Le problème nazi du Canada


Par Cameron Pike − Le 2 février 2017− Source The Saker

Canada’s Nazi Problem
Le 16 janvier 2018 s’est tenu à Vancouver un événement important dans l’histoire du Canada. Le rôle traditionnel de maintien de la paix du Canada dans les relations internationales a été relégué dans les poubelles de l’Histoire, la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland a entrainé la « communauté internationale » dans un chant de guerre et de génocide contre la Corée du Nord. Cependant, le plan ne portait pas tant sur la Corée du Nord aussi simplement que le rassemblement autour de Freeland a essayé de le faire paraître. Les notes manquantes ce sont les harmonies qu’une oreille bien entraînée peut entendre sans être chantées : la Russie et la Chine, remarquablement absentes de la conférence malgré de grands progrès pour la paix dans la péninsule coréenne dans les mois qui ont précédé le rassemblement de Vancouver.

Pour ceux qui écoutent, je vous demande, lecteur, ce qui se cache derrière la chanson « La Corée du Nord est un danger existentiel pour l’humanité ? ». Quand la mélodie tonne dans votre tête, comme une chanson ennuyeuse dont ne peut se débarrasser, vous devenez conscient de ce qui se passe réellement. Pour quiconque a une mémoire remontant à plus de 20 ans, ce qui n’existe malheureusement presque plus aujourd’hui dans le mouvement anti-guerre, la chanson de guerre de Freeland rappelle étrangement celle de Tony Blair sur les armes de destruction massive irakiennes, chuchotant à l’oreille de Bush Jr., ou de Colin Powell, la chanson sur l’uranium enrichi.

Freeland, chef de cette chorale guerrière cette année, a clairement joué le rôle de chef d’orchestre. Ses manières à la table d’honneur, qu’elle partageait avec les autres leaders mondiaux, étaient désagréablement désaccordées, principalement à cause de ses gestes exagérés d’amitié et de générosité.

Quelques jours après que Freeland et Tillerson ont annoncé la réunion depuis Ottawa en décembre 2017, Freeland s’est rendue dans sa patrie, en Ukraine.

Puisque nous parlons de la possibilité de la Troisième Guerre mondiale, je pense qu’il pourrait être pertinent de revisiter une histoire peu connue de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1960, le gouvernement polonais, encore sous le choc de son rôle de principal dans la « boucherie » en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale, chassait les soutiens et les partisans nazis. Contrairement à ce que les lecteurs de la presse officielle sont autorisés à savoir, des chefs de file nazis et Waffen SS de la Seconde Guerre mondiale, notamment les éditeurs et les rédacteurs de Goebbels (connus sous le nom de propagandistes) des collaborateurs nazis de leur plein gré et des meurtriers, ont quitté l’Allemagne défaite pour les États-Unis et le Canada. Le Canada, sous la direction du MI-6, en a pris 2000. La plupart d’entre eux ont fait leur chemin vers l’Ontario et l’Alberta. L’un d’entre eux est même devenu le président de l’Université de l’Alberta. Je le répète, l’un d’entre eux est même devenu le président de l’Université de l’Alberta. Juste au cas où ce ne serait pas clair, c’est un ancien soldat des Waffen SS, devenu président de l’Université, qui a créé le département des études ukrainiennes à l’Université de l’Alberta, d’où il a piloté un projet d’histoire révisionniste ukrainien, l’encyclopédie ukrainienne.

Michael Chomiak, un de ces nazis importants qui n’a jamais été capturé, a vécu après la guerre comme fermier en Alberta. Ses documents d’identification nazis ont été dévoilés par le gouvernement polonais dans les années 1960. « Les dossiers de Chomiak montrent qu’il a été formé à Vienne pour des opérations d’espionnage et de propagande allemandes, puis promu pour diriger la machine de presse allemande pour la région galicienne d’Ukraine et de Pologne pendant l’occupation de 4 ans. Chomiak était si haut placé et actif dans la cause nazie que les services de renseignement polonais le recherchaient activement jusque dans les années 1980 – sans savoir qu’il avait filé dans une ferme en Alberta au Canada. ». 1. La Pologne était sur ses traces mais les ont perdues parce qu’il était bien caché par les « alliés » de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques, les Américains et les Canadiens à l’insu de mes pacifiques concitoyens canadiens.

