Apparemment, rien n’arrêtera le dirigeant turc dans ses tentatives pour centraliser le pouvoir et toutes les tentatives qui ont échoué le rendent encore plus désespéré.
Par Conn Hallina – Le 5 avril 2017 – Source Foreign Policy in Focus
À première vue, la volonté de Recep Tayyip Erdogan de créer une présidence exécutive avec un pouvoir presque illimité grâce à un référendum national ressemble à un coup facile.
L’homme n’a pas perdu d’élection depuis 1994, il a pipé les dés et tout mis de son côté pour le vote du 15 avril [gagné d’une courte tête, NdT]. Utilisant le coup d’État de l’été dernier comme rempart, il a déclaré l’état d’urgence, a licencié 130 000 employés du gouvernement, a emprisonné 45 000 personnes, y compris des parlementaires de l’opposition, et a fait fermer 176 médias. Le Parti populaire républicain, un parti d’opposition, déclare qu’il est harcelé par les menaces de mort des partisans du référendum et les arrestations par la police.