vivant et miséricordieux, et font appel à lui dans la prière, et à vous tous. Je vous remercie de votre présence : j’y vois un signe tangible de la volonté de croître dans l’estime mutuelle et la coopération pour le bien commun de l’humanité.

L’Église catholique est consciente de l’importance de promouvoir l’amitié et le respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses et je tiens à le répéter : la promotion de l’amitié et le respect entre les hommes et les femmes de différentes traditions religieuses, cela atteste également du travail précieux que le Conseil pontifical effectue pour le dialogue interreligieux.

Le pape François croit clairement que les chrétiens et les musulmans adorent exactement le même Dieu. Et cela aide à expliquer pourquoi il a autorisé les prières et les lectures islamiques du Coran au Vatican pour la toute première fois en 2014.

Ce qui se passe est indéniable.

Nous sommes dans le sprint final vers un gouvernement mondial, une économie monde et une seule religion mondiale.

Bien sûr, nous n’y arriverons pas du jour au lendemain. Cela va prendre un certain temps, et il va y avoir pas mal d’ornières sur la route. En fait, je crois que notre planète connaîtra un chaos extrême avant que nous n’y arrivions.

Mais chaque crise majeure sera utilisée comme une excuse pour faire avancer ce dossier. Pratiquement toutes les solutions que l’élite nous offre impliqueront plus de mondialisation et une plus grande centralisation. On nous dira que tous nos problèmes seront résolus si l’humanité se dirige ensemble vers l’unité.

Pour certains, l’objectif d’une planète unie où nous travaillons tous ensemble pour éradiquer les maux comme la pauvreté, la guerre et la maladie fait tout le sens du monde.

Pour d’autres, un gouvernement mondial, une économie monde et une seule religion mondiale signifieraient simplement la mise en place d’une tyrannie mondiale.

Alors qu’est-ce que vous en pensez ?

Michael Snyder

Traduit par Hervé, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

Note du Saker Francophone

Dans cet article, l’auteur commente beaucoup la transformation du message de l’Église catholique comme exemple frappant de changements qui affectent l’ensemble du spectre de la culture occidentale, des changements souvent insidieux mais parfois spectaculaires. Tout l’intérêt de son propos est de lier, comme il le fait, ces trois éléments ensemble, politique, économie et société pour empêcher le Système de segmenter son message pour prétendre que ses actions prises indépendamment l’une de l’autre, sont inoffensives. Lier ces sujets en permanence est une arme anti-système puissante car le cerveau imprime ces liens de causalité. Il faut avoir une grille de lecture globale et passer chaque élément d’information à la paille de fer de cette grille qui ne peut être que radicale. Contre le Système, il n’y a que l’anti-Système dans toute ses dimensions, c’est la classique montée aux extrêmes de tout conflit.

On peut transiger tactiquement au quotidien en ayant une activité alimentaire pour survivre, mais le but stratégique est d’abattre le Système. Et pour gagner la guerre, il faut résister seulement un peu plus longtemps que l’adversaire et gagner la dernière bataille.

Trois règles simples et pratiques qui ne coûtent rien

1. Boycott des urnes : mettre fin à la fiction de cette démocratie

Les élections ne servent à rien d’autre qu’à créer une complicité factice alimentant le mythe démocratique et la culpabilité des votants devant les conséquences des actes commis par leurs dirigeants ; actes qu’ils n’ont pas politiquement voulus mais dont ils ont endossé juridiquement la responsabilité en votant. Nous transformant ainsi en coupables non responsables.

2. Boycott des médias dominants : mettre fin à la persuasion clandestine

Essentiellement la TV dont la propagande et la pub bourrent les crânes. Les médias sont pratiquement tous privés, il faut les mettre en faillite. Ne pas les regarder fera baisser l’audience et donc les recettes publicitaires entraînant ipso-facto leur disparition, selon leurs propres règles de profitabilité.

 

 

 

3. Boycott du crédit à la consommation : mettre fin au racket des banques

C’est le crédit à la consommation [crédit renouvelable] qui enrichit le plus les banques avec ses taux usuraires. Attendez un peu et épargnez avant d’acheter compulsivement ce qui vous fait envie. Si votre désir pour l’objet persiste cela signifie qu’il ne s’agira pas d’une impulsion et vous aurez entretemps épargné pour l’acheter, ce qui aura augmenté votre désir, sans enrichir les banques avec des agios.

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