Qu’avons-nous aujourd’hui, après toutes ces décennies ? Comme l’a démontré le long travail de Pers Anders Rudling, nous avons un renouveau du nationalisme dans le monde entier. La plupart des observateurs des médias dominants alimentés à la bouillie pour chien et des citoyens canadiens honnêtes devraient être à juste titre sceptiques et incrédules face à cette information comme quoi le Canada a un problème avec le nazisme aujourd’hui. Comment n’avons-nous pas su ou vu venir cela avant ? Sûrement, on nous l’aurait dit ?! J’ai ressenti la même chose quand j’ai découvert que les racines ukrainiennes de mes voisins de Winnipeg étaient liées aux Nazis, ou que mes souvenirs d’enfance de jeux et d’amusement étaient maintenant entachés du sang de millions d’innocents des mains des racistes les plus rancuniers et calculateurs qu’a connus la planète. Vous devriez être sceptique certes, mais je dirais que vous méritez d’en savoir plus.

Qui est Michael Chomiak ? Il est mort maintenant, mais sa mémoire demeure dans l’esprit de sa famille. Avec toutes les cérémonies ritualistes révisionnistes vénérant la mémoire de ces « combattants de la liberté » au cours des décennies qui ont suivi la réécriture de l’encyclopédie ukrainienne par l’Université de l’Alberta, opposant les apologistes staliniens aux apologistes hitlériens, nous avons plus qu’un problème avec le nazisme dans le monde et en particulier au Canada : nous avons un problème d’extrême gauche/extrême droite. Il n’y a qu’UNE porte de sortie à ce problème. Mais je digresse.

Chomiak, comme vous pouvez le constater grâce aux liens fournis, est le grand-père de Chrystia Freeland, l’actuelle ministre des Affaires étrangères du Canada. Celle qui tente de mener le battage des tambours de guerre contre la Corée du Nord – et qui fait la même chose à l’endroit du Venezuela. Je ne le répéterai pas – mais je devrais le faire. Ne soyez pas dupes ! La réunion de la ministre Freeland à Vancouver ne portait pas vraiment sur la Corée du Nord, pas plus que sur les sanctions à l’encontre du Venezuela. Le Venezuela, la Corée du Nord, la Syrie et beaucoup d’autres théâtres de guerre américains à travers le monde visent réellement la Russie et la Chine. Le véritable ennemi de Freeland, c’est la Russie. Est-ce vraiment surprenant ? C’est dans son sang. Tout allié de la Russie est également sur la liste des pays ciblés par Freeland.

La dette russe du Venezuela a été récemment radiée, et son pétrole a maintenant cessé d’être échangé en dollars américains, mais en yuans à la place. Si vous suivez International Trade and Relations, vous apprendrez que les États-Unis s’en prennent au Venezuela depuis des décennies avec beaucoup de ferveur, sans rien obtenir en retour – pour l’instant. Maintenant, avec Freeland comme ministre des Affaires étrangères, le Canada continue de faire des vagues avec autant, sinon plus de ferveur que les États-Unis sur le Venezuela, ainsi que dans toute l’Amérique latine.

En fait, la Chine et la Russie se sont associées avec succès pour s’allier aux victimes de l’intimidation des États-Unis et de l’ancien empire britannique dans le monde entier. Cependant la Russie, et plus encore la Chine, pour faire de ces nations leurs alliées, utilisent non pas des sanctions, des menaces de guerre ou des révolutions colorées à la Soros, mais favorisent plutôt la coopération économique, le respect de la souveraineté des nations et la construction de l’économie physique pour le bénéfice général des populations de ces pays. La Russie et la Chine le font à travers la coopération sur l’initiative des « Nouvelles Routes de la Soie » basée sur la proposition de Lyndon et Helga Zepp-LaRouche (connue en Chine sous le nom de Dame des Nouvelles Routes de la Soie). Vous, lecteur, devez savoir que les écrits économiques de Lyndon LaRouche ont été étudiés à différents niveaux de l’intelligentsia académique qui conseille la politique économique en Russie, Sergueï Glaziev, par exemple. En Chine, le Rapport spécial de l’EIR (Executive Intelligence Review) de Lyndon LaRouche La nouvelle route de la soie devient le pont pour relier le monde a été parrainé et publié par l’Institut d’études financières de Chongyang, en partenariat avec l’Université Renmin, une institution consultative académique clé du gouvernement chinois et Chongyang Investment Ltd. En outre, les Nouvelles routes de la Soie sont enracinées dans la science de l’économie physique de LaRouche.

Bien que la plupart des gens confondent le capitalisme et l’économie physique d’un pays, l’économie physique est aujourd’hui désespérément et presque irréversiblement écrasée aux États-Unis, au Canada et en Europe. Elle est pourtant le souffle de toute économie florissante. Alors que les activistes et les organisateurs politiques de tous bords se disputent les paradoxes culturels que sont les paradigmes gauche et droite − créés par les tweets de Trump, les manières féministes et les chaussettes farfelues de Trudeau (je les aime vraiment…) − banquiers, traders et ministres des Affaires étrangères s’affairent à maintenir leur hégémonie, où leur paradigme unipolaire prédomine, sur une économie où vivent des populations déjà physiquement et économiquement démunies. (C’EST NOUS – LA POPULATION DE TOUTES CES SOCIÉTÉS, au cas où vous n’étiez pas en train d’en prendre conscience). Le filet de sécurité sociale et les infrastructures de l’Occident sont presque irréparables, presque. Mais il y a de l’espoir, sinon de la part de nos propres dirigeants, du moins du côté de la Russie et de la Chine, malgré les vociférations bruyantes des plus ardents défenseurs de l’extrême-droite, adeptes des marchés libres, et de l’extrême-gauche centrée sur le discours des Antifas. On nous dit que le filet de sécurité sociale du Canada est à court d’argent. À court d’argent ! Un taux de sans-abris record, une augmentation des emplois contractuels (qui se loge dans les fissures de l’emploi et des statistiques du chômage), des soins de santé insuffisants, mais aussi des bénéfices record, qui sont maintenant menacés par l’ALENA/ TPP que Freeland est aussi mandatée de maintenir à flot. Mais je digresse encore.

Je devais titrer «Freeland est une nazie » mais vous auriez probablement fermé la page et cliqué sur « suivant ». Au lieu de cela, j’espère que les liens que j’ai fournis vous donneront l’information que vous ne voulez certainement pas savoir mais que vous devez comprendre pour le bien de vos enfants, pour le bien de vos voisins et de tous ceux que vous aimez.

Ukraine : la guerre imminente de Freeland contre la Russie

Alors que la plupart des Occidentaux sont au courant des sanctions américaines contre la Russie ou des sanctions moins connues du Canada contre la Russie, les sanctions de la Russie contre l’Occident restent les moins connues. Ce ne sont pas des sanctions économiques, mais des sanctions contre les personnes. L’une de ces personnes est Freeland.

Freeland n’est pas autorisée à venir en Russie, et George Soros, son mentor actuel et ami proche, ne l’est pas non plus. Cependant, elle voyage souvent en Ukraine. Pendant le coup d’État de Maïdan de Soros et des États-Unis financé par la NED, elle a été invitée à des émissions de radio canadiennes. En écoutant sa diatribe sur Radio-Canada à propos de sa proximité avec Obama et de l’ultra-néo-conservatrice Victoria Nuland-Kagan (un lien qui devrait provoquer un hochement de tête chez un libéral honnête et démocratique), qui obtiennent des briefings presque quotidiens au sujet des pauvres « combattants de la liberté » contre le méchant Ianoukovitch amoureux de la Russie, il était clair, pour moi, que Freeland était soit « sur le coup » soit qu’elle avait pris le train de la propagande en marche, propagande déployée et minutée qui a maintenant été prouvée maintes et maintes fois. Je n’étais pas encore sûr, c’est alors que j’ai commencé à découvrir qui est vraiment Chrystia Nuland (ce n’est pas une faute de frappe).

À l’époque, la Société pour le nouveau paradigme humaniste a publié un tract intitulé « Le problème nazi du Canada » alors qu’il devenait clair que nous avions effectivement beaucoup de partisans des nazis ukrainiens au Canada. Aussi dérangeant que c’était alors et maintenant, je ne pouvais pas détourner le regard du désastre. Le Canada, comme n’importe quel pays, n’a pas seulement des idéologues nazis à la marge, cachant des swastikas derrière les posters de leur enfance, mais de VRAIS nazis qui ont été amenés au Canada d’Allemagne et d’Ukraine (les pires auteurs de crimes contre l’humanité) après la Seconde Guerre mondiale. Je ne mangerai plus de piérogis car je ne le pourrais pas. Cette seule pensée me rend malade. Comme vous vous le demandez probablement, je me suis dit : « Comment cela a-t-il pu se produire ? ». Et pire, pour en rajouter une couche, notre ministre des Affaires étrangères est la petite fille d’un affidé de Goebbels qui attise les flammes de guerre en Corée du Nord, en Ukraine, au Venezuela et Dieu sait où ??

Donc, la question doit être posée, en suivant les dernières co-aventures de Tillerson et Freeland. Qui cherche ici à brouiller les pistes ?

J’ai assisté à un événement organisé par le Congrès ukrainien canadien ici à Vancouver l’année dernière. C’était une réunion publique annoncée sur Facebook. Je me suis inscrit et j’y suit allé. L’ambassadeur d’Ukraine au Canada devait prendre la parole et l’ambassadeur du Canada en Ukraine devait présenter son rapport sur « l’agression russe » qui continue dans l’est de l’Ukraine. Le Canada compte la plus forte population d’Ukrainiens à l’extérieur de l’Ukraine [1 360 000, NdT], avec des périodes d’immigration étalées sur les quelques 100 dernières années.

Après m’être prudemment posé sur un siège avec un café et un dessert ukrainien dans la main, faisant aussi peu de conversation possible avec les participants en anglais, la réunion a commencé entièrement en ukrainien. Une affiche en grandes lettres placée à l’avant disait « Slava Ukraine ». Chrystia Freeland, alors ministre du Commerce du Canada, a transmis un message préenregistré à l’auditoire (en anglais) au sujet de son « amour » pour les « combattants de la liberté » qui luttent contre le grand méchant Poutine dans l’est de l’Ukraine. Malgré le fait d’avoir grandi avec des Ukrainiens, je ne parle pas la langue, après avoir regardé fixement défiler les orateurs de l’UCC en tenue militaire et bordés de drapeaux ukrainiens, approuvant et hochant de la tête, je ne peux que supposer qu’ils allaient ou revenaient de l’Ukraine. À ce stade, je me sentais comme dans la fosse aux lions. Un bon conseil m’a été donné et je vais vous le donner maintenant : si vous êtes toujours en infériorité numérique dans une pièce pleine de fascistes – sortez tout de suite ! Je me suis dirigé vers l’arrière de la salle, j’ai marché jusqu’à l’organisateur et préparé mon départ anticipé. J’ai menti, disant à l’organisateur : « … j’étais ici pour faire quelque chose à propos de ‘l’agression russe’ mais je ne parle pas ukrainien. Pourquoi cette réunion n’était-elle pas en anglais ? Le Canada n’a que deux langues officielles, et aucune des deux n’a été utilisée ». Bien que ce soit un mensonge, il serait utile que de nombreux Canadiens soulignent ce fait à nos chers leaders. De plus, mon esprit était plus que jamais préoccupé par l’état du Canada et le soutien qu’il y a vraiment pour les nazis là-bas. Encore une fois, comment cela a-t-il pu arriver dans mon pays ?

Je pourrais parler encore de cet événement et d’autres – qu’on pourrait croire impensables au Canada – avec les groupies de Secteur droit, des députés anti-russes ukrainiens et même les Russes anti-russes du Canada. Peut-être une autre fois. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’enracinement de la rhétorique pro-nazie, anti-russe et, plus que jamais, anti-Chine au Canada est à la fois effrayante et horrible. La Russie et la Chine sont en train de changer le monde avec un nouveau paradigme qui met fin aux tensions géopolitiques, développe le Tiers Monde, tendant la main à leurs amis et à leurs ennemis, refusant l’escalade de la vengeance pour une agression militaire à leurs frontières ou pour des sanctions, d’autres sanctions et toujours plus de sanctions. L’Initiative des Nouvelles routes de la Soie a le potentiel de changer le monde de la façon la plus spectaculaire, historique et époustouflante, une offre qui s’étend au Canada et aux États-Unis, mais vous n’êtes pas autorisés à le savoir. Soutenant cette horrible rhétorique anti-Russie et anti-Chine, les manipulations sycophantiques de notre ministre des Affaires étrangères envers la « communauté internationale » unipolaire, chantant une chanson martiale pour entrainer les États-Unis dans une guerre qui mettrait fin à l’humanité dans notre ère moderne d’armes nucléaires. Soros, les banquiers, l’oligarchie et tous les néo-cons fascistes qui s’opposent directement à cette initiative autour des Nouvelles Routes de la Soie. Pour être honnête, ces gens croient qu’ils n’ont pas d’autre choix. Dieu pardonne leur rejet de la paix, du développement et de la coopération !

Tokyo a récemment organisé quatre exercices pour préparer sa population à la guerre nucléaire. Le gouvernement comprend les dangers d’une évolution internationale vers un monde unipolaire, par opposition au monde multipolaire plus attrayant que la Russie et la Chine travaillent rapidement à créer, j’ajouterais avec succès. (Le Japon entretient des relations étroites avec la Russie et a récemment invité la Chine à travailler en partenariat pour le développement de l’Afrique). Ce que se garde d’expliquer la presse mainstream à ses lecteurs, c’est que le programme de prolifération des armes nucléaires nord-coréennes n’est pas dirigé contre la Corée du Sud. Les missiles intercontinentaux n’ont pas pour fonction d’éliminer l’ennemi lorsque celui-ci se trouve à portée d’armes conventionnelles, surtout quand on sait que la RPDC possède un arsenal bien garni de dizaines de milliers d’armes lourdes offensives et défensives. Cela signifierait-t-il que le système de « défense » THAAD installé par les États-Unis et contrôlé par eux depuis leur toute nouvelle base militaire de Corée du Sud, pourvue d’un nombre de soldats qu’on estime se situer entre 28 500 et 36 000 (probablement beaucoup plus). Elles ne seraient pas là aux seules fins de défendre la Corée du Sud de la Corée du Nord ? Peut-être ? Se pourrait-il que la RPDC ne soit qu’une autre nation intimidée qui veut que cessent ces intimidations ?

Comme nous le rappelle sans cesse le bourdonnement des médias traditionnels, les ICBM de Corée du Nord vont frapper la partie continentale des États-Unis s’ils en ont la capacité… Cependant, n’est-il pas raisonnable de penser que les missiles de la RPDC pourraient plutôt viser Guam ou Hawaï ? Ou les pays qu’occupent les États-Unis avec leurs bases militaires, comme le Japon ? Si oui, cela expliquerait bien pourquoi les exercices de préparation se déroulent à Tokyo? À ce stade, nous sommes justifiés de nous demander si c’est bien la Corée du Nord qui est vraiment la menace ici ? La question mérite d’être posée.

Le système de « défense » THAAD est conçu pour être offensif ou défensif, au gré du jugement des décideurs. Peut-être qu’à la vue de ce qui se trame, de simples citoyens d’Hawaï pourraient commencer à réaliser tout cela aussi, d’où les préparatifs en regard d’un danger RÉEL et PRÉSENT posé, non pas par Kim Jong-un, mais par leurs propres dirigeants, comme on l’a vu avec le récent avertissement sous « faux drapeau » qui a provoqué chez les Hawaïens la peur de leur vie.

Pire, alors que les tweets de Trump et son récent Discours sur l’état de l’Union sont pleins de phrases inachevées et de trous béants qui esquivent la réalité horrible que son élection promettait de changer, le vide de direction ainsi créé a été prestement occupé par les néo-cons dans les forces militaires aux États-Unis, au Canada et au sein de l’OTAN, sur les théâtres d’opération en Syrie et en Ukraine.

Les tweets scandaleux et surtout véridiques de Trump mis à part, les voix politiques néo-libérales écologistes anti-développement nous parlent des chaussettes et des éoliennes de Trudeau, malgré le fait que notre non-Premier ministre et son cabinet soient d’un néo-conservatisme jamais vu, même pire que celui de Harper : les politiques néolibérales LGBT favorisées à l’intérieur et le soutien aux tueurs des LGBT à l’étranger, en Arabie saoudite, « réhabilitant des soldats de l’EI » soutenant en public régulièrement le Secteur droit et les nazis déclarés en Ukraine. Il y a  aussi les plans de Freeland avec John McCain pour secourir les LGBT en Tchétchénie (risible, je sais – j’en ai craché mon café…) qui est en fait un plan pour « sauver » les atouts du terrorisme anti-russe tchétchène. C’est vrai, vous, les néo-libéraux, pro-Trudeau, soutiens de politiques d’identitaires et éco-fascistes (j’emploie cette dernière expression pour un groupe de personnes très spécifiques, en passant…) – vous pouvez vous étouffer maintenant.

Trump lui-même n’est pas le problème. La question est la volonté du peuple de surmonter la propagande et de garder l’œil sur l’objectif : rapatrier notre économie de Wall Street et de la City de Londres, aimer l’humanité en faisant pression pour des politiques qui créent un espace pour la paix par le développement. Tout comme le plan Moon-Putin par lequel la Corée du Nord a accepté de geler son programme nucléaire si l’environnement mondial se révélait favorable. Nous pouvons faire de même au Canada et aux États-Unis en insistant pour que le président Trump ré-introduise le Glass Steagall Act (séparation bancaire pour nous protéger des banques commerciales) comme il l’a promis, ramène les services bancaires dans le cadre national et recentre son économie et ses efforts à renverser les conditions économiques désastreuses crées par des fascistes économiques comme George Soros, Larry Summer, Alan Greenspan, la BRI, le FMI et la Banque mondiale. Le Canada et les États-Unis peuvent et doivent adhérer au nouveau paradigme en acceptant l’invitation de la Chine et de la Russie de se joindre au plan de « paix par le développement » – et mettre fin à la menace de guerre nucléaire qui met l’humanité en péril. De plus, l’invitation de la Chine et de la Russie apparaît vraiment destinée à vous et moi, pas à nos dirigeants, qui n’ont plus de légitimité, d’imputabilité et ne parlent pas pour nous. La Chine a sorti plus de 500 millions de ses ressortissants de la pauvreté au cours de la dernière décennie, ce qu’elle continue de faire maintenant en Afrique. La Chine et la Russie veulent que nous fassions la même chose pour nous-mêmes et ils nous en donnent l’opportunité, la seule autre perspective pour la planète, en ce moment, est celle où nos « leaders » nous mènent à la guerre nucléaire avec la Russie et la Chine.

The Economist, le porte-parole de la « communauté internationale » unipolaire, n’est pas sûr que Trump soit prêt à suivre son plan, comme il l’a écrit récemment, en dépit des récents déplacements de Tillerson en Amérique latine, avec Freeland sur ses talons. The Economist désigne la Russie et la Chine comme l’ennemi principal, purement et simplement. La stratégie de défense nationale rendue publique par ‘Mad-Dog’ Mattis, nomme aussi directement les intérêts économiques de la Russie et de la Chine (alias l’Initiative Road and Belt – IRB) comme l’ennemi. Trump, s’il a en effet l’intention de représenter les hommes oubliés, comme il l’a déclaré dans son discours inaugural, écoutera sa base de soutien et il a prouvé qu’il travaillerait avec les démocrates sur de telles questions, malgré les pseudo démocrates – des néo-cons – qui le bloquent à tout bout de champ. Trump DOIT entendre que c’est la politique que sa base électorale veut. Le Canada pourrait lui aussi instituer un Glass Steagall et se joindre à l’IRB dès demain, c’est dire à quel point nous manquons de démocratie dans le Nord. Cependant, l’économie du Canada, si liée à celle des États-Unis, ne pourrait survivre à un tel changement de politique si les États-Unis allaient dans cette direction, sans l’argent d’un banquier soutenant la politique de guerre. Alors que les victimes et les défavorisés de la politique identitaire du Canada passent à travers les failles de notre système, nous avons trouvé assez d’argent avant la Seconde Guerre mondiale pour faire cette guerre évitable et avec la troisième guerre mondiale qui pointe le bout de son nez, les banquiers ont assez d’argent pour orchestrer un génocide à l’étranger et le fascisme à la maison.

Freeland est plus qu’une Nazie. C’est une mondialiste qui défend bec et ongles un monde unipolaire, à l’instar de ses maîtres dans les officines du pouvoir (Foreign Affairs, Foreign Policy). Le CFR, des milliardaires et leurs prédécesseurs qu’elle incarne planifient cela depuis longtemps.

Lorsque la Chine a adopté la proposition Eurasian Landbridge de LaRouche du début des années 1990, en 2013, l’oligarchie néo-libérale occidentale est passée à la vitesse supérieure. Quand il fut clair que la Russie de Poutine se joindrait également à la Chine dans ce plan qui change le monde, le putsch fasciste de la Révolution orange/fascisme ukrainien a été avancé d’un an. Freeland était la candidate idéale pour devenir ministre des Affaires étrangères du Canada, et Trudeau était la marionnette soumise parfaite pour être son serviteur dans la foulée. Aussi dégoûtante et fourbe que peut être une personne comme Freeland (corollaire de « dominatrice » mis à part) son histoire familiale et son pedigree personnel, elle apparaît dans un contexte où l’humanité se trouve à un dangereux carrefour de l’Histoire. On peut seulement imaginer que sa haine de la Russie a été fomentée autour de la table de cuisine avec son grand-père, Chomiak. La mère de Freeland a écrit la Constitution actuelle de l’Ukraine. Je suis sûr que tant d’amoralité que représente Soros, aidant les Nazis à confisquer les biens de ses compatriotes durant la Seconde Guerre mondiale, l’héritage du grand-père de Freeland a plus de valeur pour elle qu’elle ne peut l’admettre publiquement. La « ministre de tout » s’est mise dans une position de choix pour fomenter la guerre planifiée par son maître contre la Russie et la Chine qui pourrait mettre fin à l’humanité. Si les libéraux perdent les prochaines élections fédérales et que Freeland ne remporte pas sa mission actuelle, je prédis qu’elle traversera la Chambre des Communes pour rejoindre le camp gagnant. Même si nous n’avons jamais eu de gouvernement néo-démocrate fédéral centré sur les travaillistes, un leadership semblable à celui de Jeremy Corbyn au Royaume-Uni, une situation dont je doute de la possibilité au Canada, Freeland en tant que ministre libéral des Affaires étrangères et Trudeau qui l’a nommée, doit être contestée aussi largement et bruyamment que possible par un mouvement anti-guerre capable et motivé, jusqu’à ce qu’elle démissionne. (Trudeau voudra peut-être retirer sa panoplie de tueuse de son sac à main avant de la laisser partir). En outre, extrêmement important, pour nous et la prochaine génération, elle doit être maintenue à distance de la politique au Canada et partout ailleurs dans le monde, partout où la politique attire naturellement ce genre de scorpions.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les services de renseignements canadiens qui ont formé la plupart des forces spéciales et des espions des alliés. Alors que l’histoire de l’armée canadienne s’est épanouie au fil des décennies, la guerre en Afghanistan a de nouveau placé le Canada sur la carte des services de renseignements militaires, ses capacités administratives et de coordination s’améliorant considérablement grâce à son intégration militaire à l’étranger. Le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan, a joué un rôle clé dans la  guerre des États-Unis en Afghanistan. Aujourd’hui, avec des troupes canadiennes bien placées en Lettonie, en Estonie et en Ukraine par l’ancienne imitation de Freeland, Stephen Harper, les services de renseignement et d’administration/ coordination militaire du Canada qui sont déjà intégrés à ceux des États-Unis et de l’OTAN sont maintenant bien situés au centre de la guerre à venir avec la Russie.

La question demeure : alors que Trump envoie des tweets distrayants et qu’il est distrait par le Russiagate, sait-il qui est Freeland ? Est-ce que les gens qui comprennent vraiment et qui travaillent activement pour arrêter le danger auquel l’humanité fait face, savent à quel point le Canada, sous le commandement de Freeland, est vraiment dangereux ?

Si vous avez de la difficulté à digérer et à intérioriser ce que j’ai écrit ici, ne recatégorisez pas ses éléments en parties justifiables qui ne se connectent pas ou n’ont pas de sens dans leur intégralité. Ne détournez pas le regard. Ne laissez pas l’histoire emporter l’avenir de vos enfants. Prenez le temps de digérer l’ensemble. Laissez-vous imprégner – en tant qu’UN – un peu comme à l’écoute des harmonies de la Sonate au clair de lune de Beethoven.

Comme l’a récemment déclaré Michel Chossudovsky lors d’un rassemblement, le jour de la réunion de la ministre des Affaires étrangères à Vancouver, le Mouvement anti-guerre est mort. Nous devons nous regrouper et redéfinir le mouvement anti-guerre dans un projet autofinancé. Plus jamais de « révolutions » amorales financées secrètement par Soros ou de coups d’État parrainés par la CIA. Je suis entièrement d’accord. C’EST CELA QUI DOIT SE PRODUIRE À PRÉSENT, AU CANADA ET AUX ÉTATS-UNIS.

Le Canada et, en fait, le monde, malgré les dénonciations inévitables et les réactions de trolls que j’attends suite la publication de cet article, ont un problème réel avec le nazisme, pas un problème de fausse droite. Le monde de George Orwell où « la guerre est la paix » ; « la liberté est l’esclavage » est ici. Au lieu de cela, répétez cette chanson : « Freeland est une néoconservatrice » ; « Les sanctions sont la guerre » ; « Mes enfants ne sont pas en sécurité » ; « Je dois COMBATTRE le fascisme ».

Cameron Pike

Cameron Pike a étudié la philosophie et les communications à l’Université de Winnipeg et a travaillé dans divers domaines de la gestion d’entreprise avant de devenir directeur à la Société pour le nouveau paradigme humaniste, un organisme à but non lucratif, à Vancouver, au Canada.

Traduit par Gilles Verrier relu par Cat pour le Saker Francophone

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